Une carrière riche qui lui avait notamment valu d'être anoblie par le roi des Belges Albert II, qui l'avait faite baronne en 2004.
Côté coeur, Annie Cordy avait été mariée à François-Henri Bruneau, mort en 1989 et n'avait jamais pu avoir d'enfants.
Pascal Danel a rejoint les étoiles ce jeudi 25 juillet 2024
Le 25/07/2024
Ci-dessous en cliquant sur la photo un article de presse lors de sa tournée Age tendre en 2008 au Mans
Une figure du mouvement yéyé disparaît. Le chanteur Pascal Danel, interprète des Neiges du Kilimandjaro, tube des années 60, est décédé à 80 ans, a annoncé jeudi 25 juillet son entourage à l'Agence France-Presse. "Il est décédé cette nuit à l'hôpital", a indiqué à l'AFP son agent Christian Jaume. Son fils Jean-Pierre Danel a également confirmé son décès. "Il a été opéré et il a fait un malaise cardiaque"
Le chanteur né en 1944 avait commencé la chanson comme guitariste et chanteur d'un groupe de rock. Auteur-compositeur, il compose un premier tube La plage aux romantiques en 1966, qui rencontre le succès en Europe, ainsi qu'au Brésil, au Canada et au Japon, avant de basculer vers les yéyés.
Fin 1966, sort Les neiges du Kilimandjaro, son plus gros succès, enregistré en six langues et qui s'écoula à plus de 25 millions d'exemplaires. Le titre s'inspire d'une nouvelle d'Hemingway et apparaitra dans le film de Robert Guédiguian également intitulé Les neiges du Kilimandjaro. Ses tubes lui font connaître les tournées, les passages à l'Olympia et les émissions de télé.
À la fin des années 1960, il découvre un certain Laurent Voulzy, qui devient son chef d'orchestre et arrangeur (notamment sur le "Kilimandjaro").
"Il jouait dans les bals. Je l'ai rencontré lors d'un concert et je lui ai proposé de devenir mon guitariste. Il a arrangé mes albums et est devenu mon chef d'orchestre. On s'entendait très bien", confiait Pascal Danel au Parisien en 2015. Dans les années 1980, il produit des émissions de télévision : Cadence 3 sur FR3, puis Macadam. Il a aussi participé aux tournées Age tendre, réunissant les vedettes de la chanson des années 60-80.
Jérémy Billault & AFP
Mon amour de Jane 8ème anniversaire de ta disparition ce 2 avril
Le 02/04/2024
Baby Jane hommage par barzotti83
Tu as partagé 16 ans auprès de moi et je ne t'oublirai jamais mon amour de Jane, aujourd'hui le 2 avril 2024 jour de mes 63 ans tu est toujours présente et je sais que tu veilles sur moi de la haut.
Je repasse cette vidéo que j'avais réalisé lors de ta disparition afin de se rappeler les bons souvenirs.
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé .
Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours.
J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message:
Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans".
Gérard Darmon "T'en va pas"
Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves"
Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini"
C Jérome "Si tu me laisses"
Claude Michel "Je m'ennuie de toi"
Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur"
Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Hommage Joe Dassin ce 20 août 2023 (déjà 43 ans)
Le 22/08/2023
Ci-dessous la chanson que j'écoutais en août 1980 sur mon tourne-disques
Ce 21 août 2017, France 3, rend au hommage au chanteur Joe Dassin, avec le documentaire Joe Dassin, le roman de sa vie à 20h50. L' occasion, de revenir sur le destin tragique de cette star de la variété française disparue à l'âge de 41 ans.
Lagon turquoise, sable blanc, le cadre est idyllique. C'est en Polynésie française que Joe Dassin entouré de ses amis, de sa mère Bea, de sa nouvelle compagne Nathalie, et surtout de ses deux fils chéris, est venu tourner la page. Il est arrivé deux jours plus tôt, bien décidé à voir le bout du tunnel. Ses proches sont rassurés : Joe, souffrant déjà d'un ulcère à l'estomac, semble se remettre de son accident cardiaque survenu le 17 juillet. Un malaise qui l'avait obligé à interrompre sa tournée estivale dans le midi de la France. Joe paraissait enfin heureux. Cela faisait si longtemps...
Comme Jacques Brel, il avait trouvé à Tahiti son havre de paix. Là-bas, sa condition de star ne lui pesait pas. Et ce mois d'août, entre parties de billard américain, de golf, et câlins avec Julien, 5 mois, et Jonathan, 18 mois, le chanteur avait bel et bien décidé de profiter des plaisirs simples de son île. En 1973, il y avait même acheté un terrain de vingt hectares à deux cents kilomètres de Papeete, sur l'île de Tahaa, avec l'espoir d'y faire construire un faré, une maison typique. Et ainsi pouvoir vivre d'amour et de tamouré. En attendant, il séjournait dans la résidence d'une amie, perdue au milieu des cocotiers.
Le matin du 20 août 1980, il se lève vers 10 heures. Enfile un pantalon blanc, forcément, et une chemise rouge à fleurs. A 11 h 30, il rejoint ses copains pour un apéro dans un bar de Papeete. Au coeur des discussions, une prochaine randonnée à Rangiroa, un atoll de rêve connu pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Joe s'en réjouit, tout en sirotant un verre de vin blanc. Imprudent, il s'accorde même une cigarette. Présent, un ami médecin le sermonne. Il sourit. Midi, direction le restaurant Chez Michel et Eliane, son préféré. Chacun fait la queue au buffet. Pour Joe, ce sera poisson cru à la tahitienne, riz à la noix de coco, papaye et jus d'ananas. A table, l'ambiance est joyeuse.
Quand soudain, le chanteur se met à transpirer, devient pâle. Une douleur indescriptible lui déchire le visage. Son regard se fige, sa bouche reste ouverte. Joe s'écroule. Un docteur dans la salle tente aussitôt de le réanimer. Son verdict est cruel : "Il n'y a plus d'espoir." Ses amis essayent un dernier massage cardiaque. Plusieurs minutes s' écoulent, il n'y a plus rien à faire. Le cœur de Joe a lâché. Il est 12h30. Joe, à 41 ans, s'en est allé rejoindre dans le ciel son fils Joshua, mort en 1973, à 5 jours à peine ...
A Paris, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, et réveille les vacanciers de leur torpeur estivale. Les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. La rumeur d'une mort par overdose circule. "Non, Joe ne voulait pas en finir avec la vie", dira Claude Lemesle, l'un de ses paroliers. Mais il reconnaîtra que son coeur devait être usé par des abus. Oui, il fumait, buvait dix tasses de café par jour, aimait faire la bringue. Les vingt-quatre heures de vol pour se rendre à Tahiti n'ont pas dû arranger son état de santé. Ses médecins n'ont-ils pas été imprudents de le laisser effectuer un tel périple ? D'autant que, par souci d'économie, le chanteur avait pris un vol avec deux escales. Ereintant.
Joe Dassin, Jeane Manson et Carlos dans "Les aventures de Pearl White"
En tout cas, 1980 avait été éprouvante pour l'interprète des Dalton. Couvert de disques d'or en quinze ans de carrière, il a enregistré deux cents titres, entouré de groupies, le chanteur semblait mal supporter son statut d'idole. Sa santé, surtout, le préoccupait. Avant son infarctus en juillet, il avait déjà eu plusieurs malaises ... Autre sujet de tourment, la fin de son histoire d'amour avec Christine Delvaux, sa seconde épouse, rencontrée en 1970 dans une station de ski, et pour laquelle il avait divorcé de Maryse, sa fidèle assistante qui lui avait ouvert les portes de la chanson. Malgré la naissance de Julien, en mars 1980, Christine a déserté le domicile familial de Feucherolles.
L'heureux événement n'a pas réconcilié les parents. Trois semaines plus tard, Joe avait même demandé le divorce et la garde de ses fils. Pour ce faire, il s'était constitué un épais dossier. Titulaire d'un doctorat d'ethnologie obtenu dans une université du Michigan (Etats-Unis), il s'était mis à étudier la législation française en matière de garde d'enfants. Cette bagarre juridique et les multiples discussions avec Christine l'épuisaient.
Avec elle, il avait vécu, dit-on, trois années de dérive. Physiquement, il en avait gardé des séquelles, il avait changé. Un peu bouffi, fatigué, irritable. En 1978, à Nantes, il donne un concert. Trop saoul, il a un trou de mémoire. Le public le hue. Lui, le gendre idéal, celui-là même qui enchante les soirées des Français dans les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier, semble en avoir assez. En ce début d'été 1980, la justice lui donne raison. Joe obtient la garde de ses deux fils. Et c'est à Tahiti qu'il décide de prendre un nouveau départ. Il avait demandé à son fidèle parolier Claude Lemesle de lui écrire de nouvelles chansons, plus classiques que celle de son dernier album Blue Country, sorti en janvier 1980 et que le public traditionnel de Joe avait quelque peu boudé.
Sa carrière, sa famille, il y tenait. Le destin est cruel... "Ma carcasse, je m'en fiche qu'on la mette à la poubelle", disait-il souvent. Mais c'est au cimetière israélite d' Hollywood que ses parents, le célèbre cinéaste Jules Dassin, sa belle-mère l'actrice Melina Mercouri, sa mère Bea et ses sœurs Julie et Richelle, ont choisi de l'enterrer, le 31 août 1980. Jusqu'au dernier moment, le lieu des obsèques aura été tenu secret. Autour de son cercueil, il n'y aura que la famille. Christine, sa veuve, n'a pas été conviée. Elle aurait aimé rapatrier le corps de Joe en France pour offrir au chanteur une cérémonie digne des plus grands. Jules Dassin lui a rétorqué que Joe était américain ! Né à New York et élevé à Los Angeles, il y reposera loin de ses fans... en paix à jamais
Par Olivier Rajchman
Télé Star : Qu'avez-vous ressentie la première fois que vous avez rencontré, en 1963, Joe Dassin lors d'une soirée costumée chez Eddy Barclay ?
Maryse Grimaldi : Ce qui m'a frappé c'est qu'il était barbu, ce qui était rare, à l'époque, pour un garçon de 25 ans. Au milieu de 2000 personnes, j'ai flashé sur lui d'autant qu'il était déguisé en pirate et portait un maquillage fait par un professionnel qui avait travaillé sur le film de son père, Topkapi. Ce qui est fou, c'est que lui aussi m'avait remarquée et que nous avons passé la soirée, l'un comme l'autre, à chercher des gens pour nous présenter. Finalement, il a réussi à trouver une personne qui me connaissait afin d'établir le contact !
Est-il vrai qu'il vous a définitivement séduite avec une chanson ?
M.G. : C'est-à-dire qu'il m'a invité en week-end quelques jours plus tard et, ayant apporté sa guitare, m'a fait la cour en chantant du folksong !
C'est sa voix chaude qui vous a fait craquer ?
M.G. : Il avait un timbre magnifique, mais son « plus » était son accent gommé. N'oubliez pas que le français n'était pas sa langue maternelle ! Du coup, il était très difficile à imiter. Patrick Sébastien s'y est essayé, sans y parvenir totalement.
Lorsque vous avez commencé à vivre ensemble, était-il ouvert à l'idée de devenir chanteur ?
M.G. : Non, il n'y avait jamais pensé ! Il chantait naturellement, chez lui, avec des copains. Mais quand une première proposition de contrat lui a été faite, Joe a commencé par refuser. J'étais d'accord avec lui, d'ailleurs... Pendant six mois, la maison de disques est revenue à la charge. CBS a dû écouter sa première bande en janvier 1964, et son premier single est sorti en mars 1965. Ça vous donne une idée du délai de réflexion !
Que voulait-il faire ? Être romancier, comme lorsqu'il écrivait des nouvelles pendant ses années d'université ?
M.G. : Absolument, il souhaitait écrire. Et, plus certainement, travailler dans le cinéma. Comme scénariste ou metteur en scène. Il avait même fait l'acteur pour son père, Jules Dassin...
Le déclic pour la musique est venu quand ?
M.G. : Pas immédiatement. Il a enregistré son premier disque fin 1964 et l'a trouvé mauvais. Le deuxième, quelques mois plus tard, était pire encore ! Il a songé à s'arrêter et c'est à ce moment que sont arrivés Jacques Souplet, le nouveau patron de CBS France, et le producteur Jacques Plait. Grâce à eux tout a changé, et Joe est devenu un professionnel.
Croyiez-vous en lui à cette époque ?
M.G. : J'adorais sa voix. Mais, au début, la chanson française n'était pas une passion pour moi, à part des classiques comme Brel ou Brassens. Cela dit, je percevais son potentiel et l'ai, bien sûr, encouragé ! Reste que c'est Jacques Plait qui a créé le ‘personnage' Dassin et a contribué à faire sa carrière...
Vous minimisez votre rôle, vous qui avez apporté sa première bande à CBS...
M.G. : Ce que j'ai fait, c'est dix ans de tournées avec Joe. C'est vrai que j'étais présente lorsqu'il choisissait les chansons, puis quand il les enregistrait. En outre, je pense qu'il avait une confiance totale en moi. Alors, oui, j'ai suivi sa carrière et j'y ai participé.
A part Georges Brassens, quel artiste français Joe Dassin admirait-il ?
M.G. : Bobby Lapointe ! Il en était fou. Au point de le prendre en première partie, quand il a fait sa première tournée en tant que vedette. C'était un plaisir pour Joe comme pour moi...
On sent que votre mari se faisait une haute idée de sa mission de créateur de chansons, même si celles-ci devaient apporter de la légèreté aux gens...
M.G. : Non, je pense plutôt qu'il était conscient de bien faire, d'être professionnel et honnête dans son travail. Maintenant, le doute, tous les artistes l'ont. Quand il sortait du studio d'enregistrement à 3-4h du matin, et qu'on en discutait, Joe pensait qu'il n'avait pas été bon et que ses chansons n'allaient pas marcher. Mais c'était normal comme réaction...
Vous ne l'avez jamais vu sortir d'un enregistrement content de lui ?
M.G. : Sûrement l'était-il parfois, intérieurement. Mais il ne me l'a jamais dit. Ça n'était pas dans son caractère.
Le vrai succès est arrivé, en mai 68, avec "Siffler sur la colline"...
M.G. : C'est vrai. Après ça, 1969 et 1970 ont été de grandes années !
Comment l'a-t-il vécu ?
M.G. : Il était hyper-heureux, et moi avec ! Mais il n'a pas eu la grosse tête et nous avons continué à vivre de la même façon. Alors c'est vrai qu'il surveillait ses ventes, mais il n'était pas dans le star-system. Après les spectacles, il ne trainait pas ; on rentrait tout de suite...
La contrepartie n'était-elle pas une certaine froideur à l'égard des fans ?
M.G. : Quand ça se présentait, il était très aimable. Mais il ne recherchait pas forcément ça. Il ressentait cette adulation comme dégradante. Pas pour lui, mais pour les gens ! Il trouvait qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Il était très content qu'on achète ses disques et qu'on remplisse les salles, mais le reste ne l'intéressait pas. Il n'était jamais aussi heureux qu'à l'étranger, sans « surveillance » de nos faits et gestes...
Vous-même étiez extrêmement discrète !...
M.G. : J'étais déjà 24/24h avec lui, je n'allais pas en plus me mettre en avant ! Je n'étais pas une artiste ; je n'avais rien à vendre. Je ne me cachais nulle part, ni de personne. Je faisais juste partie de sa vie privée. Dès qu'un photographe nous pistait, on le sentait ! Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage. Joe d'ailleurs faisait très peu d'interviews...
Parce qu'il refusait de parler de son intimité ?
M.G. : Tout à fait. Il ne demandait rien à la presse et le payait en retour.
Fréquentait-il des collègues artistes ?
M.G. : Non, à part Carlos et, un peu, Michel Fugain. Mais quand on faisait des dîners chez nous, c'était auprès de la famille ou d'amis qui n'étaient pas du métier. Joe avait, notamment, gardé ses deux copains d'université, Bernard et Alain.
Quel était son caractère au quotidien ?
M.G. : Il était très slave. Du genre dépressif qui, dans la demi-heure qui suivait, me prenait dans ses bras pour danser ! Et puis, il avait aussi beaucoup d'humour...
Avant L'été indien, en 1975, il a connu un creux de la vague ?
M.G. : C'est vrai. Entre 1972 et 1974, Il a vendu moins de disques, mais restait présent à la télé. Et puis est arrivé l'Eté indien. Ce qui lui a fait le plus plaisir, c'était d'avoir le tube de l'été dont il rêvait depuis dix ans ! Dès qu'on a entendu la mélodie, on s'est dit que l'on tenait quelque chose. Le disque a été enregistré très rapidement, d'ailleurs...
Cette époque marque la fin de votre couple. Vous aviez, deux ans auparavant, perdu un bébé, peu après sa naissance...
M.G. : Ce fut traumatisant. Tout allait bien et, pour la première fois, la vie nous refusait quelque chose. Cette perte n'a pourtant rien à voir avec la rupture de notre couple qui s'est dissout en 1976, avant que nous divorcions en 1977. Mais la séparation fait partie de la vie d'un couple. Il y a eu un moment où Joe a voulu autre chose. C'est très humain...
Même si cela a impliqué pour lui une vie débridée ; les nuits en boîte, l'alcool, la drogue ?
M.G. : Il est certes parti dans une autre direction qui n'était pas un bon choix ; il a brûlé la chandelle, tiré la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Je me souviens lui avoir dit, au moment de notre séparation, que s'il continuait ainsi il ne serait plus de ce monde dans cinq ans... Mais c'était son choix. Et je le respecte. Joe reste l'homme de ma vie et la seule preuve d'amour, c'est de comprendre les gens. A un moment, il a voulu que j'ouvre la porte pour qu'il puisse s'envoler...
Vous n'êtes pas plus vindicative à l'égard de celle qui l'a accompagné dans cette voie, Christine Delvaux, devenue la seconde Mme Dassin...
M.G. : Pourquoi serais-je agressive ? J'espère juste qu'il a été heureux dans cette relation, parce qu'il a payé l'addition très chère. Quant à moi, j'ai vécu treize années hyper-heureuses avec Joe, sans nuages, ni engueulades. Après, quand les choses changent, il faut en tirer les conséquences...
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
M.G. : Deux mois avant sa mort. Il était en plein marasme, en plein divorce, dans un état tragique. Mais nous avons pu remettre les pendules à l'heure. Et c'est bien...
Propos recueillis par Olivier Rajchman
Mort de Joe Dassin : le bel hommage de Johnny Hallyday à son ami disparu voilà 35 ans [Photos]
Par Thomas Janua
Johnny Hallyday a rendu sur les réseaux sociaux un hommage simple et très beau à son ami Joe Dassin, disparu voilà 35 ans.
Joe Dassin est mort d'un infarctus voilà 35 ans, le 20 août 1980 à Papeete. Le disparu avait 41 ans. Une grande star qui l'a bien connu, Johnny Hallyday a profité des réseaux sociaux Instagram et Twitter pour publier une photo émouvante du début des années 70 où il patientait, aux côtés de Joe Dassin à Saint Barth. Pas de trémolo ou de texte hommage : Johnny donne juste l'essentiel : "St Barth 1972" et touche au cœur les fans du disparu.
Au moment de sa disparition, Joe Dassin peinait à se remettre d'une épuisante tournée estivale et s'inquiétait à propos de l'intense bataille juridique à venir avec son ex-femme Christine, épousée en 1978. L'objectif pour le chanteur était de préserver la garde de ses deux fils, Jonathan et Julien, respectivement âgés de 1 an et demi et 5 mois.
Le chanteur est mort au beau milieu du déjeuner, à 12 h 30 dans un restaurant où tablaient avec lui Jonathan et Julien. Après la disparition de leur père, les deux garçons seront élevés par leur mère, dans une maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines. Jonathan, 36 ans aujourd'hui, raconte au Nouvel Observateur sa difficulté à faire découvrir sa musique.
Joe Dassin vu par son fils, 35 ans après sa mort
Sophie Delassein
"L'Obs" a rencontré Jonathan, l'un des fils chéris de Joe Dassin, mort il y a 35 ans. Lui aussi s'est mis à la musique.
"Qu’est-ce qui m’arrive ?", se demande-t-il à voix haute. Il est 12h30, ce 20 août 1980, Joe Dassin déjeune au restaurant "Chez Michel et Eliane", rue Jeanne d’Arc à Papeete, où il a ses habitudes. Autour de lui, il y a ses deux fils, Jonathan (1an et demi) et Julien (5 mois), sa mère, la violoniste Béatrice Launer, son ami et parolier Claude Lemesle. Il semble bien, il semble heureux. La fleur aux dents, comme dans sa chanson.
Ce déjeuner à Tahiti, c’est un peu sa récompense, Dieu sait qu’il a tant et tant attendu ce moment. Il le vit comme un tournant dans sa vie, lui qui vient de passer des mois éprouvants émotionnellement et physiquement. Dassin contre Dassin : la guerre contre Christine, épousée en secondes noces le 14 janvier 1978, est déclarée.
Le divorce viendra en son temps, pense-t-il, l’enjeu, la priorité, est d’obtenir la garde de Jonathan et de Julien. Dans une vie antérieure, quand il était marié à Maryse Massiera, le couple avait perdu un bébé de 5 jours, Joshua. Traumatisé à jamais, il veut voir grandir ses fils. Absolument, passionnément. C’est son nouveau projet de vie, sa carrière d’étoile de la chanson passera désormais au second plan.
En août 1979. (Christian Pinson / Sipa)
Avant de s’envoler pour ce voyage charnière à Tahiti, et même si le cœur n’y était pas tout à fait, il est monté sur scène pour une tournée d’été. Tout de blanc vêtu, il s’est montré tel que son public l’aimait, lui le pilier des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, le bon client de Danielle Gilbert, de Michel Drucker.
Il est monté sur scène et il a enchainé ses tubes : "Et si tu m’existais pas", "Cécilia", "L’Amérique", "Les Champs-Elysées", "A toi", "Le petit pain au chocolat", "L’été indien". Il a souri, a attaqué ses chansons avec ce mélange de force et de tendresse qui fait son succès. Il s’est tenu droit, du moins il a essayé.
Ce long voyage jusqu’à Papeete n’est pas une bonne idée. Le trajet est long, déraisonnable, une folie, de l’inconscience brute. Il n’est pas en état de le faire et il ne peut l’ignorer. Les médecins et ses amis le lui ont répété mille fois. Il n’a rien voulu entendre. Déraisonnable et dangereux, quand on sait qu’un mois plus tôt... Un mois plus tôt, sa tournée d’été passait par Cannes. Ce soir-là, Joe Dassin n’a fait qu’essayer de chanter, jusqu’au moment où il a vacillé, et a dû quitter la scène au beau milieu d’une chanson. Il part, revient, repart. Définitivement. Le cœur commence à lâcher, le médecin pompier le contraint à l’hospitalisation. Il passe une semaine en soins intensifs à l’Hôpital Américain de Neuilly.
Il n’a toujours qu’un seul but : se mettre au vert pour s’occuper de ses enfants loin des feux de la rampe. Il songe à passer plus de temps dans son Amérique natale et à Tahiti, son île d’adoption. Nous sommes au mois de juillet. Et il part. Mais, déjà, lors de l’escale réglementaire à Los Angeles, il est victime d’un nouvel infarctus.
Il est 12h30, ce 20 août, Joe Dassin a 41 ans. Au beau milieu du déjeuner, il lâche "Qu’est-ce qui m’arrive ?" et il tombe. C’est fini la gloire et c’est fini la famille, tous les projets fichus, cette nouvelle vie qu’il appelait de ses vœux, et son ambition primordiale : s’occuper de ses deux fils et s’émerveiller de les voir dessiner leurs premiers accords de guitare. Ça ne se fera pas, il faut que les vivants l’intègrent, l’acceptent, survivent à cette injustice. Au chagrin.
Les enfants, surtout. Jonathan et Julien, les fils chéris de Joe Dassin. S’ils ont du mal à parler de leur père, c’est qu’ils ne l’ont pas connu, n’ont pas de souvenirs avec lui. Un père célèbre, hyper populaire, qu’ils sont les seuls à ne pas connaître. Jonathan Dassin a les mêmes initiales que son père, un air de famille flagrant, émouvant, et quand il chante, on entend parfois les intonations de cette voix familière qui a fait chanter la France des années 1960 et 1970.
Jonathan Dassin a sorti un premier album auto-produit il y a deux ans ; il est dans l’attente d’en faire paraître un deuxième prochainement. Il prend son temps, tente de nouer des contacts, de trouver des soutiens. A 36 ans, il n’a ni l’outrecuidance ni les réseaux des "fils de". Il raconte :
Jonathan Dassin en 2013. (PJB / Sipa)
A 36 ans, Jonathan Dassin mène une double carrière : développer ses projets musicaux personnels et gérer le catalogue de son défunt père au côté de Julien, son petit frère. A chaque commémoration du 20 août 1980, tous les cinq ans, les dix ans, les quinze ans, il leur faut imaginer un concept pour raviver la flamme et que vivent les chansons : une intégrale, un best of, un spectacle, un documentaire, pourquoi pas un biopic.
Mais qui est Joe pour Jonathan ? Il en parle à la fois avec émotion et distance, tant d’années ont passé depuis l’été meurtrier, depuis le déjeuner fatal de Papeete.
Jonathan a ainsi grandi, dans l’absence et le fantasme, mais pas tout à fait comme les autres orphelins, justement parce que beaucoup de gens le connaissent mieux que lui, comme il dit.
Après la disparition prématurée et tragique de Joe Dassin, c’est leur mère, Christine, qui a repris ses droits sur les deux petits garçons. Elle les a élevés, seule, dans la grande maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines, à Feucherolles. Juifs par leur père qui les avait circoncis à la naissance, Christine les fait baptiser. Les liens avec la famille Dassin ne sont pas rompus pour autant. Au contraire. Depuis la Grèce où il vit avec Mélina Mercouri, Jules Dassin, le cinéaste de "Jamais le dimanche" et "Du rififi chez les hommes", veille sur ses petits-fils jusqu’au bout – il mourra à l’âge de 97 ans. Jonathan Dassin poursuit :
Une femme de tempérament, Christine en est une autre. Dans les livres et les documentaires, elle est souvent décrite comme celle qui, entre les disputes et toutes sortes d’excès, précipita la mort de Joe Dassin. Son fils est blessé :
Mais, assez vite, dans la maison de Feugerolles, un autre drame se trame : Jonathan n’a que 16 ans quand Christine disparaît à son tour – la maintenance de la maison est assurée par un couple de Yougoslaves. Il est le premier à quitter les lieux, Julien attendra que la bâtisse soit vendue.
Jonathan n’a pas tardé à arrêter ses études pour s’engager dans une carrière de musicien. Il a continué à prendre des cours de trompettes, de piano, de solfège. Il a monté des groupes, jusqu’au moment où il s’est lancé en solitaire, en novembre 2013. Non sans difficultés…
Sophie Delassein
Il se marie à Cotignac dans le VAR avec Christine
Par Olivier Rajchman
C'est le témoignage-choc de la semaine. Celui de l'ex-flic René-Georges Querry qui, dans un chapitre de son livre "De Mesrine à DSK" (Editions JC Gawsewitch), évoque une anecdote qu'on pouvait imaginer sans qu'elle ait été, jusqu'alors, racontée. Elle concerne un chanteur immensément populaire : Joe Dassin. Entre...
1977 et 1980, l'auteur-compositeur-interprète des "Champs-Elysées" et de "l'Eté indien" a plongé dans l'enfer des drogues dures. Une pratique qui a modifié son comportement -il devenait souvent difficile avec les autres et ingérable, en dépit de son grand professionnalisme- et a probablement précipité sa mort, d'une crise cardiaque, en août 1980.
Déjà, en 1977, Joe et son épouse, Christine Delvaux, avaient été interpellés par la police en possession de 20 grammes de cocaïne. La star avait alors déclaré à la presse : "Je ne me drogue pas". Sans vraiment convaincre... Querry, de son côté, rapporte dans son livre avoir arrêté le chanteur alors que ce dernier détenait une quantité impressionnante de 200 grammes de coke!
La scène a lieu alors que Dassin vient de se fournir chez son dealer. Il est accompagné d'une amie : "L'interpellation se passe dans le calme. Je me dis : "Ce n'est pas possible que ce type prenne de la came". Je le vois dans cet endroit presque minable (...) On l'emmène au 36 quai des Orfèvres. Il ne proteste pas. Sa copine se défend un peu. On l'emmène dans une pièce pour la fouiller. "Pas la peine !", elle sort de sa culotte 200 grammes de cocaïne. Lui : "Oui, je reconnais, c'est pour ma consommation personnelle".
Inculpé pour possession de drogue, Joe Dassin n'en voulut pas à Querry... au point de l'inviter à déjeuner.
Il faut dire que le flic avait su rester discret et que la presse de l'époque fermait volontiers les yeux sur ce genre d'affaires. Dassin, lui, malgré sa grande intelligence, ses nombreux dons, les exigences nouvelles de sa paternité (il eut deux fils en 1978 et 1980) et l'amour de son public ne s'en est pas remis. Un vrai gâchis...
Photo : France 3 (c)
ci dessous le lien vers les article sur Joe Dassin
La Sélection Best Of 3 CD
à paraître le 12 août 2016
Avec Les Champs-Élysées, L'été indien, Et si tu n'existais pas, À toi, Siffler sur la colline...
Éditeur : Sony
EAN commerce : 0888751008625
Date sortie / parution : Disponible le 12/08/2016
sortie en presse dans closer Hors Série
et dans Destins Brisés France Dimanche (8 pages sur Joe)
discographie
Le 22/07/2023
J'ai réalisé cette vidéo en hommage à Claude Barzotti mon ami
J'ai mis beaucoup de temps avant de réaliser cet hommage car c'est très difficile pour moi,
c'est sûrement imparfait et incomplet je m'en excuse auprès de tous ceux que j'aurais oubliés...
Avant de lancer la vidéo mettre en lecture le mp3
Mélody TV rend Hommage à Claude Barzotti
Le 22/07/2023
Cela fait déjà un mois que Claude Barzotti nous a quittés… Avec sa voix cassée, son accent italien et ses chansons d’amour, Claude Barzotti a su conquérir le public francophone.
Sa carrière est marquée par de nombreux succès durant les années 80 avec notamment Madame, Je ne t’écrirai plus, Beau, j’s’rai jamais beau, Prend bien soin d’elle, Aime-moi... et bien évidemment le Rital. Un titre inoubliable sur l’histoire d’un homme fier de ses origines italiennes malgré les moqueries de ses camarades. Une chanson puissante qui restera son plus grand succès.
Pour lui rendre hommage, rendez-vous le 22 juillet pour une semaine événement avec cinq émissions.
Nos programmes hommage à Claude Barzotti sont disponibles sur notre plateforme de streaming my.melody.tv
Mon amour de Jane 7ème anniversaire de ta disparition ce 2 avril
Le 02/04/2023
Baby Jane hommage par barzotti83
Tu as partagé 16 ans auprès de moi et je ne t'oublirai jamais mon amour de Jane, aujourd'hui le 2 avril 2023 jour de mes 62 ans tu est toujours présente
et je sais que tu veilles sur moi de la haut.
Je repasse cette vidéo que j'avais réalisé lors de ta disparition afin de se rappeler les bons souvenirs.
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé .
Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours.
J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message:
Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans".
Gérard Darmon "T'en va pas"
Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves"
Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini"
C Jérome "Si tu me laisses"
Claude Michel "Je m'ennuie de toi"
Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur"
Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Linda de Suza décédée le 28 décembre 2022
Le 30/12/2022
Morte à l'âge de 74 ans, Linda de Suza s'est éteinte à l'hôpital de Gisors le mercredi 28 décembre 2022.
Sur cette photo en compagnie de Claude Barzotti lors de son Olympia le 5 avril 1984 dont il jouait la première partie. Leemage/Bridgeman
Morte à l'âge de 74 ans, Linda de Suza s'est éteinte à l'hôpital de Gisors le mercredi 28 décembre dernier. Jean-François Guyot a tweeté les détails de ses obsèques le lendemain de sa mort.
Les fans en deuil. Linda de Suza est morte à l'âge de 74 ans le 28 décembre dernier. La cause de sa mort était une insuffisance respiratoire, alors qu'elle était positive au Covid-19, comme le rapporte Programme-tv. C'est son agent Fabien Lecoeuvre qui a fait l'annonce dans un communiqué. Il a bien précisé que la chanteuse est morte à 10h10 à l'hôpital de Gisors. C'est sur BFMTV que Fabien Lecoeuvre en a dit plus sur la vie de cette icône des années 70-80.
"Elle était malheureusement malade depuis quelques semaines, quelques mois. Elle avait cette forme d'insuffisance respiratoire et elle avait attrapé le Covid dans sa maison de retraite où elle était aujourd'hui", avait expliqué Fabien Lecoeuvre. "Elle a été transférée ce matin un peu tard, à mon sens, même si le personnel hospitalier a été merveilleux, à l'hôpital de Gisors (...) Son transfert a été fait ce matin à 8 heures et elle nous a quittés à 10h10 ce matin", avait-il ajouté.
La chanteuse avait rencontré un très grand succès dans les années 70 et 80. Une belle consécration pour une artiste qui avait fui son pays d'origine, le Portugal.
Linda de Suza, de son vrai nom Teolinda Joaquina de Sousa Lança, est née le 22 février 1948 à Beringel, au Portugal. En 1969, elle fuit la dictature de Salazar pour se réfugier en France. Un pays où elle fera ensuite l'essentiel de sa carrière tout en mettant en avant ses origines. Elle a d'ailleurs raconté son histoire dans un livre autobiographique intitulé La Valise en carton, et sorti en 1984, dans lequel elle racontait son passage clandestin de la frontière française. Un récit très émouvant qui avait ensuite été retranscrit sur le petit écran en 1988, sous la forme d'un feuilleton, après avoir été une comédie musicale.
Pages 16 et 17 (double pages centrale)
Claude Barzotti, Chantal Gallia et Linda de Suza, le 5 avril 1984, à l'Olympia. Leemage/Bridgeman
Décès de Michel ALGAY le producteur de Age tendre
Le 06/04/2022
Cliquez sur la photo pour voir la vidéo de l'INA
Michel Algay est décédé. C'est l'ami du producteur des tournées Âge tendre et tête de bois, le chanteur Christian Delagrange qui a annoncé sa mort sur Facebook, jeudi 31 mars. "Un gros moment de tristesse et d'émotion en apprenant le départ de Michel…", a-t-il écrit sur le réseau social où il a partagé une photo du producteur.
Et d'ajouter : "Michel Algay fut le créateur des tournées Âge tendre. Mon cher Michel, nous allions nous revoir à la fin du mois. Tellement d'artistes te doivent tant. Un caractère souvent direct et pas toujours très tendre avec certains d'entre nous, tu cachais derrière cette apparence la forte et pudique amitié que tu nous portais. Tu vas nous manquer ! J'embrasse très fort Françoise, ta famille, tes enfants. Salut l'ami et accepte-moi sur la tournée que tu feras là-haut. Ce sera mon plus grand plaisir."
Michel Algay avait commencé à la fin des années soixante-dix comme caméraman à l'ORTF. Il avait ensuite été photographe pour le journal local Le Progrès. Sa rencontre avec Serge Lama, en 1972, a été décisive : il avait organisé l'une des premières tournées du chanteur, avant de se lancer totalement dans la production de concerts et de tournées.
Michel Algay avait notamment arrangé les tournées des chanteurs Claude Nougaro, de Jacques Higelin, de Serge Reggiani avant de produire Julio Iglesias. Il avait également organisé les représentations des danseurs Maurice Béjart et Rudolf Noureev. Mais il était surtout connu pour les tournées Âge tendre et tête de bois. Claude Barzotti avait participé à plusieures saisons.
Dans les années 2000, il avait eu l'idée de voir se produire les chanteurs et chanteuses francophones qui avait fait les beaux jours de l'émission du même nom diffusée dans les années soixante.
Michel Algay n'est plus. Le producteur et créateur des tournées "Âge tendre", qui ont remis en lumière des stars des années 70 et 80 et sillonné la France entière, est mort à l'âge de 67 ans.
C'est un pilier du monde du spectacle qui s'en est allé. Michel Algay, le créateur des tournées "Âge tendre", est mort à l'âge de 67 ans. La triste nouvelle a été annoncée par le chanteur Christian Delagrange, ami du producteur qui participait depuis 2009 à ces concerts populaires mettant en vedette des gloires oubliées des années 60 aux années 80, sur son compte Facebook. « Un gros moment de tristesse et d'émotion en apprenant le départ de Michel… Michel Algay fut le créateur des tournées Âge tendre » explique l'interprète des tubes "Sans toi je suis seul" et "J'aime la vie avec toi", très peiné par cette disparition : « Mon cher Michel, nous allions nous revoir à la fin du mois. Tellement d'artistes te doivent tant. Un caractère souvent direct et pas toujours très tendre avec certains d'entre nous, tu cachais derrière cette apparence la forte et pudique amitié que tu nous portais. Tu vas nous manquer ». L'artiste poursuit son hommage en adressant ses condoléances à la famille de l'homme d'affaires : « J'embrasse très fort Françoise, ta famille, tes enfants. Salut l'ami et accepte-moi sur la tournée que tu feras là-haut. Ce sera mon plus grand plaisir ».
C'est en 2006 que Michel Algay décide de s'associer à Françoise Malet pour lancer "Âge tendre et têtes de bois", une tournée d'abord consacrée aux idoles des années yé-yé dont le nom est emprunté à l'émission télévisée "Âge tendre et têtes de bois" diffusée sur la RTF en 1961, et qui s'inspire elle-même de la chanson "Âge tendre et têtes de bois" de Gilbert Bécaud (1960). Demis Roussos, Franck Alamo, Jean-Jacques Debout, Michèle Torr, Richard Anthony et feu François Deguelt à la présentation prennent part à cette première série de concerts qui rencontre immédiatement le succès. Dès lors, tous les ans, la troupe part à la rencontre du public et s'enrichit de nouvelles vedettes, en se déclinant sur d'autres décennies comme les années 80.. et même en croisière ! En 2015 hélas, le spectacle, rebaptisé "Âge tendre : Rendez-vous avec les stars", ne parvient à assurer toutes les dates programmées faute de réservations suffisantes. La société de production est alors placée en liquidation judiciaire mais le concept est racheté par de nouveaux producteurs dont Christophe Dechavanne, qui relancent la machine.
Prévue en 2020, la tournée "Âge Tendre - La tournée des idoles !" avec Christian Delagrange, Claude Barzotti, Herbert Léonard, Jeane Manson, Les Forbans, Michel Orso, Michèle Torr et Pascal Danel, avait été reportée à une date ultérieure en raison de la crise sanitaire.
Yohann RUELLE
6ème anniversaire d'une belle étoile qui brille dans le ciel ma Baby Jane
Le 02/04/2022
Je sais que tu es là haut, là haut et que tu brilles au milieu du ciel étoilé
je t'envoie toutes mes pensées...
en ce jour très particulier pour moi puisque c'est aussi mon anniversaire...
Retrouvez ci-dessous la première vidéo publiée en avril 2016
(autre article cliquez sur la photo ci-dessous)
Pour ton premier anniversaire auprès des étoiles voici un montage vidéos photos sur des extraits de chansons...
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé . Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours. J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message: Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans". Gérard Darmon "T'en va pas" Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves" Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini" C Jérome "Si tu me laisses" Claude Michel "Je m'ennuie de toi" Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur" Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Franck Olivier nous a quitté le 8 novembre 2021
Le 11/11/2021
Le chanteur belge, qui a rencontré un grand succès dans les années 1970 et 1980, est décédé le 8 novembre 2021.
Franck Olivier, connu pour avoir été le chanteur des génériques des séries animées Astro le petit robot et Albator 84, est mort à l'âge de 73 ans, a annoncé sur Facebook son épouse, Marcelle Alexis.
Le chanteur belge, qui a rencontré un grand succès dans les années 1970 et 1980, est mort cette semaine, a annoncé sa femme.
Né en 1948 en Belgique, Franck Olivier luttait contre une tumeur au foie. Il avait commencé sa carrière dans les années 1970, travaillant notamment avec Claude François.
Disque d'or avec Souviens-toi d'Only You (1980) puis Tic Tac (1982), il avait rencontré un immense succès au Canada grâce à Amoureux de vous Madame (1988), écoulé à plus de 125.000 albums.
Dans les années 1970, Franck Olivier est repéré par un producteur parisien qui lui propose de chanter dans la version française de Jésus Christ Superstar4. Il travaille avec Claude François en 1976 et 1977 et également avec Claude Barzotti pour la face A du 45T "La rencontre"
En 1978, il est candidat à la sélection belge pour le Concours de l'Eurovision. Il reprend les plus grands succès des Platters qu'il adapte en français en 1980. Il est disque d'or en 1980 avec "Souviens-toi d'Only You" et avec Tic tac en 1982.
Il décroche un disque d'or au Canada avec sa chanson Amoureux de vous Madame, avec plus de 125 000 albums vendus à ce jour.
En 1984, il est à nouveau candidat à la sélection belge pour le concours de l'Eurovision où il échoue à nouveau. La même année, il interprète le générique de la série télévisée Albator 84 ainsi que celui d'Astro, le petit robot en 1985.
La même année, il anime l'émission pour enfants La Bande à Grobo sur RTL Télévision. Le 4 mai 1985, il représente le Grand-duché du Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson aux côtés de Ireen Sheer, Margo, Diane Solomon, Malcolm Peters et Chris Peters avec le titre Children, kinder, enfants où cette chanson termine à la 13e place avec 37 points. Il est le propriétaire de Trans Euro Music, maison de disques qu'il a fondée en 1986 à Saint-Sauveur au Québec, son domicile depuis lors.
En 1992, il publie au Québec un livre intitulé La Foi et l'Épreuve, sorti en Europe en 2011, et en vend plus de 16 000 exemplaires.
Il collabore à un titre pour le séisme d'Haïti en janvier 2010 et produit un album pour venir en aide au peuple haïtien, en éditant le CD au profit de cette nation.
En 2010, il retourne dans son pays natal pour reprendre ses tournées de spectacles avec sa société Trans Euro Music international, sa propre entreprise de production de distribution et d'éditions musicales.
Il produit, entre autres, Marcelle Alexis, une artiste québécoise, qui devient sa femme.
Son autobiographie, Ma vie, mon histoire, sort en 2015.
Atteint d'une tumeur au foie, il meurt le 8 novembre 2021.
Belmondo le magnifique, le professionnel, Bébel Adieu...
Le 22/09/2021
France Télévisions propose, sur ses antennes, un hommage à Jean-Paul Belmondo, dont la disparition suscite une vive émotion en France et au-delà de nos frontières.
Jean-Paul Belmondo© Gamma
Le célèbre acteur a profondément marqué le cinéma français durant plusieurs décennies. Sa carrière, sa personnalité, son charisme laissent une empreinte indélébile dans la mémoire collective et le cœur des Français.
Tout au long de la semaine, films exceptionnels, rendez-vous d’information et magazines reviennent sur le parcours de ce « monument national » et monstre sacré du cinéma. Adieu, « le Magnifique » !
France 2 aménage ainsi ses programmes pour diffuser, notamment lundi et mardi soir, trois de ses films cultes, qui appartiennent au patrimoine cinématographique français.
C à vous sur France 5 dès 19.00
Dans la partie actualité, Anne-Élisabeth Lemoine reçoit :
– Daniel Auteuil, dont Jean-Paul Belmondo était l’icône
– Bernard Murat, réalisateur, qui a fait jouer Jean-Paul Belmondo dans Désiré en 1996
– Michel Drucker, ami de Jean-Paul Belmondo
Soirée spéciale hommage surFrance 2
À 21.05 : L’As des as, un film de Gérard Oury (1982) – Scénario Gérard Oury et Danièle Thompson
Avec Jean-Paul Belmondo, Marie-France Pisier, Rachid Ferrache…
1936, Jo Cavalier, entraîneur national, doit accompagner l’équipe de boxe aux JO de Berlin. Durant le voyage, il prend en charge un enfant de 10 ans poursuivi par la Gestapo.
À 22.55 : Un jour, un destin : Jean-Paul Belmondo, l’enfant terrible, présenté par Laurent Delahousse
Un film d’Agnès Hubschman (2017) – Sur une idée originale de Laurent Delahousse – Production Magnéto Presse
Disponible dès à présent sur la plateforme france.tv
Son nom est une légende du septième art. Jean-Paul Belmondo a tourné près de soixante-quinze films avec les plus grands cinéastes, tenu dans ses bras les plus belles actrices, joué dans une trentaine de pièces de théâtre… Roi du box-office, icône de la Nouvelle Vague, cascadeur hors norme, acteur caméléon capable de passer de Jean-Luc Godard à Gérard Oury, d’À bout de souffle à L’As des as. Sa gouaille sympathique, sa nonchalance pétillante et son style flamboyant ont marqué un demi-siècle de cinéma français. Voici l’histoire d’un jeune homme de bonne famille qui n’a jamais cessé de vouloir plaire à son père.
À 21.05 surFrance 2
Le Professionnel, un film de Georges Lautner (1981) – Scénario Michel Audiard et Georges Lautner
Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Desailly, Robert Hossein…
Issu de l’élite de l'armée française, Joss Beaumont est chargé d'exécuter le président de la Malagawi. Un contre-ordre tombe, la cible est devenue un ami de l’État. Pour l’empêcher de nuire, Beaumont est incarcéré, mais ne tarde pas à s’évader, décidé à mener à bien l’opération, malgré l’opposition de sa hiérarchie.
À 22.55 À bout de souffle, un film de Jean-Luc Godard (1960) – Scénario Jean-Luc Godard et Claude Chabrol
Avec Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo, Daniel Boulanger…
Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre.
L'hommage national à Jean-Paul Belmondo présidé par le Président de la République, Emmanuel Macron, aura lieu jeudi à 16h30 à l'hôtel des Invalides. La rédaction nationale de France Télévisions se mobilise pour faire vivre cette cérémonie d'hommage aux téléspectateurs, en direct sur France 2 et franceinfo canal 27.
À 16.05 sur France 2
Edition spéciale présentée par Julian Bugier accompagné de Nathalie Saint-Cricq, en direct devant l'hôtel des Invalides au plus près du public venant rendre hommage au légendaire Jean-Paul Belmondo.
Les envoyés spéciaux de la rédaction Jean-Baptiste Marteau, Anne Bourse, Benjamin Delombre nous feront vivre la cérémonie de l'intérieur au côté des proches et des membres du gouvernement présents.
Franceinfo canal 27
À 14.00- Naoufel El Kaouafi et Madjid Khiat recueilleront les réactions et témoignages des Français, en direct depuis les Invalides et les rues de Paris.
À 16.00 - édition spéciale présentée par Djamel Mazi, reviendra sur la vie de l’acteur et suivra l’hommage national qui lui sera rendu.
" Stavisky ": un film d'Alain Resnais (1974) - Scénario : Jorge Semprún
Avec : Jean-Paul Belmondo, François Périer, Anny Duperey, Michael Lonsdale
En France, dans les années 1930. Alexandre Stavisky, conseiller financier, est propriétaire d'une écurie, d'un groupe de presse et d'un théâtre. Ses affaires marchent bien, ce qui lui permet de mener une vie agréable, sans souci. Ses quelques démêlés avec la justice ne le troublent pas, car il bénéficie du soutien occulte de nombreux notables et du gouvernement.
Pourtant, un énorme scandale couve ....
Suivi de ... " La Viaccia " (Le Mauvais chemin) dans Le Cinéma de Minuit présenté par Patrick Brion - Un film d'Mauro Bolognini (1961) - Scénario : Vasco Pratolini et Pasquale Festa Campanile
Amerigo quitte sa campagne italienne pour Florence, où il va travailler auprès de son oncle. Son chemin ne tarde pas à croiser celui de la belle Bianca, une prostituée. Mais sa liaison avec la jeune femme lui vaut d'être renvoyé. Amerigo se voit contraint de regagner son village natal. En proie à l'ennui, il reprend bientôt le chemin de Florence et, afin d'être encore plus proche de l'élue de son coeur, il se fait engager dans la maison close où elle officie. La jalousie vient s'en mêler, envenimant leur relation ...
À13.35 sur France 3
" Une chance sur deux " : un film de Patrice Leconte (1998) - Scénario de Patrice Leconte et Serge Frydman
Avec : Jean-Paul Belmondo, Alain Delon et Vanessa Paradis
Les géniteurs potentiels d'une voleuse de voitures font taire leur inimitié et unissent leurs forces pour délivrer leur «petite», enlevée par la mafia russe.
À15.10 sur France 2
Vivement dimanche et Vivement dimanche prochain sur France 2
Rediffusion de l’émission proposée à l’occasion des 80 ans de Jean-Paul Belmondo.
Interview hommage de Jonathan DASSIN à son papa (Ici Paris & Gala)
Le 31/07/2021
Joe est parti subitement ce 20 août 1980 et depuis 41 ans tu nous manques...
Ci-dessous la chanson que j'écoutais en août 1980 sur mon tourne-disques
Ce 21 août 2017, France 3, rend au hommage au chanteur Joe Dassin, avec le documentaire Joe Dassin, le roman de sa vie à 20h50. L' occasion, de revenir sur le destin tragique de cette star de la variété française disparue à l'âge de 41 ans.
Lagon turquoise, sable blanc, le cadre est idyllique. C'est en Polynésie française que Joe Dassin entouré de ses amis, de sa mère Bea, de sa nouvelle compagne Nathalie, et surtout de ses deux fils chéris, est venu tourner la page. Il est arrivé deux jours plus tôt, bien décidé à voir le bout du tunnel. Ses proches sont rassurés : Joe, souffrant déjà d'un ulcère à l'estomac, semble se remettre de son accident cardiaque survenu le 17 juillet. Un malaise qui l'avait obligé à interrompre sa tournée estivale dans le midi de la France. Joe paraissait enfin heureux. Cela faisait si longtemps...
Comme Jacques Brel, il avait trouvé à Tahiti son havre de paix. Là-bas, sa condition de star ne lui pesait pas. Et ce mois d'août, entre parties de billard américain, de golf, et câlins avec Julien, 5 mois, et Jonathan, 18 mois, le chanteur avait bel et bien décidé de profiter des plaisirs simples de son île. En 1973, il y avait même acheté un terrain de vingt hectares à deux cents kilomètres de Papeete, sur l'île de Tahaa, avec l'espoir d'y faire construire un faré, une maison typique. Et ainsi pouvoir vivre d'amour et de tamouré. En attendant, il séjournait dans la résidence d'une amie, perdue au milieu des cocotiers.
Le matin du 20 août 1980, il se lève vers 10 heures. Enfile un pantalon blanc, forcément, et une chemise rouge à fleurs. A 11 h 30, il rejoint ses copains pour un apéro dans un bar de Papeete. Au coeur des discussions, une prochaine randonnée à Rangiroa, un atoll de rêve connu pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Joe s'en réjouit, tout en sirotant un verre de vin blanc. Imprudent, il s'accorde même une cigarette. Présent, un ami médecin le sermonne. Il sourit. Midi, direction le restaurant Chez Michel et Eliane, son préféré. Chacun fait la queue au buffet. Pour Joe, ce sera poisson cru à la tahitienne, riz à la noix de coco, papaye et jus d'ananas. A table, l'ambiance est joyeuse.
Quand soudain, le chanteur se met à transpirer, devient pâle. Une douleur indescriptible lui déchire le visage. Son regard se fige, sa bouche reste ouverte. Joe s'écroule. Un docteur dans la salle tente aussitôt de le réanimer. Son verdict est cruel : "Il n'y a plus d'espoir." Ses amis essayent un dernier massage cardiaque. Plusieurs minutes s' écoulent, il n'y a plus rien à faire. Le cœur de Joe a lâché. Il est 12h30. Joe, à 41 ans, s'en est allé rejoindre dans le ciel son fils Joshua, mort en 1973, à 5 jours à peine ...
A Paris, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, et réveille les vacanciers de leur torpeur estivale. Les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. La rumeur d'une mort par overdose circule. "Non, Joe ne voulait pas en finir avec la vie", dira Claude Lemesle, l'un de ses paroliers. Mais il reconnaîtra que son coeur devait être usé par des abus. Oui, il fumait, buvait dix tasses de café par jour, aimait faire la bringue. Les vingt-quatre heures de vol pour se rendre à Tahiti n'ont pas dû arranger son état de santé. Ses médecins n'ont-ils pas été imprudents de le laisser effectuer un tel périple ? D'autant que, par souci d'économie, le chanteur avait pris un vol avec deux escales. Ereintant.
Joe Dassin, Jeane Manson et Carlos dans "Les aventures de Pearl White"
En tout cas, 1980 avait été éprouvante pour l'interprète des Dalton. Couvert de disques d'or en quinze ans de carrière, il a enregistré deux cents titres, entouré de groupies, le chanteur semblait mal supporter son statut d'idole. Sa santé, surtout, le préoccupait. Avant son infarctus en juillet, il avait déjà eu plusieurs malaises ... Autre sujet de tourment, la fin de son histoire d'amour avec Christine Delvaux, sa seconde épouse, rencontrée en 1970 dans une station de ski, et pour laquelle il avait divorcé de Maryse, sa fidèle assistante qui lui avait ouvert les portes de la chanson. Malgré la naissance de Julien, en mars 1980, Christine a déserté le domicile familial de Feucherolles.
L'heureux événement n'a pas réconcilié les parents. Trois semaines plus tard, Joe avait même demandé le divorce et la garde de ses fils. Pour ce faire, il s'était constitué un épais dossier. Titulaire d'un doctorat d'ethnologie obtenu dans une université du Michigan (Etats-Unis), il s'était mis à étudier la législation française en matière de garde d'enfants. Cette bagarre juridique et les multiples discussions avec Christine l'épuisaient.
Avec elle, il avait vécu, dit-on, trois années de dérive. Physiquement, il en avait gardé des séquelles, il avait changé. Un peu bouffi, fatigué, irritable. En 1978, à Nantes, il donne un concert. Trop saoul, il a un trou de mémoire. Le public le hue. Lui, le gendre idéal, celui-là même qui enchante les soirées des Français dans les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier, semble en avoir assez. En ce début d'été 1980, la justice lui donne raison. Joe obtient la garde de ses deux fils. Et c'est à Tahiti qu'il décide de prendre un nouveau départ. Il avait demandé à son fidèle parolier Claude Lemesle de lui écrire de nouvelles chansons, plus classiques que celle de son dernier album Blue Country, sorti en janvier 1980 et que le public traditionnel de Joe avait quelque peu boudé.
Sa carrière, sa famille, il y tenait. Le destin est cruel... "Ma carcasse, je m'en fiche qu'on la mette à la poubelle", disait-il souvent. Mais c'est au cimetière israélite d' Hollywood que ses parents, le célèbre cinéaste Jules Dassin, sa belle-mère l'actrice Melina Mercouri, sa mère Bea et ses sœurs Julie et Richelle, ont choisi de l'enterrer, le 31 août 1980. Jusqu'au dernier moment, le lieu des obsèques aura été tenu secret. Autour de son cercueil, il n'y aura que la famille. Christine, sa veuve, n'a pas été conviée. Elle aurait aimé rapatrier le corps de Joe en France pour offrir au chanteur une cérémonie digne des plus grands. Jules Dassin lui a rétorqué que Joe était américain ! Né à New York et élevé à Los Angeles, il y reposera loin de ses fans... en paix à jamais
Par Olivier Rajchman
Télé Star : Qu'avez-vous ressentie la première fois que vous avez rencontré, en 1963, Joe Dassin lors d'une soirée costumée chez Eddy Barclay ?
Maryse Grimaldi : Ce qui m'a frappé c'est qu'il était barbu, ce qui était rare, à l'époque, pour un garçon de 25 ans. Au milieu de 2000 personnes, j'ai flashé sur lui d'autant qu'il était déguisé en pirate et portait un maquillage fait par un professionnel qui avait travaillé sur le film de son père, Topkapi. Ce qui est fou, c'est que lui aussi m'avait remarquée et que nous avons passé la soirée, l'un comme l'autre, à chercher des gens pour nous présenter. Finalement, il a réussi à trouver une personne qui me connaissait afin d'établir le contact !
Est-il vrai qu'il vous a définitivement séduite avec une chanson ?
M.G. : C'est-à-dire qu'il m'a invité en week-end quelques jours plus tard et, ayant apporté sa guitare, m'a fait la cour en chantant du folksong !
C'est sa voix chaude qui vous a fait craquer ?
M.G. : Il avait un timbre magnifique, mais son « plus » était son accent gommé. N'oubliez pas que le français n'était pas sa langue maternelle ! Du coup, il était très difficile à imiter. Patrick Sébastien s'y est essayé, sans y parvenir totalement.
Lorsque vous avez commencé à vivre ensemble, était-il ouvert à l'idée de devenir chanteur ?
M.G. : Non, il n'y avait jamais pensé ! Il chantait naturellement, chez lui, avec des copains. Mais quand une première proposition de contrat lui a été faite, Joe a commencé par refuser. J'étais d'accord avec lui, d'ailleurs... Pendant six mois, la maison de disques est revenue à la charge. CBS a dû écouter sa première bande en janvier 1964, et son premier single est sorti en mars 1965. Ça vous donne une idée du délai de réflexion !
Que voulait-il faire ? Être romancier, comme lorsqu'il écrivait des nouvelles pendant ses années d'université ?
M.G. : Absolument, il souhaitait écrire. Et, plus certainement, travailler dans le cinéma. Comme scénariste ou metteur en scène. Il avait même fait l'acteur pour son père, Jules Dassin...
Le déclic pour la musique est venu quand ?
M.G. : Pas immédiatement. Il a enregistré son premier disque fin 1964 et l'a trouvé mauvais. Le deuxième, quelques mois plus tard, était pire encore ! Il a songé à s'arrêter et c'est à ce moment que sont arrivés Jacques Souplet, le nouveau patron de CBS France, et le producteur Jacques Plait. Grâce à eux tout a changé, et Joe est devenu un professionnel.
Croyiez-vous en lui à cette époque ?
M.G. : J'adorais sa voix. Mais, au début, la chanson française n'était pas une passion pour moi, à part des classiques comme Brel ou Brassens. Cela dit, je percevais son potentiel et l'ai, bien sûr, encouragé ! Reste que c'est Jacques Plait qui a créé le ‘personnage' Dassin et a contribué à faire sa carrière...
Vous minimisez votre rôle, vous qui avez apporté sa première bande à CBS...
M.G. : Ce que j'ai fait, c'est dix ans de tournées avec Joe. C'est vrai que j'étais présente lorsqu'il choisissait les chansons, puis quand il les enregistrait. En outre, je pense qu'il avait une confiance totale en moi. Alors, oui, j'ai suivi sa carrière et j'y ai participé.
A part Georges Brassens, quel artiste français Joe Dassin admirait-il ?
M.G. : Bobby Lapointe ! Il en était fou. Au point de le prendre en première partie, quand il a fait sa première tournée en tant que vedette. C'était un plaisir pour Joe comme pour moi...
On sent que votre mari se faisait une haute idée de sa mission de créateur de chansons, même si celles-ci devaient apporter de la légèreté aux gens...
M.G. : Non, je pense plutôt qu'il était conscient de bien faire, d'être professionnel et honnête dans son travail. Maintenant, le doute, tous les artistes l'ont. Quand il sortait du studio d'enregistrement à 3-4h du matin, et qu'on en discutait, Joe pensait qu'il n'avait pas été bon et que ses chansons n'allaient pas marcher. Mais c'était normal comme réaction...
Vous ne l'avez jamais vu sortir d'un enregistrement content de lui ?
M.G. : Sûrement l'était-il parfois, intérieurement. Mais il ne me l'a jamais dit. Ça n'était pas dans son caractère.
Le vrai succès est arrivé, en mai 68, avec "Siffler sur la colline"...
M.G. : C'est vrai. Après ça, 1969 et 1970 ont été de grandes années !
Comment l'a-t-il vécu ?
M.G. : Il était hyper-heureux, et moi avec ! Mais il n'a pas eu la grosse tête et nous avons continué à vivre de la même façon. Alors c'est vrai qu'il surveillait ses ventes, mais il n'était pas dans le star-system. Après les spectacles, il ne trainait pas ; on rentrait tout de suite...
La contrepartie n'était-elle pas une certaine froideur à l'égard des fans ?
M.G. : Quand ça se présentait, il était très aimable. Mais il ne recherchait pas forcément ça. Il ressentait cette adulation comme dégradante. Pas pour lui, mais pour les gens ! Il trouvait qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Il était très content qu'on achète ses disques et qu'on remplisse les salles, mais le reste ne l'intéressait pas. Il n'était jamais aussi heureux qu'à l'étranger, sans « surveillance » de nos faits et gestes...
Vous-même étiez extrêmement discrète !...
M.G. : J'étais déjà 24/24h avec lui, je n'allais pas en plus me mettre en avant ! Je n'étais pas une artiste ; je n'avais rien à vendre. Je ne me cachais nulle part, ni de personne. Je faisais juste partie de sa vie privée. Dès qu'un photographe nous pistait, on le sentait ! Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage. Joe d'ailleurs faisait très peu d'interviews...
Parce qu'il refusait de parler de son intimité ?
M.G. : Tout à fait. Il ne demandait rien à la presse et le payait en retour.
Fréquentait-il des collègues artistes ?
M.G. : Non, à part Carlos et, un peu, Michel Fugain. Mais quand on faisait des dîners chez nous, c'était auprès de la famille ou d'amis qui n'étaient pas du métier. Joe avait, notamment, gardé ses deux copains d'université, Bernard et Alain.
Quel était son caractère au quotidien ?
M.G. : Il était très slave. Du genre dépressif qui, dans la demi-heure qui suivait, me prenait dans ses bras pour danser ! Et puis, il avait aussi beaucoup d'humour...
Avant L'été indien, en 1975, il a connu un creux de la vague ?
M.G. : C'est vrai. Entre 1972 et 1974, Il a vendu moins de disques, mais restait présent à la télé. Et puis est arrivé l'Eté indien. Ce qui lui a fait le plus plaisir, c'était d'avoir le tube de l'été dont il rêvait depuis dix ans ! Dès qu'on a entendu la mélodie, on s'est dit que l'on tenait quelque chose. Le disque a été enregistré très rapidement, d'ailleurs...
Cette époque marque la fin de votre couple. Vous aviez, deux ans auparavant, perdu un bébé, peu après sa naissance...
M.G. : Ce fut traumatisant. Tout allait bien et, pour la première fois, la vie nous refusait quelque chose. Cette perte n'a pourtant rien à voir avec la rupture de notre couple qui s'est dissout en 1976, avant que nous divorcions en 1977. Mais la séparation fait partie de la vie d'un couple. Il y a eu un moment où Joe a voulu autre chose. C'est très humain...
Même si cela a impliqué pour lui une vie débridée ; les nuits en boîte, l'alcool, la drogue ?
M.G. : Il est certes parti dans une autre direction qui n'était pas un bon choix ; il a brûlé la chandelle, tiré la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Je me souviens lui avoir dit, au moment de notre séparation, que s'il continuait ainsi il ne serait plus de ce monde dans cinq ans... Mais c'était son choix. Et je le respecte. Joe reste l'homme de ma vie et la seule preuve d'amour, c'est de comprendre les gens. A un moment, il a voulu que j'ouvre la porte pour qu'il puisse s'envoler...
Vous n'êtes pas plus vindicative à l'égard de celle qui l'a accompagné dans cette voie, Christine Delvaux, devenue la seconde Mme Dassin...
M.G. : Pourquoi serais-je agressive ? J'espère juste qu'il a été heureux dans cette relation, parce qu'il a payé l'addition très chère. Quant à moi, j'ai vécu treize années hyper-heureuses avec Joe, sans nuages, ni engueulades. Après, quand les choses changent, il faut en tirer les conséquences...
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
M.G. : Deux mois avant sa mort. Il était en plein marasme, en plein divorce, dans un état tragique. Mais nous avons pu remettre les pendules à l'heure. Et c'est bien...
Propos recueillis par Olivier Rajchman
Mort de Joe Dassin : le bel hommage de Johnny Hallyday à son ami disparu voilà 35 ans [Photos]
Par Thomas Janua
Johnny Hallyday a rendu sur les réseaux sociaux un hommage simple et très beau à son ami Joe Dassin, disparu voilà 35 ans.
Joe Dassin est mort d'un infarctus voilà 35 ans, le 20 août 1980 à Papeete. Le disparu avait 41 ans. Une grande star qui l'a bien connu, Johnny Hallyday a profité des réseaux sociaux Instagram et Twitter pour publier une photo émouvante du début des années 70 où il patientait, aux côtés de Joe Dassin à Saint Barth. Pas de trémolo ou de texte hommage : Johnny donne juste l'essentiel : "St Barth 1972" et touche au cœur les fans du disparu.
Au moment de sa disparition, Joe Dassin peinait à se remettre d'une épuisante tournée estivale et s'inquiétait à propos de l'intense bataille juridique à venir avec son ex-femme Christine, épousée en 1978. L'objectif pour le chanteur était de préserver la garde de ses deux fils, Jonathan et Julien, respectivement âgés de 1 an et demi et 5 mois.
Le chanteur est mort au beau milieu du déjeuner, à 12 h 30 dans un restaurant où tablaient avec lui Jonathan et Julien. Après la disparition de leur père, les deux garçons seront élevés par leur mère, dans une maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines. Jonathan, 36 ans aujourd'hui, raconte au Nouvel Observateur sa difficulté à faire découvrir sa musique.
Joe Dassin vu par son fils, 35 ans après sa mort
Sophie Delassein
"L'Obs" a rencontré Jonathan, l'un des fils chéris de Joe Dassin, mort il y a 35 ans. Lui aussi s'est mis à la musique.
"Qu’est-ce qui m’arrive ?", se demande-t-il à voix haute. Il est 12h30, ce 20 août 1980, Joe Dassin déjeune au restaurant "Chez Michel et Eliane", rue Jeanne d’Arc à Papeete, où il a ses habitudes. Autour de lui, il y a ses deux fils, Jonathan (1an et demi) et Julien (5 mois), sa mère, la violoniste Béatrice Launer, son ami et parolier Claude Lemesle. Il semble bien, il semble heureux. La fleur aux dents, comme dans sa chanson.
Ce déjeuner à Tahiti, c’est un peu sa récompense, Dieu sait qu’il a tant et tant attendu ce moment. Il le vit comme un tournant dans sa vie, lui qui vient de passer des mois éprouvants émotionnellement et physiquement. Dassin contre Dassin : la guerre contre Christine, épousée en secondes noces le 14 janvier 1978, est déclarée.
Le divorce viendra en son temps, pense-t-il, l’enjeu, la priorité, est d’obtenir la garde de Jonathan et de Julien. Dans une vie antérieure, quand il était marié à Maryse Massiera, le couple avait perdu un bébé de 5 jours, Joshua. Traumatisé à jamais, il veut voir grandir ses fils. Absolument, passionnément. C’est son nouveau projet de vie, sa carrière d’étoile de la chanson passera désormais au second plan.
En août 1979. (Christian Pinson / Sipa)
Avant de s’envoler pour ce voyage charnière à Tahiti, et même si le cœur n’y était pas tout à fait, il est monté sur scène pour une tournée d’été. Tout de blanc vêtu, il s’est montré tel que son public l’aimait, lui le pilier des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, le bon client de Danielle Gilbert, de Michel Drucker.
Il est monté sur scène et il a enchainé ses tubes : "Et si tu m’existais pas", "Cécilia", "L’Amérique", "Les Champs-Elysées", "A toi", "Le petit pain au chocolat", "L’été indien". Il a souri, a attaqué ses chansons avec ce mélange de force et de tendresse qui fait son succès. Il s’est tenu droit, du moins il a essayé.
Ce long voyage jusqu’à Papeete n’est pas une bonne idée. Le trajet est long, déraisonnable, une folie, de l’inconscience brute. Il n’est pas en état de le faire et il ne peut l’ignorer. Les médecins et ses amis le lui ont répété mille fois. Il n’a rien voulu entendre. Déraisonnable et dangereux, quand on sait qu’un mois plus tôt... Un mois plus tôt, sa tournée d’été passait par Cannes. Ce soir-là, Joe Dassin n’a fait qu’essayer de chanter, jusqu’au moment où il a vacillé, et a dû quitter la scène au beau milieu d’une chanson. Il part, revient, repart. Définitivement. Le cœur commence à lâcher, le médecin pompier le contraint à l’hospitalisation. Il passe une semaine en soins intensifs à l’Hôpital Américain de Neuilly.
Il n’a toujours qu’un seul but : se mettre au vert pour s’occuper de ses enfants loin des feux de la rampe. Il songe à passer plus de temps dans son Amérique natale et à Tahiti, son île d’adoption. Nous sommes au mois de juillet. Et il part. Mais, déjà, lors de l’escale réglementaire à Los Angeles, il est victime d’un nouvel infarctus.
Il est 12h30, ce 20 août, Joe Dassin a 41 ans. Au beau milieu du déjeuner, il lâche "Qu’est-ce qui m’arrive ?" et il tombe. C’est fini la gloire et c’est fini la famille, tous les projets fichus, cette nouvelle vie qu’il appelait de ses vœux, et son ambition primordiale : s’occuper de ses deux fils et s’émerveiller de les voir dessiner leurs premiers accords de guitare. Ça ne se fera pas, il faut que les vivants l’intègrent, l’acceptent, survivent à cette injustice. Au chagrin.
Les enfants, surtout. Jonathan et Julien, les fils chéris de Joe Dassin. S’ils ont du mal à parler de leur père, c’est qu’ils ne l’ont pas connu, n’ont pas de souvenirs avec lui. Un père célèbre, hyper populaire, qu’ils sont les seuls à ne pas connaître. Jonathan Dassin a les mêmes initiales que son père, un air de famille flagrant, émouvant, et quand il chante, on entend parfois les intonations de cette voix familière qui a fait chanter la France des années 1960 et 1970.
Jonathan Dassin a sorti un premier album auto-produit il y a deux ans ; il est dans l’attente d’en faire paraître un deuxième prochainement. Il prend son temps, tente de nouer des contacts, de trouver des soutiens. A 36 ans, il n’a ni l’outrecuidance ni les réseaux des "fils de". Il raconte :
Jonathan Dassin en 2013. (PJB / Sipa)
A 36 ans, Jonathan Dassin mène une double carrière : développer ses projets musicaux personnels et gérer le catalogue de son défunt père au côté de Julien, son petit frère. A chaque commémoration du 20 août 1980, tous les cinq ans, les dix ans, les quinze ans, il leur faut imaginer un concept pour raviver la flamme et que vivent les chansons : une intégrale, un best of, un spectacle, un documentaire, pourquoi pas un biopic.
Mais qui est Joe pour Jonathan ? Il en parle à la fois avec émotion et distance, tant d’années ont passé depuis l’été meurtrier, depuis le déjeuner fatal de Papeete.
Jonathan a ainsi grandi, dans l’absence et le fantasme, mais pas tout à fait comme les autres orphelins, justement parce que beaucoup de gens le connaissent mieux que lui, comme il dit.
Après la disparition prématurée et tragique de Joe Dassin, c’est leur mère, Christine, qui a repris ses droits sur les deux petits garçons. Elle les a élevés, seule, dans la grande maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines, à Feucherolles. Juifs par leur père qui les avait circoncis à la naissance, Christine les fait baptiser. Les liens avec la famille Dassin ne sont pas rompus pour autant. Au contraire. Depuis la Grèce où il vit avec Mélina Mercouri, Jules Dassin, le cinéaste de "Jamais le dimanche" et "Du rififi chez les hommes", veille sur ses petits-fils jusqu’au bout – il mourra à l’âge de 97 ans. Jonathan Dassin poursuit :
Une femme de tempérament, Christine en est une autre. Dans les livres et les documentaires, elle est souvent décrite comme celle qui, entre les disputes et toutes sortes d’excès, précipita la mort de Joe Dassin. Son fils est blessé :
Mais, assez vite, dans la maison de Feugerolles, un autre drame se trame : Jonathan n’a que 16 ans quand Christine disparaît à son tour – la maintenance de la maison est assurée par un couple de Yougoslaves. Il est le premier à quitter les lieux, Julien attendra que la bâtisse soit vendue.
Jonathan n’a pas tardé à arrêter ses études pour s’engager dans une carrière de musicien. Il a continué à prendre des cours de trompettes, de piano, de solfège. Il a monté des groupes, jusqu’au moment où il s’est lancé en solitaire, en novembre 2013. Non sans difficultés…
Sophie Delassein
Il se marie à Cotignac dans le VAR avec Christine
Par Olivier Rajchman
C'est le témoignage-choc de la semaine. Celui de l'ex-flic René-Georges Querry qui, dans un chapitre de son livre "De Mesrine à DSK" (Editions JC Gawsewitch), évoque une anecdote qu'on pouvait imaginer sans qu'elle ait été, jusqu'alors, racontée. Elle concerne un chanteur immensément populaire : Joe Dassin. Entre...
1977 et 1980, l'auteur-compositeur-interprète des "Champs-Elysées" et de "l'Eté indien" a plongé dans l'enfer des drogues dures. Une pratique qui a modifié son comportement -il devenait souvent difficile avec les autres et ingérable, en dépit de son grand professionnalisme- et a probablement précipité sa mort, d'une crise cardiaque, en août 1980.
Déjà, en 1977, Joe et son épouse, Christine Delvaux, avaient été interpellés par la police en possession de 20 grammes de cocaïne. La star avait alors déclaré à la presse : "Je ne me drogue pas". Sans vraiment convaincre... Querry, de son côté, rapporte dans son livre avoir arrêté le chanteur alors que ce dernier détenait une quantité impressionnante de 200 grammes de coke!
La scène a lieu alors que Dassin vient de se fournir chez son dealer. Il est accompagné d'une amie : "L'interpellation se passe dans le calme. Je me dis : "Ce n'est pas possible que ce type prenne de la came". Je le vois dans cet endroit presque minable (...) On l'emmène au 36 quai des Orfèvres. Il ne proteste pas. Sa copine se défend un peu. On l'emmène dans une pièce pour la fouiller. "Pas la peine !", elle sort de sa culotte 200 grammes de cocaïne. Lui : "Oui, je reconnais, c'est pour ma consommation personnelle".
Inculpé pour possession de drogue, Joe Dassin n'en voulut pas à Querry... au point de l'inviter à déjeuner.
Il faut dire que le flic avait su rester discret et que la presse de l'époque fermait volontiers les yeux sur ce genre d'affaires. Dassin, lui, malgré sa grande intelligence, ses nombreux dons, les exigences nouvelles de sa paternité (il eut deux fils en 1978 et 1980) et l'amour de son public ne s'en est pas remis. Un vrai gâchis...
Photo : France 3 (c)
ci dessous le lien vers les article sur Joe Dassin
La Sélection Best Of 3 CD
à paraître le 12 août 2016
Avec Les Champs-Élysées, L'été indien, Et si tu n'existais pas, À toi, Siffler sur la colline...
Éditeur : Sony
EAN commerce : 0888751008625
Date sortie / parution : Disponible le 12/08/2016
sortie en presse dans closer Hors Série
et dans Destins Brisés France Dimanche (8 pages sur Joe)
discographie
Jonathan Dassin fait perdurer le souvenir de son père, Joe Dassin, icône de la chanson française. Devenu orphelin adolescent, il a depuis fondé sa propre famille. Le chanteur n'a désormais qu'un seul souhait, vivre le plus longtemps possible...
Jonathan Dassin n'a pas connu son père Joe Dassin, mort avant ses 2 ans. Il était encore adolescent lors du décès de sa mère, Christine Delvaux. Depuis ces deux tragédies, le chanteur est à son tour devenu parent. Il n'a qu'un seul souhait pour ses enfants : "vivre le plus longtemps possible" !
Jonathan Dassin s'est entretenu avec le magazine Gala. Le chanteur de 42 ans a raconté son enfance passée sans son papa Joe Dassin (mort le 20 août 1980 des suites d'un infarctus du myocarde, à l'âge de 41 ans), le souvenir de ce dernier et l'impact de sa musique. Jonathan a aussi évoqué sa mère Christine Delvaux, décédée d'une crise d'asthme à 46 ans, le 5 décembre 1995.
Jonathan est devenu orphelin à 16 ans. Il a depuis fondé sa propre famille, en accueillant deux enfants, Jana et Jahlil (11 et 5 ans), nés de sa relation avec Samira. Ces naissances ont-elle réveillé la douleur causée par l'absence de ses propres parents ? "Ça ne m'a pas ramené à ma propre histoire, répond Jonathan Dassin. En revanche, j'ai envie de vivre le plus longtemps possible pour mes enfants."
Même s'il n'a pas vraiment connu son père, celui-ci a une place importante dans la vie de son fils, ainsi que celle de sa petite famille. "On a grandi dans la maison de Feucherolles [dans les Yvelines, ndlr], qu'il avait fait construire. Tout faisait référence à lui, confie Jonathan à Gala. On regardait les émissions qui lui étaient consacrées, et les films de famille, les diapositives... Cela ne m'inspirait aucune émotion particulière, sinon l'envie de découvrir son histoire. En revanche, j'ai été très touché le 14-Juillet dernier lorsque, pendant le défilé militaire, la fanfare a repris Les Champs-Élysées. Cette chanson est un monument, comme l'Arc de triomphe ! J'étais très fier ce jour-là, mon père le mérite."
Il ajoute, concernant ses enfants : "Ils le connaissent, c'est quelqu'un d'important pour eux, mais on ne fait pas la messe autour du grand-père", explique Jonathan.
Devenu artiste à son tour, Jonathan Dassin fait perdurer le souvenir de son papa, icône de la chanson française. Il qualifie tout de même son patronyme de "lame à double tranchant". "J'ai déjà entendu des remarques désobligeantes sur mon nom et ça m'a parfois desservi. Mais il suscite aussi une certaine bienveillance qui m'a beaucoup apporté", précise-t-il.
Toutefois, la possibilité d'un nom de scène a vite été écarté : "J'y ai souvent pensé, encore dernièrement. Mais je suis fier de mon père, de mon grand-père [le réalisateur Jules Dassin, ndlr]. Il y a une tradition artistique dans la famille et je veux m'y inscrire."
Gianni Nazzaro hommage (décédé le 27 juillet 2021)
Le 29/07/2021
Gianni Nazzaro, chanteur et acteur qui avec ses chansons romantiques marquait un trait de la musique pop des années 70, est décédé aujourd’hui à la polyclinique Gemelli de Rome, des suites d’une tumeur pulmonaire, à l’âge de 72 ans. La nouvelle de la disparition a été donnée à Adnkronos par sa compagne, Nada Ovcina, qui était également son agent et son bureau de presse.
Il est né Giovanni Nazzaro à Naples le 27 octobre 1948. Ses débuts artistiques ont eu lieu en 1965, sous le pseudonyme de Buddy, imitant avec succès les voix de Bobby Solo, Adriano Celentano, Gianni Morandi et d’autres artistes dans des enregistrements secondaires. En 1968, un Un disque pour l’été avec la chanson Seulement nous. Il remporte le Festival du Film de Naples 1970 avec Il m’a appelé amour, et se classe premier dans Un disque pour l’été 1972 avec Comme elle est belle, peut-être son plus grand succès, et deux ans plus tard avec C’est l’amour.
Parmi les succès de Nazzaro, concentrés surtout dans les années soixante-dix, figurent L’amour est une colombe (1970), Cristaux blancs sereins (1971), Je ne veux jamais tomber amoureux (1972), Mon chemin (1974, écrit par Claudio Baglioni et Antonio Coggio), tous présentés au Festival de Sanremo, et Au fond de l’âme.
Il avait fait la croisière Italienne Age tendre avec Claude Barzotti en mars 2014
Claude Barzotti avait composé la face B "La solitude" du 45 Un Arrivederci
Claude lors d'un concert à Marseille au Tempo le 22 septembre 1995 parle de Gianni Nazzaro car l'orchestre avait joué la chanson "LA SOLITUDE" que Claude Barzotti avait composé pour Gianni en 1978...
écoutez l'extrait vidéo ci dessous
45 T IBACH Records 60054 France 1978 GIANNI NAZZARO : Un Arrivederci / La Solitude. Suite à une erreur dans l'orthographe du nom du chanteur sur la pochette du disque, celui-ci prend de la valeur pour les collectionneurs.(NAZZARO et non NAZARRO).
Ricky FOX est décédé le 2 mai 2021
Le 14/05/2021
BELGIQUE
Claude Barzotti avait composé pour Ricky Fox en 1982
Personne ne m’aime (Claude Barzotti - Armath - Anne-Marie Gaspard)1982
a annoncé dimanche un proche de la famille à Belga. Il était un animateur historique de Radio Contact dans les années 1980.
Ricky Fox est né le 2 mars 1957 à Uccle. Il débute en radio en 1980, lors de la création de la radio libre Radio Contact.
Il a également animé l’émission de télévision de variétés «Chansons à la carte» diffusée le dimanche par la RTBF.
De 1983 jusqu’en 1988, il est directeur des programmes et de l’antenne de Radio Contact.
Il quitte alors la radio libre pour, notamment, collaborer avec des agences de pubs et animer des spectacles.
Il présente également des émissions sur RFM.
Devenu responsable de la radio Contact + en 2005, le groupe Contact le licencie en 2006,
avant de le remettre sur antenne et de mettre définitivement fin à son contrat en 2007.
Il a pris le bateau pirate pour aller rejoindre les étoiles. Ricky Fox, connu pour être l'animateur historique de Radio Contact, nous a quitté ce 1er mai 2021. On se souviendra aussi de lui comme animateur de l'émission mythique de la RTB : "Chanson à la carte". En 1981, il enregistre un premier 45T : "Le petit poucet" et en face B : "Le bateau pirate". La chanson est écrite par Armath, Claude Barzotti et Anne-Marie Gaspard. De là-haut, il s'organise déjà pour animer une nouvelle émission de radio...
Le 02/05/2021
Tu nous as quitté le 2 mai 2014 et tu nous manques...
Ci-dessous deux belles chansons de Claude Barzotti
Hommage à Martine de St Gilles (30)
Le 21/04/2021
Je suis catastrophé par le disparition d'une très belle personne...
avec qui on a partagé de bon moments tous ensemble lors des spectacles de Claude Barzotti.
ci-dessous cliquez sur la photo pour voir la vidéo souvenir de l'enregistrement de l'émission jamais diffusée..
Toutes mes condoléances à la famille .
Nous garderons au fond de notre coeur ta bonne humeur et tes fous rires...
5ème anniversaire d'une belle étoile qui brille dans le ciel ma Baby Jane
Le 31/03/2021
Je sais que tu es là haut, là haut et que tu brilles au milieu du ciel étoilé
je t'envoie toutes mes pensées...
en ce jour très particulier pour moi puisque c'est aussi mon anniversaire...
et c'est le Week-end de Pâques également
Retrouvez ci-dessous la première vidéo publiée en avril 2016
(autre article cliquez sur la photo ci-dessous)
Pour ton premier anniversaire auprès des étoiles voici un montage vidéos photos sur des extraits de chansons...
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé . Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours. J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message: Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans". Gérard Darmon "T'en va pas" Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves" Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini" C Jérome "Si tu me laisses" Claude Michel "Je m'ennuie de toi" Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur" Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Le 31/10/2020
Sean Connery, acteur de « James Bond », est décédé à l'âge de 90 ans
Sean Connery avait été le premier acteur à incarner James Bond au cinéma et il a joué dans plus d'une soixantaine de films.
dont Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989)
Il n’était pas encore une vedette lorsqu’il enfila le costume de James Bond pour la première fois au cinéma. A l’âge de 90 ans, l’acteur écossais Sean Connery est décédé, selon des informations de BBC News, citant sa famille. Figure de la saga 007, le comédien avait interprété le rôle de l’espion à sept reprises. On avait pu le voir dans les films James Bond 007 contre Dr No en 1962, Bon baisers de Russie en 1963, Goldfinger en 1964, Opération Tonnerre en 1965, On ne vit que deux fois en 1967, Les diamants sont éternels en 1971 et Jamais plus jamais en 1983.
L’acteur a connu une longue carrière couronnée de nombreux prix dont un Oscar, deux Bafta et trois Golden Globes. A 80 ans passés, il continuait à incarner un certain idéal masculin, du genre viril, mû par un irrésistible charisme, un détachement cynique derrière ses sourcils en accent circonflexe et une voix délicieusement rocailleuse.
Archétype du « mâle apha », il fut élu homme le plus sexy de la planète à 59 ans. Un tombeur, en quelque sorte, à l’image de James Bond, ce personnage qui lui collera à la peau pour l’éternité. Mais avant de siroter des vodka-martini aux bars des plus somptueux casinos et de conquérir les plus belles femmes dans le rôle de 007, Sean Connery a d’abord cherché à fuir sa condition, particulièrement modeste.
« Mon nom est Bond. James Bond. » C’est bien Sean Connery qui prononce ces mots pour la première fois au cinéma. Mais il n’était pas que l’espion le plus connu du monde. Au fil de ses cinquante années de carrière, l’acteur décédé à l’âge de 90 ans a dilué son accent écossais à travers les 64 films dans lesquels il est apparu.
Pas de printemps pour Marnie (1964)
Dans l’un des films les plus cruels d’Alfred Hitchcock, Sean Connery – qui échappe ainsi à son personnage de 007 – incarne un riche éditeur qui tombe amoureux d’une jeune secrétaire cleptomane et frigide (Tippie Hedren). Le maître du suspense semble fasciné par Sean Connery et sa virilité presque caricaturale, sa manière obsessionnelle de protéger celle qui deviendra sa femme et la découverte de toutes ses psychoses qui l’effraient et l’excitent.
Le nom de la rose (1986)
Sean Connery, alors en période de disgrâce, était loin d’être le premier choix de Jean-Jacques Annaud pour incarner le rôle principal du moine Guillaume de Baskerville. Mais le réalisateur français raconte avoir eu « la chair de poule » lorsque l’Ecossais a commencé à lire le script et il l’engage contre l’avis de son agent qui le taxe de « vieux ringard ». Umberto Eco, l’auteur italien du Nom de la rose, avait les mêmes appréhensions. « Ce que tu as réussi le mieux, c’est ce que je craignais le plus. Sean Connery est formidable », dira-t-il à Jean-Jacques Annaud. Le rôle a valu un Bafta du meilleur acteur à l’Ecossais.
Les Incorruptibles (1988)
Le chef-d’œuvre de Brian De Palma sur la pègre à l’époque de la prohibition vaudra un Oscar et un Golden Globe à Sean Connery (meilleur acteur dans un second rôle) et le titre du « pire accent au cinéma de tous les temps. » Sean Connery, en vieux flic qui connaît bien le monde des truands, vole la vedette au jeune Kevin Costner face au grand Robert de Niro en Al Capone inattaquable.
Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989)
En 1989, Steven Spielberg a l’idée de réunir Harrison Ford et Sean Connery dans un formidable duo d’acteurs qui fera un triomphe. Sean Connery incarne avec malice et élégance un médiéviste farfelu mystérieusement disparu que son fils, l’aventurier Indiana Jones, va tenter de retrouver. En 2008, alors que Sean Connery était à la retraite depuis cinq ans, il refusa de rejouer son rôle dans le quatrième volet de la série Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, le jugeant trop anecdotique.
Famille et Ecosse, les deux priorités de sa vie
« Né dans la pauvreté abjecte des faubourgs d’Edimbourg, son rêve unique et primaire consiste à s’échapper. C’est la pauvreté qui a mis Sean Connery en route », souligne l’un de ses biographes, Michael Feeney Callan.
Il quitte l’école tôt et s’engage à 16 ans dans la Marine. L’expérience s’achève sur les quais de Portsmouth où il perfectionne ses passe-temps favoris : football (il est doué au point de se voir offrir un contrat par Manchester United), boxe et filles. C’est de cette époque que datent ses deux tatouages – « Mum and dad » et « Scotland forever » – sur l’avant-bras droit. Famille et Ecosse, les deux priorités de sa vie.
La troisième place du concours Mister Univers 1950
Rendu à la vie civile au bout de trois ans après un ulcère, il enchaîne les petits boulots : maître-nageur, maçon, routier mais aussi livreur de charbon, garde du corps et polisseur de cercueil. « Pour plaire aux filles », il se lance dans le culturisme et termine troisième au concours de Mister Univers 1950. Son 1m88 et son charme vont devenir son passeport pour la gloire. Il a 27 ans quand, repéré dans un téléfilm pour la BBC, il signe avec la 20th Century Fox.
Invité à passer un essai pour l’adaptation d’un roman d’espionnage, il refuse net. « Vous me prenez comme je suis ou vous ne me prenez pas ». Le bluff paye, et le rôle de 007 dans Dr No en 1962 lui revient pour 16.000 dollars. Succès immédiat, il va incarner à six reprises (sans compter le non-officiel Jamais plus jamais) l’agent secret qui fera fantasmer des hordes de jeunes filles et rêver les garçons.
Une popularité jamais démentie
Propulsé star internationale, Sean Connery tourne dès lors avec les plus grands, en conservant en toute circonstance son accent écossais. Il gagne un Oscar avec Les Incorruptibles et interprète de plus en plus des rôles de père spirituel, dans Highlander, Le nom de la rose ou Indiana Jones et la dernière croisade.
Le tout en devenant au fil des années « plus séduisant que jamais », comme le souligne le spécialiste du cinéma Christian Dureau. En 1989, le magazine People le consacré « homme vivant le plus sexy », alors qu’il va allègrement sur ses 60 ans. Sa popularité ne sera jamais démentie : en 2013, il est élu acteur britannique préféré des Américains, dix ans après sa « retraite » au bout de 64 films.
Un dernier exil avec sa Française de femme
« En exil » en Espagne ou aux Bahamas (pour des raisons fiscales), il a vécu ces dernières années à New York avec sa deuxième femme, la portraitiste française Micheline Roquebrune, rencontrée sur les greens de golf et aussitôt épousée, en 1975.
« Comme elle ne parlait pas anglais et que je ne parlais pas français, il y avait peu de chances qu’on sombre dans des discussions ennuyeuses. C’est pourquoi on a convolé si rapidement », plaisantait Sean Connery, marié une première fois à une actrice australienne, Diane Cilento, avec laquelle il a eu un fils, Jason, né en 1963.
Annoncé comme mort dès 1993 par des agences de presses australiennes et japonaises, il a fini par rendre les armes samedi à 90 ans. Car il est vrai : « On ne vit que deux fois ».
Une étoile brille dans le ciel "ANNIE CORDY"
Le 04/09/2020
ACTUALITÉ
06/09/2020
CLAUDE BARZOTTI
« J’ai fait au moins 150 galas avec elle, assure Claude Barzotti, alors évidemment que je suis secoué par sa mort… »
Le « Rital » entretenait avec la Bruxelloise une relation d’amitié solide et durable, c’est une certitude. « Elle ne m’a jamais appelé que Barzo, raconte Claude. Et sa façon de me demander des chansons était disons assez particulière. Je te préviens, Barzo, me disait-elle, j’ai besoin de deux chansons pour mon album… Moi, je lui rétorquais : Oui, Annie, mais sur quoi, qu’est-ce que tu veux faire ? Invariablement, elle me répondait : Ça, c’est à toi de voir, tu te démerdes, Barzo ! Au total, je dois lui avoir composé 6 ou 7 chansons dont certaines écrites très vite en une heure à peine… Mais elle se les appropriait et en était fière ! Moi, je n’en retire aucun mérite, les chansons, souvent je n’ai qu’à lire le texte d’Anne-Marie Gaspard et la musique me vient toute seule comme ça très vite sans effort. Heureusement d’ailleurs, parce qu’en réalité, je ne sais rien faire d’autre dans la vie ! »
La plupart des titres qu’il a composés, Claude Barzotti a l’honnêteté de dire qu’ils sont à peu près oubliés de tout le monde, lui le premier ! « C’est vrai que je ne pourrais même plus les citer, mais il reste le souvenir de notre complicité. Elle m’a emmené six ou sept fois chez elle dans sa maison de campagne… »
Et puis, il y a quand même ces « Trois notes de musique » où Barzo, par l’intermédiaire de sa parolière, faisait chanter à Annie : « Moi, je ne fais que des chansons, je ne donne pas de leçons. »
Ce qui sonne quand même fort comme une authentique déclaration d’intention de la part d’une artiste qui n’a jamais eu d’autre prétention que de divertir, d’amuser et d’émouvoir…
AURÉLIE URBAIN
L’annonce n’a laissé personne insensible ce vendredi soir : Annie Cordy s’est éteinte à 92 ans. L’artiste belge avait notamment préparé l’un de ses albums dans notre région, en 2014. Elle a travaillé durant près de 10 ans avec Christophe Delporte, musicien de Jurbise. Il était même devenu son « chef d’orchestre » en produisant son album. Il revient pour nous sur ses années passées aux côtés d’une grande dame.
Christophe Delporte, musicien, a travaillé durant de nombreuses années avec Annie Cordy, sur scène et en studio. Le Jurbisien avait même produit son dernier album « Annie Cordy chante Noël ».
« Elle a eu une carrière bien remplie, puis elle a pris une retraite bien méritée. Elle est partie à Cannes pour se reposer. Je l’ai encore vue il y a un mois, en vacances. Elle allait très bien. Mais à 92 ans, on ne donne plus de concerts ! Je sais qu’elle avait encore des projets de feuilletons, etc. Mais plus tranquilles, pas sur scène. On croyait tous qu’elle serait centenaire, personne ne s’y attendait. C’est assez hallucinant de voir quelqu’un de 92 ans qui a encore ses facultés physiques et intellectuelles intactes. C’est magnifique pour une artiste de son calibre de partir en étant bien », commente Christophe Delporte.
Ribambelle de stars
Il se remémore avec nostalgie ses années passées sur scène avec Annie Cordy : « Avec elle, j’ai fait les plus grosses salles de France, les zéniths. Lors de « la première », il y avait toujours une ribambelle de stars au premier rang : Charles Aznavour… Ce sont des souvenirs et des rencontres fantastiques d’avoir joué avec une icône de la Belgique. On parle toujours de Jacques Brel et de Maurane, mais je pense qu’il y a aussi Annie Cordy dans le trio. C’était une grande dame du music-hall qui savait tout faire : le chant, la comédie, la danse… Sur scène, nous, ses musiciens, on devait être polyvalents et pas juste rester plantés derrière nos instruments. On était vraiment acteurs de ses spectacles. Une fois, j’ai dû m’habiller en G.I. et danser avec elle sur scène. Avec mon gabarit, c’était un peu bizarre », sourit le Jurbisien.
250 concerts par an
Il a pu jouer de nombreuses fois sur la scène de l’Olympia aux côtés de l’artiste belge : « Les artistes ont en général 30-40 dates de concerts par an. Elle arrivait à faire 400 galas les grandes années ! Elle enchaînait concerts, tournages de films, opérettes… Et avait parfois deux galas le même jour. Quand j’ai travaillé avec elle, on donnait 200 à 250 concerts par an. Je jouais exclusivement pour elle, vu tout le temps que ça prenait ».
« Annie Cordy chante Noël »
Christophe Delporte est entré dans l’équipe de musiciens d’Annie Cordy à la fin des années 1990. « Elle a monté une équipe de musiciens avec M. Frédéric Thibaut, pianiste de l’orchestre du Splendid. Elle voulait des musiciens qui participent activement à son spectacle.
Moi, je connaissais Frédéric Thibaut via Henri Dès, avec qui j’ai pas mal travaillé. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler pour Annie Cordy, seul Belge parmi une équipe de Parisiens. J
e suis resté jusqu’à la fin. J’ai joué avec elle et je l’ai aidée à produire son album « Annie Cordy chante Noël », pas financièrement mais artistiquement ».
L’album a été enregistré dans un studio de Soignies. « Comme je gérais cet album, j’ai travaillé avec des gens que je connais, dans un studio familial comme elle le voulait. J’ai rencontré Barzotti qui participait à deux chansons de l’album.
Et j’ai aussi eu Gilbert Montagné au téléphone pour ce projet. J’ai beaucoup de souvenirs qui remontent à la surface. J’étais présent quand elle a rencontré le président. Elle m’avait aussi invité quand elle a été anoblie. C’était une personne extra pétillante sur scène et dans la vie, et d’une grande gentillesse. Je reçois beaucoup de coups de fil de sympathie. On s’est appelés avec les autres musiciens, on est très nostalgiques de cette époque… »
SAM CHRISTOPHE
Décédée vendredi soir, à 92 ans dans sa « villa Dolly » à Vallauris près de Cannes,
Annie Cordy n’est pas célébrée que dans sa Belgique qu’elle aimait tant.
La France lui a rendu un hommage résolument chaleureux...
Ce samedi, tous les grands JT français (TF1, France 2…) ont commencé en évoquant la fantastique carrière de l’artiste. Même le Premier ministre Jean Castex a salué sa mémoire, qualifiant la chanteuse belge de « populaire et solaire » et même de « bande originale d’une vie faite de bonheurs simples, sincères, et communicatifs »…
Ce n’est pas étonnant, pendant plus de septante ans, Annie Cordy a été considérée par les plus grandes stars françaises comme leur égale. C’est Jean Gabin lui-même qui avait, dit-on, suggéré qu’on l’engage pour jouer à ses côtés dans « Le Chat ». Ensemble, ils parlaient de music-hall, mais surtout de bouffe et… de cyclisme ! Gabin lui répétait souvent : « Toi ? Annie, t’es une Flahute (une Flamande) et les Flahutes, ils connaissent bien les pavetons où ils sont les rois… »
Annie n’était pas la reine du macadam, mais sur les planches, personne ne pouvait lui faire de l’ombre, pas même les légendaires Bourvil ou Luis Mariano avec qui elle passera les années 50/60 à enchaîner les opérettes.
Autre figure mythique, Charles Aznavour lui vouait un profond attachement : « La seule chose qui nous différencie, a un jour dit le chanteur légendaire, c’est que lorsqu’elle se fâche, elle retrouve l’accent belge ! Ça ne lui arrive que très rarement d’être en colère mais c’est toujours très drôle à cause de ça… »
Alain Delon, autre monstre sacré s’il en est, l’appréciait aussi, sinon, il n’aurait jamais accepté de tourner une scène de théâtre avec elle, en novembre 1977, quasi sans répéter. Cette scène du « Bel indifférent » de Jean Cocteau a été mise en boîte pour un show des Carpentier. Annie n’en parlait guère, à peine disait-elle que le tournage avait été si rapide qu’elle avait ressenti le trac comme jamais! Delon avait dit, lui, n’avoir jamais eu autant de plaisir à jouer… d’autant plus que contrairement à Annie, il avait peu de texte à dire : son rôle était muet !
On pourrait aussi évoquer Frank Dubosc, Michel Serrault, Michel Blanc, Jacques Higelin, Jean-Pierre Cassel ou Michel Galabru… Tous témoignaient du grand talent de la seule artiste qui pouvait passer de la tragédie la plus noire à « Tata Yoyo » et à la « Bonne du curé » sans perdre sa crédibilité. Son seul défaut était peut-être lié à sa belgitude, Annie Cordy n’aimait pas la ramener… «Elle ne se laissait pas faire, se souvient Thomas Van Hamme qui l’a interviewée longuement. Elle m’a parfois remis à ma place toujours avec gentillesse et bienveillance. Mais je suis sûr qu’elle n’aimait pas qu’on lui tisse des lauriers, elle n’aimait pas d’évoquer le passé. Elle lui préférait le présent et l’avenir.»
La ville de Bruxelles ouvre un registre de condoléances, dès lundi matin, à l’hôtel de ville. Les obsèques seront célébrées le samedi 12/9 à Cannes, au cimetière Abadie. elle sera inhumée dans le caveau familial.
C’est une grande dame qui s’est éteinte, hier à Vallauris (France). « Grande » non par la taille et son mètre soixante mais par son talent. Annie Cordy n’était pas que l’interprète de la Bonne du curé ou de Tata Yoyo. Elle incarnait ce que la Belgique avait de mieux. Elle s’est éteinte à 92 ans.
La première image qui nous vient quand on parle d’Annie Cordy, c’est cette chanson, « Tata Yoyo ». Non, elle n’était pas du grand Jojo mais qu’est-ce que l’artiste a bien pu nous faire rire avec son accoutrement surréaliste. Elle incarnait cette Belgique un peu folle, surréaliste justement. Née Léonie Cooreman le 16 juin 1928 à Schaerbeek, « Nini la Chance » s’est éteinte hier, aux alentours de dix-huit heures. Sa famille a annoncé à l’Agence France Presse qu’elle avait fait un malaise dans sa demeure de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes. Elle serait morte d’un arrêt cardiaque. Elle avait donc nonante-deux ans. « Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer. Elle est partie en quelques minutes », a indiqué Michè Lebon, sa nièce qui vivait avec elle depuis des années.
Parler de sa carrière prendrait tout le journal tant elle a été prolifique. Véritable touche-à-tout, la petite Annie avait soi-disant une constitution fragile. À même pas vingt-deux ans, après avoir été remarquée à Bruxelles par le directeur artistique du Lido, elle se lance pourtant à Paris où elle est engagée comme meneuse de revue.
Les succès vont vite s’enchaîner. On la voit sur les routes du Tour de France, dans des opérettes puis c’est la chanson qui la fait virevolter. Rien ne l’arrête. On la retrouve aux côtés de monuments, comme Bourvil. Le cinéma lui ouvre ses bras. Là aussi, elle joue avec les plus grands. Bourvil encore lui et de Funès dans « Poisson d’avril », Henri Salvador dans « Bonjour sourire ». Elle chante même pour les fiançailles de Grace Kelly et du prince Rainier de Monaco. Tout lui réussit, que ce soit au music-hall, à la télé, au cinéma ou sur la scène.
Pourtant, elle gardera toujours en elle une tristesse, celle d’avoir perdu l’homme de sa vie, François-Henri Bruno. Celui qui fut à la fois son époux et son impresario. Il décède le 9 février 1989 à leur domicile de Bièvre, en France. « Annie, c’était un rire énorme qui pouvait être suivi par un silence de 15 secondes avant que le rire ne revienne », résume Salvatore Adamo à qui nous avons appris la mauvaise nouvelle.
On se souviendra aussi qu’Annie fut faite baronne par l’un de ses plus fidèles admirateurs, le roi Albert II. C’était le 11 octobre 2004. Sa devise la résumait parfaitement : « La passion fait la force ».
Annie Cordy était connue pour ses chansons, bien sûr : Tata Yoyo, La Bonne du Curé, etc. Mais elle n’était pas que chanteuse, loin de là. On se souviendra qu’elle a également joué dans de très nombreux films. Sa carrière au cinéma est impressionnante et remarquable. Elle débute dans les années 50 sous la houlette de Sacha Guitry, qui la fera jouer dans « Si Versailles m’était conté » aux côtés de Gérard Philippe, Jean Marais, Edith Piaf et Bourvil ! Un petit rôle, il est vrai, mais comme début, on a fait pire ! Elle tournera ensuite avec les plus grands réalisateurs, notamment Claude Chabrol, en 1970, dans La Rupture, aux côtés de Jean-Pierre Cassel et Michel Bouquet. Elle était demandée par les réalisateurs les plus en vue : Gérard Pirès, Jeannot Szwarc, Alain Resnais, Richard Borhinger, etc. Plus récemment, en 2015, Jean-Paul Rouvre lui offrit un très joli rôle dans Les Souvenirs, film tendre dans lequel elle interprétait une grand-mère qui s’échappe de sa maison de retraite. Mais Annie Cordy, c’est aussi une vingtaine de téléfilms et autant de séries télé, parfois confidentielles, certes, mais dans lesquels on ne pouvait pas la rater. Truculente, drôle, un peu loufoque, elle était taillée pour le petit et le grand écran. Elle a côtoyé les plus grands, leur volant la vedette parfois ! Annie Cordy savait tout jouer, et son aisance dans tous les registres – du plus léger au plus grave – était unanimement saluée. En 2019, elle a d’ailleurs reçu un prix d'interprétation à Cannes pour sa performance dans Les Jouvencelles, de Delphine Corrard.
Annie Cordy a traversé les générations. Enfant, mes camarades de classe et moi avions dansé sur « Tata Yoyo » au spectacle de l’école. Nous avions quatre ans. Mon grand-père l’aimait bien, il la trouvait jolie quand elle passait à la télé. Mes parents l’aimaient aussi : à la maison, nous avions ses disques en 45 tours. Comme tout le monde, à l’époque ! Annie Cordy faisait partie du paysage. Aujourd’hui, il m’arrive de passer certaines de ses chansons pour amuser mes enfants, qui s’en donnent à cœur joie sur « chaud cacao ». Mais il serait réducteur de résumer Annie Cordy à ces quelques chansons comiques. Annie Cordy, c’était une grande. C’est la bonne du curé devenue Baronne, anoblie par le Roi en 2004. C’est la chanteuse d’opérettes devenue un monument national. C’est l’histoire de la petite Belge qui monte à Paris et qui rafle tout sur son passage. Et qui a même fait de l’ombre aux plus grands, elle si lumineuse ! Cinéma, chanson, télévision, concerts… Elle était partout. Même si elle vivait en France, c’était notre meilleure ambassadrice ! Dans le documentaire « Moi, Belgique », qui retrace l’histoire tumultueuse de notre pays, c’est elle que l’on retrouve à la narration, de sa voix reconnaissable entre toutes. Qui d’autre ! Notre meilleure ambassadrice, donc. Ou en tout cas la plus chouette. Annie Cordy était tellement omniprésente qu’elle semblait immortelle. Elle s’est éteinte ce vendredi à l’âge de 92 ans. « Ça ira mieux demain », chantait-elle. Non, pas demain…
NOUS LUI AVONS APPRIS LA (MAUVAISE) NOUVELLE
nouvelle. « Vous me prenez à chaud… ou plutôt à froid », lâche le chanteur, acteur qui demandera, pendant l’interview, d’avoir un petit peu de temps pour reprendre sa respiration. Cette nouvelle le touche énormément. « Annie, c’était un monument à tous les niveaux. Il y avait son côté bienveillant, son côté humoristique, son côté surréaliste à la belge… cela me fait bizarre de parler d’elle au passé ».
« Un clin d’œil »
Salvatore regorge d’images. « Elle a toujours été mon modèle. Il n’y a pas longtemps, j’ai encore dit d’elle qu’elle était un modèle de professionnalisme absolu. En 1962, je n’étais pas très connu. Elle m’avait pris en première partie d’un concert à Uccle. Elle était grippée mais j’étais émerveillée de la voir depuis les coulisses. Elle faisait un numéro avec un bleu de travail, en salopette. Elle était allongée par terre, elle toussait… puis m’a adressé un clin d’œil. Je ne l’ai jamais oublié ».
Récemment, il a participé à un hommage consacré à Annie. « Il est passé il n’y a pas longtemps à la télé mais je ne sais plus sur quelle chaîne. Annie… holala », lâche le chanteur qui ajoute : « C’était une excellente comédienne. Dans le cinéma, elle allait dans ce qu’elle n’osait pas trop faire ailleurs : dans la tragédie. C’est là qu’on a vu l’ampleur de son talent. Laissez-moi soupirer un peu… »
« C’était ma marraine », nous apprend-il. « Elle m’avait emmené à une émission qui s’appelait l’École des Vedettes. C’était en 1963. L’animatrice était Aimée Mortimer, une grande figure de la télévision française. Annie m’a présenté, je n’étais pas connu du tout. Deux ans plus tôt, dans la même émission, c’était Line Renaud qui présentait Johnny… »
Salvatore se souvient de ces journées et soirées passées dans un hôtel près de Montpellier, avec une piscine. « C’est là que les artistes de passage dans la région se retrouvaient. Je l’ai rencontrée à plusieurs reprises, elle était avec son mari, « Bruno », un Italien. Comme nous rentrions à des heures indues et que le restaurant était fermé, il nous préparait des pâtes. Elle était très attachée à lui. Elle a gardé son deuil toute sa vie. Bruno, c’était son miroir, son protecteur. Elle a gardé cette blessure en elle. Il y avait son rire particulier… puis il y avait 15 secondes de silence. Ensuite, elle repartait ».
Le Jemappois s’inquiète de ses funérailles. « Je ne pourrai sans doute pas y aller. Je suis revenu des Alpes-Maritimes. Je dois observer une quatorzaine. Lundi, je passe le test… mais c’est peut-être mieux que je n’y aille pas, de toute façon. Je vais être triste pendant quelques jours, puis je me souviendrai du reste ».
SA DERNIÈRE INTERVIEW À SUDPRESSE
Il y a 2 ans, le 7 juillet 2018, à l’occasion de ses 90 ans, la chanteuse et comédienne belge feuilletait avec nous le livre de sa vie. Après avoir débuté au « Bœuf sur le toit », à Bruxelles, la belle Laekenoise a poursuivi sa route à Paris et à travers la France. Le succès ne l’a plus jamais quittée. Mais Nini n’a jamais oublié de revenir saluer ses amis belges. Annie Cordy est une icône. Une élégante icône de la belgitude. Et avec sa joie de vivre et son optimiste, l’une des meilleures ambassadrices de notre pays et notre culture.
Rendez-vous à l’Hôtel Métropole, Place De Brouckère, à Bruxelles. « J’ai chanté à l’Hôtel Métropole. Avec un orchestre, je chantais toutes les chansons américaines. (…) C’était très chouette ! J’avais 17 ans. C’est un bon souvenir. Du moment que je travaille, je suis contente. »
Annie commande un café. Nous aussi. « Allez, trinquons ! », nous lance-t-elle. « On peut trinquer avec un café ? », lui demandons-nous. « Mais oui ! Allez, trinque ! » On se regarde et on se sourit. Annie a le regard émeraude qui pétille. Et ce joli sourire ne la quittera pas de toute la rencontre. Sous le regard attentif de ses deux caniches blancs, Fleecy et Fluffy, la Bruxelloise, qui vit à Cannes depuis 2014, nous ouvre son cœur.
Vous venez d’avoir 90 ans. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
90 ans ? Ça ne change rien à ma façon d’être. Au contraire ! Ce n’est pas que je m’attache plus à la vie mais je profite de choses dont je n’ai peut-être pas eu le temps de profiter quand je faisais mon métier comme une dingue, comme une saltimbanque : les kilomètres, la radio, rentrer, repartir…
De quoi profitez-vous davantage ?
D’abord de ma filleule Mimi, la fille de ma sœur, qui m’accompagne. Je n’ai plus d’autre famille. Mais j’ai des amis que je retrouve.
Depuis 2014, vous vivez à Cannes. Qu’aimez-vous sur la Côté d’Azur ?
La Côte d’Azur, justement ! Même quand il flotte ! Moi j’adore un bon coup de flotte. Ça me rappelle de toute façon ma Belgique, c’est déjà pas mal. Je n’aimerais pas vivre dans un pays où le soleil tape toujours. Du soleil et une bonne flotte de temps en temps – ça rafraîchit, c’est bien –, c’est le climat idéal. J’ai de belles descentes de fleurs. Ma maison est en hauteur et mon jardin descend.
À quoi ressemble votre vie aujourd’hui ?
Elle est calme. Je sors, je plonge dans ma piscine, je sors… C’est le pied ! Et puis, je peux aller au marché où je connais tout le monde. Je continue aussi mes étirements.
Vous faites toujours de la peinture ?
Non, mais je vais m’y remettre. (…) J’aime bien faire les visages. L’œil est très important. Parce que je mets une petite touche de blanc et votre regard n’est plus du tout le même et votre expression non plus. Ça, c’est fantastique !
Que vous inspire le coup d’œil dans le rétroviseur ?
Purée, j’ai fait tout ça ? Et je continue ma route pour aller vers 91, 92, 93… Je suis étonnée d’être toujours là, d’avoir des gens que j’aime autour de moi et un public fidèle. Les gens dans la rue me lancent : « Salut Annie ! Ça va bien ? Fais attention à toi ! »
Quelle image aimeriez-vous que les gens gardent de vous ?
Ma bonne humeur, ma joie de vivre, mon amour de la vie…
LE GRAND JOJO TRÈS ÉMU
Le chanteur de « Jules César », 84 ans, était l’un des grands amis d’Annie Cordy. « On était vraiment très amis », nous confie, très ému, le Grand Jojo, hier soir. « Annie vivait en France, mais quand elle venait à Bruxelles, elle retrouvait cet accent belge qu’elle n’avait jamais oublié. »
« La dernière fois qu’on s’est vu, c’était il y a deux ans à l’Ommegang, sur la Grand-Place de Bruxelles. Je lui ai remis des fleurs pour son 90 e anniversaire. On est tombé dans les bras l’un de l’autre. On était vraiment heureux de se revoir. Je l’ai quand même connue très jeune. Elle habitait Laeken et moi Koekelberg. C’était comme une voisine et elle commençait une carrière extraordinaire. »
« Elle m’envoyait ses vœux pour la nouvelle année. Cet été, je lui ai envoyé une vidéo pour lui souhaiter bon anniversaire. Elle m’a répondu en m’envoyant une belle photo pour mon musée. »
« Elle était encore bien… Mais apparemment, elle aurait eu un accident cardiaque. C’était une très grande dame ! »
LES STARS PLEURENT ANNIE CORDY
De nombreuses personnalités ont témoigné de leur attachement à celle que ses amis appelaient «Nini».
«Ce soir je suis un enfant qui pleure… Je veux lui crier combien je l’aime, pour toujours », a expliqué Frédéric François dans un émouvant message sur Facebook.
«Annie était mon amie de toujours. J’ai tellement de souvenirs à ses côtés. Nous avons tant ri toutes les deux ! Tu vas terriblement me manquer ma Nini», a commenté Line Renaud.
«Elle avait des problèmes de mémoire, je ne suis pas très surpris, mais profondément triste. Je suis défait. Annie, je l’aimais tendrement», a réagi son ami, le chanteur Dave sur BFMTV.
Enfin, pour notre Première ministre Sophie Wilmès, « Annie Cordy était une artiste accomplie dont l’humour et la joie de vivre représentaient si bien cette « belgitude » que l’on aime tant... Elle nous manquera terriblement. »
CHARLOTTE VANBEVER
« J’ai encore eu Annie au téléphone au début de l’été pour son anniversaire. Elle était très bien. Je ne m’y attendais pas du tout ! », nous confie Frédéric François. Le plus romantique des chanteurs belges avait ce rituel avec Nini : l’appeler pour son anniversaire et pour les fêtes de fin d’année. Hier soir, ça a donc été le choc. « C’est mon fils qui m’a averti car l’annonce de son décès circulait sur Internet. Je lui ai dit que cela devait être une mauvaise blague. Mais finalement non… »
Annie et Fredo, il y a quelques semaines, s’étaient promis de se voir prochainement. « Malheureusement, ça ne se passe pas comme ça dans la vie. Elle était super heureuse que ce jour-là, j’ai pensé à elle pour son anniversaire » Tout comme Fredo, lui, avait été comblé, le 12 octobre dernier, quand Annie Cordy est sortie de sa retraite pour lui souhaiter un joyeux anniversaire scénique. « Pour mes 50 ans de carrière, elle était apparue dans une vidéo projetée au Grand Rex ! » Frédéric François n’oubliera jamais le geste d’amitié d’Annie. « Elle ne faisait plus d’apparition publique depuis longtemps et là, elle a dit : « je le fais pour Fredo ! ».
Elle était comme ça, Nini : « fidèle en amitié et tellement gentille. C’est rare dans ce milieu où les gens se croisent, se disent bonjour, mais elle, était une vraie fidèle. Et puis, c’était un véritable clown. Sur scène bien sûr, mais surtout dans la vie ! C’est elle qu’on aurait dû appeler madame 100.000 volts ! ». Ce lien particulier entre le petit Fredo et Annie Cordy s’est tissé au « tout début des années 80 », se souvient le chanteur. « On se croisait dans les émissions télé – l’un de mes plus beaux souvenirs avec elle est un passage chez Pascal Sevran, je devais avoir 25 ou 27 ans, et nous avions chanté Visa pour l’amour – mais c’est mon attaché de presse de l’époque qui m’a réellement présenté Annie. À partir de ce moment-là, on est devenu plus intimes. »
Si bien que lorsque Frédéric se produisait à l’Olympia, Annie faisait toujours partie des invités privilégiés autour du dîner qui suivait le spectacle. Pour Fredo, c’était un honneur. « J’invitais C Jérôme, la compagne de Brel et Annie, qui répondait toujours présente. On passait des soirées extra avec elle. J’ai conservé de nombreuses photos de nos dîners, qui se trouvent dans mon studio d’enregistrement. Je les regarde souvent et, comme ça, Annie est toujours avec moi… »
Avec Christophe Delporte.
Christophe Delporte, musicien de Jurbise, a travaillé durant de nombreuses années avec Annie Cordy, sur scène et en studio. Le Jurbisien avait même produit son dernier album « Annie Cordy chante Noël » en 2014.
« Elle a eu une carrière bien remplie, puis elle a pris une retraite bien méritée. Elle est partie à Cannes pour se reposer. Je l’ai encore vue il y a un mois, en vacances. Elle allait très bien. Mais à 92 ans, on ne donne plus de concerts ! Je sais qu’elle avait encore des projets de feuilletons, etc. On croyait tous qu’elle serait centenaire, personne ne s’y attendait. C’est magnifique pour une artiste de son calibre de partir en étant bien », commente Christophe Delporte.
Il se remémore avec nostalgie ses années passées sur scène avec Annie Cordy : « Avec elle, j’ai fait les plus grosses salles de France, les zéniths. Sur scène, nous, ses musiciens, on devait être polyvalents et pas juste rester plantés derrière nos instruments. On était vraiment acteurs de ses spectacles. Une fois, j’ai dû m’habiller en G.I. et danser avec elle sur scène. Avec mon gabarit, c’était un peu bizarre », sourit le Jurbisien.
Triste nouvelle pour le monde de la chanson et du cinéma : la populaire Annie Cordy est morte le 4 septembre 2020. La star belge, faite baronne en son pays, avait 92 ans. On lui doit des tubes comme "Tata Yoyo" ou "La bonne du curé".
Le monde du spectacle en deuil : Annie Cordy est morte. C'est une bien triste nouvelle que relate Nice-Matin. Selon leurs informations, la star a été "retrouvée chez elle par les pompiers, appelés vers 19h30 pour un malaise à son domicile, situé chemin du Séminaire à Vallauris." Malheureusement, sur place, ils ont constaté un arrêt cardiaque.
Annie Cordy était née le 16 juin 1928 à Laeken, au Nord de Bruxelles en Belgique. La star, de son vrai nom Léonie Cooreman, aura très vite le goût des arts grâce à sa maman qui l'avait inscrite à la danse puis au piano et au solfège. Pas de mystère alors qu'elle se lance dans une carrière dans le show-business ! Après un bref début sur la scène bruxelloise en 1950, c'est en traversant la frontière et en posant ses bagages en France qu'elle rencontrera le succès. Elle sera très vite embauchée comme meneuse de revue par le Lido puis par l'ABC. Elle mènera alors une carrière de touche-à-tout comme chanteuse, actrice, artiste de music-hall...
Côté musique, elle a enregistré plus de 700 chansons et offert des tubes incontournables comme Tata Yoyo, La bonne curé ou encore Cho Ka Ka O. Des chansons festives qu'elle défend sur scène - dans des salles mythiques comme l'Olympia et Bobino - et à la télévision avec une énergie folle, en véritable showgirl de l'époque. Elle s'offre des danseurs, des chorégraphies et des costumes clinquants. Elle se produira aussi avec des opérettes comme La Route fleurie et Tête de Linotte mais aussi dans des comédies musicales notamment avec l'adaptation française de Hello, Dolly !.
Annie Cordy avait plusieurs cordes à son arc et était également actrice sur les planches, à la télévision et au cinéma. Au théâtre, elle avait joué sa première pièce, Madame Sans Gêne, en 1981 et sa dernière, Laissez-moi sortir, en 2011. Sur le petit écran on avait pu la voir dans Une mère comme on n'en fait plus, Je retourne chez ma mère, Le refuge, Fabien Cosma, Le Tuteur ou encore Scènes de ménages, Chefs... Il y avait aussi le grand écran où sa carrière avait commencé en 1953 et qui compte une quarantaine de films. Parmi ses plus gros succès figurent Les herbes folles, Le crime est notre affaire, Disco, Tamara 2... Les plus attentifs auront aussi reconnu sa voix derrière le personnage de Grand-mère Feuillage dans le film de Disney Pocahontas.
Une carrière riche qui lui avait notamment valu d'être anoblie par le roi des Belges Albert II, qui l'avait faite baronne en 2004.
Côté coeur, Annie Cordy avait été mariée à François-Henri Bruneau, mort en 1989 et n'avait jamais pu avoir d'enfants.
Interview Idoles Mag (cliquez sur la photo)
Hommage Joe Dassin ce 20 août 2020 (déjà 40 ans)
Le 17/08/2020
Ci-dessous la chanson que j'écoutais en août 1980 sur mon tourne-disques
Ce 21 août 2017, France 3, rend au hommage au chanteur Joe Dassin, avec le documentaire Joe Dassin, le roman de sa vie à 20h50. L' occasion, de revenir sur le destin tragique de cette star de la variété française disparue à l'âge de 41 ans.
Lagon turquoise, sable blanc, le cadre est idyllique. C'est en Polynésie française que Joe Dassin entouré de ses amis, de sa mère Bea, de sa nouvelle compagne Nathalie, et surtout de ses deux fils chéris, est venu tourner la page. Il est arrivé deux jours plus tôt, bien décidé à voir le bout du tunnel. Ses proches sont rassurés : Joe, souffrant déjà d'un ulcère à l'estomac, semble se remettre de son accident cardiaque survenu le 17 juillet. Un malaise qui l'avait obligé à interrompre sa tournée estivale dans le midi de la France. Joe paraissait enfin heureux. Cela faisait si longtemps...
Comme Jacques Brel, il avait trouvé à Tahiti son havre de paix. Là-bas, sa condition de star ne lui pesait pas. Et ce mois d'août, entre parties de billard américain, de golf, et câlins avec Julien, 5 mois, et Jonathan, 18 mois, le chanteur avait bel et bien décidé de profiter des plaisirs simples de son île. En 1973, il y avait même acheté un terrain de vingt hectares à deux cents kilomètres de Papeete, sur l'île de Tahaa, avec l'espoir d'y faire construire un faré, une maison typique. Et ainsi pouvoir vivre d'amour et de tamouré. En attendant, il séjournait dans la résidence d'une amie, perdue au milieu des cocotiers.
Le matin du 20 août 1980, il se lève vers 10 heures. Enfile un pantalon blanc, forcément, et une chemise rouge à fleurs. A 11 h 30, il rejoint ses copains pour un apéro dans un bar de Papeete. Au coeur des discussions, une prochaine randonnée à Rangiroa, un atoll de rêve connu pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Joe s'en réjouit, tout en sirotant un verre de vin blanc. Imprudent, il s'accorde même une cigarette. Présent, un ami médecin le sermonne. Il sourit. Midi, direction le restaurant Chez Michel et Eliane, son préféré. Chacun fait la queue au buffet. Pour Joe, ce sera poisson cru à la tahitienne, riz à la noix de coco, papaye et jus d'ananas. A table, l'ambiance est joyeuse.
Quand soudain, le chanteur se met à transpirer, devient pâle. Une douleur indescriptible lui déchire le visage. Son regard se fige, sa bouche reste ouverte. Joe s'écroule. Un docteur dans la salle tente aussitôt de le réanimer. Son verdict est cruel : "Il n'y a plus d'espoir." Ses amis essayent un dernier massage cardiaque. Plusieurs minutes s' écoulent, il n'y a plus rien à faire. Le cœur de Joe a lâché. Il est 12h30. Joe, à 41 ans, s'en est allé rejoindre dans le ciel son fils Joshua, mort en 1973, à 5 jours à peine ...
A Paris, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, et réveille les vacanciers de leur torpeur estivale. Les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. La rumeur d'une mort par overdose circule. "Non, Joe ne voulait pas en finir avec la vie", dira Claude Lemesle, l'un de ses paroliers. Mais il reconnaîtra que son coeur devait être usé par des abus. Oui, il fumait, buvait dix tasses de café par jour, aimait faire la bringue. Les vingt-quatre heures de vol pour se rendre à Tahiti n'ont pas dû arranger son état de santé. Ses médecins n'ont-ils pas été imprudents de le laisser effectuer un tel périple ? D'autant que, par souci d'économie, le chanteur avait pris un vol avec deux escales. Ereintant.
Joe Dassin, Jeane Manson et Carlos dans "Les aventures de Pearl White"
En tout cas, 1980 avait été éprouvante pour l'interprète des Dalton. Couvert de disques d'or en quinze ans de carrière, il a enregistré deux cents titres, entouré de groupies, le chanteur semblait mal supporter son statut d'idole. Sa santé, surtout, le préoccupait. Avant son infarctus en juillet, il avait déjà eu plusieurs malaises ... Autre sujet de tourment, la fin de son histoire d'amour avec Christine Delvaux, sa seconde épouse, rencontrée en 1970 dans une station de ski, et pour laquelle il avait divorcé de Maryse, sa fidèle assistante qui lui avait ouvert les portes de la chanson. Malgré la naissance de Julien, en mars 1980, Christine a déserté le domicile familial de Feucherolles.
L'heureux événement n'a pas réconcilié les parents. Trois semaines plus tard, Joe avait même demandé le divorce et la garde de ses fils. Pour ce faire, il s'était constitué un épais dossier. Titulaire d'un doctorat d'ethnologie obtenu dans une université du Michigan (Etats-Unis), il s'était mis à étudier la législation française en matière de garde d'enfants. Cette bagarre juridique et les multiples discussions avec Christine l'épuisaient.
Avec elle, il avait vécu, dit-on, trois années de dérive. Physiquement, il en avait gardé des séquelles, il avait changé. Un peu bouffi, fatigué, irritable. En 1978, à Nantes, il donne un concert. Trop saoul, il a un trou de mémoire. Le public le hue. Lui, le gendre idéal, celui-là même qui enchante les soirées des Français dans les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier, semble en avoir assez. En ce début d'été 1980, la justice lui donne raison. Joe obtient la garde de ses deux fils. Et c'est à Tahiti qu'il décide de prendre un nouveau départ. Il avait demandé à son fidèle parolier Claude Lemesle de lui écrire de nouvelles chansons, plus classiques que celle de son dernier album Blue Country, sorti en janvier 1980 et que le public traditionnel de Joe avait quelque peu boudé.
Sa carrière, sa famille, il y tenait. Le destin est cruel... "Ma carcasse, je m'en fiche qu'on la mette à la poubelle", disait-il souvent. Mais c'est au cimetière israélite d' Hollywood que ses parents, le célèbre cinéaste Jules Dassin, sa belle-mère l'actrice Melina Mercouri, sa mère Bea et ses sœurs Julie et Richelle, ont choisi de l'enterrer, le 31 août 1980. Jusqu'au dernier moment, le lieu des obsèques aura été tenu secret. Autour de son cercueil, il n'y aura que la famille. Christine, sa veuve, n'a pas été conviée. Elle aurait aimé rapatrier le corps de Joe en France pour offrir au chanteur une cérémonie digne des plus grands. Jules Dassin lui a rétorqué que Joe était américain ! Né à New York et élevé à Los Angeles, il y reposera loin de ses fans... en paix à jamais
Par Olivier Rajchman
Télé Star : Qu'avez-vous ressentie la première fois que vous avez rencontré, en 1963, Joe Dassin lors d'une soirée costumée chez Eddy Barclay ?
Maryse Grimaldi : Ce qui m'a frappé c'est qu'il était barbu, ce qui était rare, à l'époque, pour un garçon de 25 ans. Au milieu de 2000 personnes, j'ai flashé sur lui d'autant qu'il était déguisé en pirate et portait un maquillage fait par un professionnel qui avait travaillé sur le film de son père, Topkapi. Ce qui est fou, c'est que lui aussi m'avait remarquée et que nous avons passé la soirée, l'un comme l'autre, à chercher des gens pour nous présenter. Finalement, il a réussi à trouver une personne qui me connaissait afin d'établir le contact !
Est-il vrai qu'il vous a définitivement séduite avec une chanson ?
M.G. : C'est-à-dire qu'il m'a invité en week-end quelques jours plus tard et, ayant apporté sa guitare, m'a fait la cour en chantant du folksong !
C'est sa voix chaude qui vous a fait craquer ?
M.G. : Il avait un timbre magnifique, mais son « plus » était son accent gommé. N'oubliez pas que le français n'était pas sa langue maternelle ! Du coup, il était très difficile à imiter. Patrick Sébastien s'y est essayé, sans y parvenir totalement.
Lorsque vous avez commencé à vivre ensemble, était-il ouvert à l'idée de devenir chanteur ?
M.G. : Non, il n'y avait jamais pensé ! Il chantait naturellement, chez lui, avec des copains. Mais quand une première proposition de contrat lui a été faite, Joe a commencé par refuser. J'étais d'accord avec lui, d'ailleurs... Pendant six mois, la maison de disques est revenue à la charge. CBS a dû écouter sa première bande en janvier 1964, et son premier single est sorti en mars 1965. Ça vous donne une idée du délai de réflexion !
Que voulait-il faire ? Être romancier, comme lorsqu'il écrivait des nouvelles pendant ses années d'université ?
M.G. : Absolument, il souhaitait écrire. Et, plus certainement, travailler dans le cinéma. Comme scénariste ou metteur en scène. Il avait même fait l'acteur pour son père, Jules Dassin...
Le déclic pour la musique est venu quand ?
M.G. : Pas immédiatement. Il a enregistré son premier disque fin 1964 et l'a trouvé mauvais. Le deuxième, quelques mois plus tard, était pire encore ! Il a songé à s'arrêter et c'est à ce moment que sont arrivés Jacques Souplet, le nouveau patron de CBS France, et le producteur Jacques Plait. Grâce à eux tout a changé, et Joe est devenu un professionnel.
Croyiez-vous en lui à cette époque ?
M.G. : J'adorais sa voix. Mais, au début, la chanson française n'était pas une passion pour moi, à part des classiques comme Brel ou Brassens. Cela dit, je percevais son potentiel et l'ai, bien sûr, encouragé ! Reste que c'est Jacques Plait qui a créé le ‘personnage' Dassin et a contribué à faire sa carrière...
Vous minimisez votre rôle, vous qui avez apporté sa première bande à CBS...
M.G. : Ce que j'ai fait, c'est dix ans de tournées avec Joe. C'est vrai que j'étais présente lorsqu'il choisissait les chansons, puis quand il les enregistrait. En outre, je pense qu'il avait une confiance totale en moi. Alors, oui, j'ai suivi sa carrière et j'y ai participé.
A part Georges Brassens, quel artiste français Joe Dassin admirait-il ?
M.G. : Bobby Lapointe ! Il en était fou. Au point de le prendre en première partie, quand il a fait sa première tournée en tant que vedette. C'était un plaisir pour Joe comme pour moi...
On sent que votre mari se faisait une haute idée de sa mission de créateur de chansons, même si celles-ci devaient apporter de la légèreté aux gens...
M.G. : Non, je pense plutôt qu'il était conscient de bien faire, d'être professionnel et honnête dans son travail. Maintenant, le doute, tous les artistes l'ont. Quand il sortait du studio d'enregistrement à 3-4h du matin, et qu'on en discutait, Joe pensait qu'il n'avait pas été bon et que ses chansons n'allaient pas marcher. Mais c'était normal comme réaction...
Vous ne l'avez jamais vu sortir d'un enregistrement content de lui ?
M.G. : Sûrement l'était-il parfois, intérieurement. Mais il ne me l'a jamais dit. Ça n'était pas dans son caractère.
Le vrai succès est arrivé, en mai 68, avec "Siffler sur la colline"...
M.G. : C'est vrai. Après ça, 1969 et 1970 ont été de grandes années !
Comment l'a-t-il vécu ?
M.G. : Il était hyper-heureux, et moi avec ! Mais il n'a pas eu la grosse tête et nous avons continué à vivre de la même façon. Alors c'est vrai qu'il surveillait ses ventes, mais il n'était pas dans le star-system. Après les spectacles, il ne trainait pas ; on rentrait tout de suite...
La contrepartie n'était-elle pas une certaine froideur à l'égard des fans ?
M.G. : Quand ça se présentait, il était très aimable. Mais il ne recherchait pas forcément ça. Il ressentait cette adulation comme dégradante. Pas pour lui, mais pour les gens ! Il trouvait qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Il était très content qu'on achète ses disques et qu'on remplisse les salles, mais le reste ne l'intéressait pas. Il n'était jamais aussi heureux qu'à l'étranger, sans « surveillance » de nos faits et gestes...
Vous-même étiez extrêmement discrète !...
M.G. : J'étais déjà 24/24h avec lui, je n'allais pas en plus me mettre en avant ! Je n'étais pas une artiste ; je n'avais rien à vendre. Je ne me cachais nulle part, ni de personne. Je faisais juste partie de sa vie privée. Dès qu'un photographe nous pistait, on le sentait ! Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage. Joe d'ailleurs faisait très peu d'interviews...
Parce qu'il refusait de parler de son intimité ?
M.G. : Tout à fait. Il ne demandait rien à la presse et le payait en retour.
Fréquentait-il des collègues artistes ?
M.G. : Non, à part Carlos et, un peu, Michel Fugain. Mais quand on faisait des dîners chez nous, c'était auprès de la famille ou d'amis qui n'étaient pas du métier. Joe avait, notamment, gardé ses deux copains d'université, Bernard et Alain.
Quel était son caractère au quotidien ?
M.G. : Il était très slave. Du genre dépressif qui, dans la demi-heure qui suivait, me prenait dans ses bras pour danser ! Et puis, il avait aussi beaucoup d'humour...
Avant L'été indien, en 1975, il a connu un creux de la vague ?
M.G. : C'est vrai. Entre 1972 et 1974, Il a vendu moins de disques, mais restait présent à la télé. Et puis est arrivé l'Eté indien. Ce qui lui a fait le plus plaisir, c'était d'avoir le tube de l'été dont il rêvait depuis dix ans ! Dès qu'on a entendu la mélodie, on s'est dit que l'on tenait quelque chose. Le disque a été enregistré très rapidement, d'ailleurs...
Cette époque marque la fin de votre couple. Vous aviez, deux ans auparavant, perdu un bébé, peu après sa naissance...
M.G. : Ce fut traumatisant. Tout allait bien et, pour la première fois, la vie nous refusait quelque chose. Cette perte n'a pourtant rien à voir avec la rupture de notre couple qui s'est dissout en 1976, avant que nous divorcions en 1977. Mais la séparation fait partie de la vie d'un couple. Il y a eu un moment où Joe a voulu autre chose. C'est très humain...
Même si cela a impliqué pour lui une vie débridée ; les nuits en boîte, l'alcool, la drogue ?
M.G. : Il est certes parti dans une autre direction qui n'était pas un bon choix ; il a brûlé la chandelle, tiré la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Je me souviens lui avoir dit, au moment de notre séparation, que s'il continuait ainsi il ne serait plus de ce monde dans cinq ans... Mais c'était son choix. Et je le respecte. Joe reste l'homme de ma vie et la seule preuve d'amour, c'est de comprendre les gens. A un moment, il a voulu que j'ouvre la porte pour qu'il puisse s'envoler...
Vous n'êtes pas plus vindicative à l'égard de celle qui l'a accompagné dans cette voie, Christine Delvaux, devenue la seconde Mme Dassin...
M.G. : Pourquoi serais-je agressive ? J'espère juste qu'il a été heureux dans cette relation, parce qu'il a payé l'addition très chère. Quant à moi, j'ai vécu treize années hyper-heureuses avec Joe, sans nuages, ni engueulades. Après, quand les choses changent, il faut en tirer les conséquences...
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
M.G. : Deux mois avant sa mort. Il était en plein marasme, en plein divorce, dans un état tragique. Mais nous avons pu remettre les pendules à l'heure. Et c'est bien...
Propos recueillis par Olivier Rajchman
Mort de Joe Dassin : le bel hommage de Johnny Hallyday à son ami disparu voilà 35 ans [Photos]
Par Thomas Janua
Johnny Hallyday a rendu sur les réseaux sociaux un hommage simple et très beau à son ami Joe Dassin, disparu voilà 35 ans.
Joe Dassin est mort d'un infarctus voilà 35 ans, le 20 août 1980 à Papeete. Le disparu avait 41 ans. Une grande star qui l'a bien connu, Johnny Hallyday a profité des réseaux sociaux Instagram et Twitter pour publier une photo émouvante du début des années 70 où il patientait, aux côtés de Joe Dassin à Saint Barth. Pas de trémolo ou de texte hommage : Johnny donne juste l'essentiel : "St Barth 1972" et touche au cœur les fans du disparu.
Au moment de sa disparition, Joe Dassin peinait à se remettre d'une épuisante tournée estivale et s'inquiétait à propos de l'intense bataille juridique à venir avec son ex-femme Christine, épousée en 1978. L'objectif pour le chanteur était de préserver la garde de ses deux fils, Jonathan et Julien, respectivement âgés de 1 an et demi et 5 mois.
Le chanteur est mort au beau milieu du déjeuner, à 12 h 30 dans un restaurant où tablaient avec lui Jonathan et Julien. Après la disparition de leur père, les deux garçons seront élevés par leur mère, dans une maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines. Jonathan, 36 ans aujourd'hui, raconte au Nouvel Observateur sa difficulté à faire découvrir sa musique.
Joe Dassin vu par son fils, 35 ans après sa mort
Sophie Delassein
"L'Obs" a rencontré Jonathan, l'un des fils chéris de Joe Dassin, mort il y a 35 ans. Lui aussi s'est mis à la musique.
"Qu’est-ce qui m’arrive ?", se demande-t-il à voix haute. Il est 12h30, ce 20 août 1980, Joe Dassin déjeune au restaurant "Chez Michel et Eliane", rue Jeanne d’Arc à Papeete, où il a ses habitudes. Autour de lui, il y a ses deux fils, Jonathan (1an et demi) et Julien (5 mois), sa mère, la violoniste Béatrice Launer, son ami et parolier Claude Lemesle. Il semble bien, il semble heureux. La fleur aux dents, comme dans sa chanson.
Ce déjeuner à Tahiti, c’est un peu sa récompense, Dieu sait qu’il a tant et tant attendu ce moment. Il le vit comme un tournant dans sa vie, lui qui vient de passer des mois éprouvants émotionnellement et physiquement. Dassin contre Dassin : la guerre contre Christine, épousée en secondes noces le 14 janvier 1978, est déclarée.
Le divorce viendra en son temps, pense-t-il, l’enjeu, la priorité, est d’obtenir la garde de Jonathan et de Julien. Dans une vie antérieure, quand il était marié à Maryse Massiera, le couple avait perdu un bébé de 5 jours, Joshua. Traumatisé à jamais, il veut voir grandir ses fils. Absolument, passionnément. C’est son nouveau projet de vie, sa carrière d’étoile de la chanson passera désormais au second plan.
En août 1979. (Christian Pinson / Sipa)
Avant de s’envoler pour ce voyage charnière à Tahiti, et même si le cœur n’y était pas tout à fait, il est monté sur scène pour une tournée d’été. Tout de blanc vêtu, il s’est montré tel que son public l’aimait, lui le pilier des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, le bon client de Danielle Gilbert, de Michel Drucker.
Il est monté sur scène et il a enchainé ses tubes : "Et si tu m’existais pas", "Cécilia", "L’Amérique", "Les Champs-Elysées", "A toi", "Le petit pain au chocolat", "L’été indien". Il a souri, a attaqué ses chansons avec ce mélange de force et de tendresse qui fait son succès. Il s’est tenu droit, du moins il a essayé.
Ce long voyage jusqu’à Papeete n’est pas une bonne idée. Le trajet est long, déraisonnable, une folie, de l’inconscience brute. Il n’est pas en état de le faire et il ne peut l’ignorer. Les médecins et ses amis le lui ont répété mille fois. Il n’a rien voulu entendre. Déraisonnable et dangereux, quand on sait qu’un mois plus tôt... Un mois plus tôt, sa tournée d’été passait par Cannes. Ce soir-là, Joe Dassin n’a fait qu’essayer de chanter, jusqu’au moment où il a vacillé, et a dû quitter la scène au beau milieu d’une chanson. Il part, revient, repart. Définitivement. Le cœur commence à lâcher, le médecin pompier le contraint à l’hospitalisation. Il passe une semaine en soins intensifs à l’Hôpital Américain de Neuilly.
Il n’a toujours qu’un seul but : se mettre au vert pour s’occuper de ses enfants loin des feux de la rampe. Il songe à passer plus de temps dans son Amérique natale et à Tahiti, son île d’adoption. Nous sommes au mois de juillet. Et il part. Mais, déjà, lors de l’escale réglementaire à Los Angeles, il est victime d’un nouvel infarctus.
Il est 12h30, ce 20 août, Joe Dassin a 41 ans. Au beau milieu du déjeuner, il lâche "Qu’est-ce qui m’arrive ?" et il tombe. C’est fini la gloire et c’est fini la famille, tous les projets fichus, cette nouvelle vie qu’il appelait de ses vœux, et son ambition primordiale : s’occuper de ses deux fils et s’émerveiller de les voir dessiner leurs premiers accords de guitare. Ça ne se fera pas, il faut que les vivants l’intègrent, l’acceptent, survivent à cette injustice. Au chagrin.
Les enfants, surtout. Jonathan et Julien, les fils chéris de Joe Dassin. S’ils ont du mal à parler de leur père, c’est qu’ils ne l’ont pas connu, n’ont pas de souvenirs avec lui. Un père célèbre, hyper populaire, qu’ils sont les seuls à ne pas connaître. Jonathan Dassin a les mêmes initiales que son père, un air de famille flagrant, émouvant, et quand il chante, on entend parfois les intonations de cette voix familière qui a fait chanter la France des années 1960 et 1970.
Jonathan Dassin a sorti un premier album auto-produit il y a deux ans ; il est dans l’attente d’en faire paraître un deuxième prochainement. Il prend son temps, tente de nouer des contacts, de trouver des soutiens. A 36 ans, il n’a ni l’outrecuidance ni les réseaux des "fils de". Il raconte :
Jonathan Dassin en 2013. (PJB / Sipa)
A 36 ans, Jonathan Dassin mène une double carrière : développer ses projets musicaux personnels et gérer le catalogue de son défunt père au côté de Julien, son petit frère. A chaque commémoration du 20 août 1980, tous les cinq ans, les dix ans, les quinze ans, il leur faut imaginer un concept pour raviver la flamme et que vivent les chansons : une intégrale, un best of, un spectacle, un documentaire, pourquoi pas un biopic.
Mais qui est Joe pour Jonathan ? Il en parle à la fois avec émotion et distance, tant d’années ont passé depuis l’été meurtrier, depuis le déjeuner fatal de Papeete.
Jonathan a ainsi grandi, dans l’absence et le fantasme, mais pas tout à fait comme les autres orphelins, justement parce que beaucoup de gens le connaissent mieux que lui, comme il dit.
Après la disparition prématurée et tragique de Joe Dassin, c’est leur mère, Christine, qui a repris ses droits sur les deux petits garçons. Elle les a élevés, seule, dans la grande maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines, à Feucherolles. Juifs par leur père qui les avait circoncis à la naissance, Christine les fait baptiser. Les liens avec la famille Dassin ne sont pas rompus pour autant. Au contraire. Depuis la Grèce où il vit avec Mélina Mercouri, Jules Dassin, le cinéaste de "Jamais le dimanche" et "Du rififi chez les hommes", veille sur ses petits-fils jusqu’au bout – il mourra à l’âge de 97 ans. Jonathan Dassin poursuit :
Une femme de tempérament, Christine en est une autre. Dans les livres et les documentaires, elle est souvent décrite comme celle qui, entre les disputes et toutes sortes d’excès, précipita la mort de Joe Dassin. Son fils est blessé :
Mais, assez vite, dans la maison de Feugerolles, un autre drame se trame : Jonathan n’a que 16 ans quand Christine disparaît à son tour – la maintenance de la maison est assurée par un couple de Yougoslaves. Il est le premier à quitter les lieux, Julien attendra que la bâtisse soit vendue.
Jonathan n’a pas tardé à arrêter ses études pour s’engager dans une carrière de musicien. Il a continué à prendre des cours de trompettes, de piano, de solfège. Il a monté des groupes, jusqu’au moment où il s’est lancé en solitaire, en novembre 2013. Non sans difficultés…
Sophie Delassein
Il se marie à Cotignac dans le VAR avec Christine
Par Olivier Rajchman
C'est le témoignage-choc de la semaine. Celui de l'ex-flic René-Georges Querry qui, dans un chapitre de son livre "De Mesrine à DSK" (Editions JC Gawsewitch), évoque une anecdote qu'on pouvait imaginer sans qu'elle ait été, jusqu'alors, racontée. Elle concerne un chanteur immensément populaire : Joe Dassin. Entre...
1977 et 1980, l'auteur-compositeur-interprète des "Champs-Elysées" et de "l'Eté indien" a plongé dans l'enfer des drogues dures. Une pratique qui a modifié son comportement -il devenait souvent difficile avec les autres et ingérable, en dépit de son grand professionnalisme- et a probablement précipité sa mort, d'une crise cardiaque, en août 1980.
Déjà, en 1977, Joe et son épouse, Christine Delvaux, avaient été interpellés par la police en possession de 20 grammes de cocaïne. La star avait alors déclaré à la presse : "Je ne me drogue pas". Sans vraiment convaincre... Querry, de son côté, rapporte dans son livre avoir arrêté le chanteur alors que ce dernier détenait une quantité impressionnante de 200 grammes de coke!
La scène a lieu alors que Dassin vient de se fournir chez son dealer. Il est accompagné d'une amie : "L'interpellation se passe dans le calme. Je me dis : "Ce n'est pas possible que ce type prenne de la came". Je le vois dans cet endroit presque minable (...) On l'emmène au 36 quai des Orfèvres. Il ne proteste pas. Sa copine se défend un peu. On l'emmène dans une pièce pour la fouiller. "Pas la peine !", elle sort de sa culotte 200 grammes de cocaïne. Lui : "Oui, je reconnais, c'est pour ma consommation personnelle".
Inculpé pour possession de drogue, Joe Dassin n'en voulut pas à Querry... au point de l'inviter à déjeuner.
Il faut dire que le flic avait su rester discret et que la presse de l'époque fermait volontiers les yeux sur ce genre d'affaires. Dassin, lui, malgré sa grande intelligence, ses nombreux dons, les exigences nouvelles de sa paternité (il eut deux fils en 1978 et 1980) et l'amour de son public ne s'en est pas remis. Un vrai gâchis...
Photo : France 3 (c)
ci dessous le lien vers les article sur Joe Dassin
La Sélection Best Of 3 CD
à paraître le 12 août 2016
Avec Les Champs-Élysées, L'été indien, Et si tu n'existais pas, À toi, Siffler sur la colline...
Éditeur : Sony
EAN commerce : 0888751008625
Date sortie / parution : Disponible le 12/08/2016
sortie en presse dans closer Hors Série
et dans Destins Brisés France Dimanche (8 pages sur Joe)
discographie
JJ.Lionel (Jean-Jacques Blairon) est décédé le 14 juillet 2020
Le 17/07/2020
Claude Barzotti avait participé au titre ci-dessous
On le connait beaucoup plus avec la danse des canards
Le 14 juillet 2020, J.J. Lionel,
que l'on connaissait pour avoir interprété la fameuse "Danse des canards" en 1981,
est mort. Le chanteur a succombé à une terrible maladie...
Si vous lisez son nom, si vous voyez son visage enjoué, si vous entendez sa voix, vous avez certainement la chanson en tête. Mais pour la première fois depuis trente-neuf ans, le monde entier va "remuer son popotin" avec tristesse. J.J. Lionel, ou Jean-Jacques Blairon de son vrai nom, est mort le mardi 14 juillet 2020. Il était le chanteur de la très très célèbre Danse des canards. Lui qui a animé toutes les plus belles soirées tricolores s'en est allé le jour de la Fête nationale française. Il a été emporté par la maladie, une tumeur au cerveau.
Jean-Jacques Blairon vivait du côté d'Houthem, dans la région de Comines en Belgique. Eh oui. Le chanteur a certainement bercé de nombreuses soirées bien de chez nous, mais il était bien originaire du Plat Pays, de Binche plus précisément ! Mort à l'âge de 72 ans, il laisse derrière lui sa tendre femme Georgia, qu'il avait épousée le 27 avril 2007 dans la ville de Soignies, ainsi que ses enfants, ses petits-enfants et de nombreux mélomanes, pleurant l'homme comme l'artiste.
Le succès populaire de la Danse des canards a sans doute été extrême, mais il ne l'a pas rendu milliardaire pour autant. J.J. Lionel n'a pas connu un destin tel que celui de Patrick Hernandez et de son entraînant Born to Be Alive. Édité par les disques Déesse à Paris, le titre a traversé le globe, il a été traduit dans de nombreuses langues, repris par beaucoup, vendu à plus de 3,5 millions de 45 tours à l'époque. Mais Jean-Jacques Blairon n'avait ni écrit ni composé la chanson. Il n'était donc qu'un simple interprète. "J'ai un peu hésité au départ, puis je me suis dit pourquoi pas, expliquait-il sur la RTBF en 2011. On va faire un gag. Et le gag dure maintenant depuis trente ans. J'en suis vraiment fier !" Il y a fort à parier que cette petite blague durera encore bien plus longtemps que prévu...
Fête des pères pensée pour mon papa
Le 20/06/2020
Le temps passe mais tu restes au fond de mon cœur, de la haut tu veilles sur nous je le sais...
En ce jour de fête des pères qui tombe en même temps que la fête de la musique je t offre la belle chanson de Claude Barzotti
PAPA
Tu nous as quitté le 2 mai 2014 et tu nous manques...
Ci-dessous deux belles chansons de Claude Barzotti
4ème anniversaire du grand et dernier voyage de Baby Jane ce 2 avril 2020
Le 01/04/2020
Je sais que tu es là haut, là haut et que tu brilles au milieu du ciel étoilé
je t'envoie toutes mes pensées...
(autre article cliquez sur la première photo)
Pour ton premier anniversaire auprès des étoiles voici un montage vidéos photos sur des extraits de chansons...
Retrouvez ci-dessous la première vidéo publiée en avril 2016
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé . Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours. J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message: Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans". Gérard Darmon "T'en va pas" Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves" Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini" C Jérome "Si tu me laisses" Claude Michel "Je m'ennuie de toi" Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur" Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Hommage Joe Dassin ce 20 août 2019 (déjà 39 ans)
Le 19/08/2019
Ci-dessous la chanson que j'écoutais en août 1980 sur mon tourne-disques
Ce 21 août 2017, France 3, rend au hommage au chanteur Joe Dassin, avec le documentaire Joe Dassin, le roman de sa vie à 20h50. L' occasion, de revenir sur le destin tragique de cette star de la variété française disparue à l'âge de 41 ans.
Lagon turquoise, sable blanc, le cadre est idyllique. C'est en Polynésie française que Joe Dassin entouré de ses amis, de sa mère Bea, de sa nouvelle compagne Nathalie, et surtout de ses deux fils chéris, est venu tourner la page. Il est arrivé deux jours plus tôt, bien décidé à voir le bout du tunnel. Ses proches sont rassurés : Joe, souffrant déjà d'un ulcère à l'estomac, semble se remettre de son accident cardiaque survenu le 17 juillet. Un malaise qui l'avait obligé à interrompre sa tournée estivale dans le midi de la France. Joe paraissait enfin heureux. Cela faisait si longtemps...
Comme Jacques Brel, il avait trouvé à Tahiti son havre de paix. Là-bas, sa condition de star ne lui pesait pas. Et ce mois d'août, entre parties de billard américain, de golf, et câlins avec Julien, 5 mois, et Jonathan, 18 mois, le chanteur avait bel et bien décidé de profiter des plaisirs simples de son île. En 1973, il y avait même acheté un terrain de vingt hectares à deux cents kilomètres de Papeete, sur l'île de Tahaa, avec l'espoir d'y faire construire un faré, une maison typique. Et ainsi pouvoir vivre d'amour et de tamouré. En attendant, il séjournait dans la résidence d'une amie, perdue au milieu des cocotiers.
Le matin du 20 août 1980, il se lève vers 10 heures. Enfile un pantalon blanc, forcément, et une chemise rouge à fleurs. A 11 h 30, il rejoint ses copains pour un apéro dans un bar de Papeete. Au coeur des discussions, une prochaine randonnée à Rangiroa, un atoll de rêve connu pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Joe s'en réjouit, tout en sirotant un verre de vin blanc. Imprudent, il s'accorde même une cigarette. Présent, un ami médecin le sermonne. Il sourit. Midi, direction le restaurant Chez Michel et Eliane, son préféré. Chacun fait la queue au buffet. Pour Joe, ce sera poisson cru à la tahitienne, riz à la noix de coco, papaye et jus d'ananas. A table, l'ambiance est joyeuse.
Quand soudain, le chanteur se met à transpirer, devient pâle. Une douleur indescriptible lui déchire le visage. Son regard se fige, sa bouche reste ouverte. Joe s'écroule. Un docteur dans la salle tente aussitôt de le réanimer. Son verdict est cruel : "Il n'y a plus d'espoir." Ses amis essayent un dernier massage cardiaque. Plusieurs minutes s' écoulent, il n'y a plus rien à faire. Le cœur de Joe a lâché. Il est 12h30. Joe, à 41 ans, s'en est allé rejoindre dans le ciel son fils Joshua, mort en 1973, à 5 jours à peine ...
A Paris, la nouvelle fait l'effet d'une bombe, et réveille les vacanciers de leur torpeur estivale. Les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. La rumeur d'une mort par overdose circule. "Non, Joe ne voulait pas en finir avec la vie", dira Claude Lemesle, l'un de ses paroliers. Mais il reconnaîtra que son coeur devait être usé par des abus. Oui, il fumait, buvait dix tasses de café par jour, aimait faire la bringue. Les vingt-quatre heures de vol pour se rendre à Tahiti n'ont pas dû arranger son état de santé. Ses médecins n'ont-ils pas été imprudents de le laisser effectuer un tel périple ? D'autant que, par souci d'économie, le chanteur avait pris un vol avec deux escales. Ereintant.
Joe Dassin, Jeane Manson et Carlos dans "Les aventures de Pearl White"
En tout cas, 1980 avait été éprouvante pour l'interprète des Dalton. Couvert de disques d'or en quinze ans de carrière, il a enregistré deux cents titres, entouré de groupies, le chanteur semblait mal supporter son statut d'idole. Sa santé, surtout, le préoccupait. Avant son infarctus en juillet, il avait déjà eu plusieurs malaises ... Autre sujet de tourment, la fin de son histoire d'amour avec Christine Delvaux, sa seconde épouse, rencontrée en 1970 dans une station de ski, et pour laquelle il avait divorcé de Maryse, sa fidèle assistante qui lui avait ouvert les portes de la chanson. Malgré la naissance de Julien, en mars 1980, Christine a déserté le domicile familial de Feucherolles.
L'heureux événement n'a pas réconcilié les parents. Trois semaines plus tard, Joe avait même demandé le divorce et la garde de ses fils. Pour ce faire, il s'était constitué un épais dossier. Titulaire d'un doctorat d'ethnologie obtenu dans une université du Michigan (Etats-Unis), il s'était mis à étudier la législation française en matière de garde d'enfants. Cette bagarre juridique et les multiples discussions avec Christine l'épuisaient.
Avec elle, il avait vécu, dit-on, trois années de dérive. Physiquement, il en avait gardé des séquelles, il avait changé. Un peu bouffi, fatigué, irritable. En 1978, à Nantes, il donne un concert. Trop saoul, il a un trou de mémoire. Le public le hue. Lui, le gendre idéal, celui-là même qui enchante les soirées des Français dans les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier, semble en avoir assez. En ce début d'été 1980, la justice lui donne raison. Joe obtient la garde de ses deux fils. Et c'est à Tahiti qu'il décide de prendre un nouveau départ. Il avait demandé à son fidèle parolier Claude Lemesle de lui écrire de nouvelles chansons, plus classiques que celle de son dernier album Blue Country, sorti en janvier 1980 et que le public traditionnel de Joe avait quelque peu boudé.
Sa carrière, sa famille, il y tenait. Le destin est cruel... "Ma carcasse, je m'en fiche qu'on la mette à la poubelle", disait-il souvent. Mais c'est au cimetière israélite d' Hollywood que ses parents, le célèbre cinéaste Jules Dassin, sa belle-mère l'actrice Melina Mercouri, sa mère Bea et ses sœurs Julie et Richelle, ont choisi de l'enterrer, le 31 août 1980. Jusqu'au dernier moment, le lieu des obsèques aura été tenu secret. Autour de son cercueil, il n'y aura que la famille. Christine, sa veuve, n'a pas été conviée. Elle aurait aimé rapatrier le corps de Joe en France pour offrir au chanteur une cérémonie digne des plus grands. Jules Dassin lui a rétorqué que Joe était américain ! Né à New York et élevé à Los Angeles, il y reposera loin de ses fans... en paix à jamais
Par Olivier Rajchman
Télé Star : Qu'avez-vous ressentie la première fois que vous avez rencontré, en 1963, Joe Dassin lors d'une soirée costumée chez Eddy Barclay ?
Maryse Grimaldi : Ce qui m'a frappé c'est qu'il était barbu, ce qui était rare, à l'époque, pour un garçon de 25 ans. Au milieu de 2000 personnes, j'ai flashé sur lui d'autant qu'il était déguisé en pirate et portait un maquillage fait par un professionnel qui avait travaillé sur le film de son père, Topkapi. Ce qui est fou, c'est que lui aussi m'avait remarquée et que nous avons passé la soirée, l'un comme l'autre, à chercher des gens pour nous présenter. Finalement, il a réussi à trouver une personne qui me connaissait afin d'établir le contact !
Est-il vrai qu'il vous a définitivement séduite avec une chanson ?
M.G. : C'est-à-dire qu'il m'a invité en week-end quelques jours plus tard et, ayant apporté sa guitare, m'a fait la cour en chantant du folksong !
C'est sa voix chaude qui vous a fait craquer ?
M.G. : Il avait un timbre magnifique, mais son « plus » était son accent gommé. N'oubliez pas que le français n'était pas sa langue maternelle ! Du coup, il était très difficile à imiter. Patrick Sébastien s'y est essayé, sans y parvenir totalement.
Lorsque vous avez commencé à vivre ensemble, était-il ouvert à l'idée de devenir chanteur ?
M.G. : Non, il n'y avait jamais pensé ! Il chantait naturellement, chez lui, avec des copains. Mais quand une première proposition de contrat lui a été faite, Joe a commencé par refuser. J'étais d'accord avec lui, d'ailleurs... Pendant six mois, la maison de disques est revenue à la charge. CBS a dû écouter sa première bande en janvier 1964, et son premier single est sorti en mars 1965. Ça vous donne une idée du délai de réflexion !
Que voulait-il faire ? Être romancier, comme lorsqu'il écrivait des nouvelles pendant ses années d'université ?
M.G. : Absolument, il souhaitait écrire. Et, plus certainement, travailler dans le cinéma. Comme scénariste ou metteur en scène. Il avait même fait l'acteur pour son père, Jules Dassin...
Le déclic pour la musique est venu quand ?
M.G. : Pas immédiatement. Il a enregistré son premier disque fin 1964 et l'a trouvé mauvais. Le deuxième, quelques mois plus tard, était pire encore ! Il a songé à s'arrêter et c'est à ce moment que sont arrivés Jacques Souplet, le nouveau patron de CBS France, et le producteur Jacques Plait. Grâce à eux tout a changé, et Joe est devenu un professionnel.
Croyiez-vous en lui à cette époque ?
M.G. : J'adorais sa voix. Mais, au début, la chanson française n'était pas une passion pour moi, à part des classiques comme Brel ou Brassens. Cela dit, je percevais son potentiel et l'ai, bien sûr, encouragé ! Reste que c'est Jacques Plait qui a créé le ‘personnage' Dassin et a contribué à faire sa carrière...
Vous minimisez votre rôle, vous qui avez apporté sa première bande à CBS...
M.G. : Ce que j'ai fait, c'est dix ans de tournées avec Joe. C'est vrai que j'étais présente lorsqu'il choisissait les chansons, puis quand il les enregistrait. En outre, je pense qu'il avait une confiance totale en moi. Alors, oui, j'ai suivi sa carrière et j'y ai participé.
A part Georges Brassens, quel artiste français Joe Dassin admirait-il ?
M.G. : Bobby Lapointe ! Il en était fou. Au point de le prendre en première partie, quand il a fait sa première tournée en tant que vedette. C'était un plaisir pour Joe comme pour moi...
On sent que votre mari se faisait une haute idée de sa mission de créateur de chansons, même si celles-ci devaient apporter de la légèreté aux gens...
M.G. : Non, je pense plutôt qu'il était conscient de bien faire, d'être professionnel et honnête dans son travail. Maintenant, le doute, tous les artistes l'ont. Quand il sortait du studio d'enregistrement à 3-4h du matin, et qu'on en discutait, Joe pensait qu'il n'avait pas été bon et que ses chansons n'allaient pas marcher. Mais c'était normal comme réaction...
Vous ne l'avez jamais vu sortir d'un enregistrement content de lui ?
M.G. : Sûrement l'était-il parfois, intérieurement. Mais il ne me l'a jamais dit. Ça n'était pas dans son caractère.
Le vrai succès est arrivé, en mai 68, avec "Siffler sur la colline"...
M.G. : C'est vrai. Après ça, 1969 et 1970 ont été de grandes années !
Comment l'a-t-il vécu ?
M.G. : Il était hyper-heureux, et moi avec ! Mais il n'a pas eu la grosse tête et nous avons continué à vivre de la même façon. Alors c'est vrai qu'il surveillait ses ventes, mais il n'était pas dans le star-system. Après les spectacles, il ne trainait pas ; on rentrait tout de suite...
La contrepartie n'était-elle pas une certaine froideur à l'égard des fans ?
M.G. : Quand ça se présentait, il était très aimable. Mais il ne recherchait pas forcément ça. Il ressentait cette adulation comme dégradante. Pas pour lui, mais pour les gens ! Il trouvait qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Il était très content qu'on achète ses disques et qu'on remplisse les salles, mais le reste ne l'intéressait pas. Il n'était jamais aussi heureux qu'à l'étranger, sans « surveillance » de nos faits et gestes...
Vous-même étiez extrêmement discrète !...
M.G. : J'étais déjà 24/24h avec lui, je n'allais pas en plus me mettre en avant ! Je n'étais pas une artiste ; je n'avais rien à vendre. Je ne me cachais nulle part, ni de personne. Je faisais juste partie de sa vie privée. Dès qu'un photographe nous pistait, on le sentait ! Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage. Joe d'ailleurs faisait très peu d'interviews...
Parce qu'il refusait de parler de son intimité ?
M.G. : Tout à fait. Il ne demandait rien à la presse et le payait en retour.
Fréquentait-il des collègues artistes ?
M.G. : Non, à part Carlos et, un peu, Michel Fugain. Mais quand on faisait des dîners chez nous, c'était auprès de la famille ou d'amis qui n'étaient pas du métier. Joe avait, notamment, gardé ses deux copains d'université, Bernard et Alain.
Quel était son caractère au quotidien ?
M.G. : Il était très slave. Du genre dépressif qui, dans la demi-heure qui suivait, me prenait dans ses bras pour danser ! Et puis, il avait aussi beaucoup d'humour...
Avant L'été indien, en 1975, il a connu un creux de la vague ?
M.G. : C'est vrai. Entre 1972 et 1974, Il a vendu moins de disques, mais restait présent à la télé. Et puis est arrivé l'Eté indien. Ce qui lui a fait le plus plaisir, c'était d'avoir le tube de l'été dont il rêvait depuis dix ans ! Dès qu'on a entendu la mélodie, on s'est dit que l'on tenait quelque chose. Le disque a été enregistré très rapidement, d'ailleurs...
Cette époque marque la fin de votre couple. Vous aviez, deux ans auparavant, perdu un bébé, peu après sa naissance...
M.G. : Ce fut traumatisant. Tout allait bien et, pour la première fois, la vie nous refusait quelque chose. Cette perte n'a pourtant rien à voir avec la rupture de notre couple qui s'est dissout en 1976, avant que nous divorcions en 1977. Mais la séparation fait partie de la vie d'un couple. Il y a eu un moment où Joe a voulu autre chose. C'est très humain...
Même si cela a impliqué pour lui une vie débridée ; les nuits en boîte, l'alcool, la drogue ?
M.G. : Il est certes parti dans une autre direction qui n'était pas un bon choix ; il a brûlé la chandelle, tiré la corde jusqu'à ce qu'elle cède. Je me souviens lui avoir dit, au moment de notre séparation, que s'il continuait ainsi il ne serait plus de ce monde dans cinq ans... Mais c'était son choix. Et je le respecte. Joe reste l'homme de ma vie et la seule preuve d'amour, c'est de comprendre les gens. A un moment, il a voulu que j'ouvre la porte pour qu'il puisse s'envoler...
Vous n'êtes pas plus vindicative à l'égard de celle qui l'a accompagné dans cette voie, Christine Delvaux, devenue la seconde Mme Dassin...
M.G. : Pourquoi serais-je agressive ? J'espère juste qu'il a été heureux dans cette relation, parce qu'il a payé l'addition très chère. Quant à moi, j'ai vécu treize années hyper-heureuses avec Joe, sans nuages, ni engueulades. Après, quand les choses changent, il faut en tirer les conséquences...
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
M.G. : Deux mois avant sa mort. Il était en plein marasme, en plein divorce, dans un état tragique. Mais nous avons pu remettre les pendules à l'heure. Et c'est bien...
Propos recueillis par Olivier Rajchman
Mort de Joe Dassin : le bel hommage de Johnny Hallyday à son ami disparu voilà 35 ans [Photos]
Par Thomas Janua
Johnny Hallyday a rendu sur les réseaux sociaux un hommage simple et très beau à son ami Joe Dassin, disparu voilà 35 ans.
Joe Dassin est mort d'un infarctus voilà 35 ans, le 20 août 1980 à Papeete. Le disparu avait 41 ans. Une grande star qui l'a bien connu, Johnny Hallyday a profité des réseaux sociaux Instagram et Twitter pour publier une photo émouvante du début des années 70 où il patientait, aux côtés de Joe Dassin à Saint Barth. Pas de trémolo ou de texte hommage : Johnny donne juste l'essentiel : "St Barth 1972" et touche au cœur les fans du disparu.
Au moment de sa disparition, Joe Dassin peinait à se remettre d'une épuisante tournée estivale et s'inquiétait à propos de l'intense bataille juridique à venir avec son ex-femme Christine, épousée en 1978. L'objectif pour le chanteur était de préserver la garde de ses deux fils, Jonathan et Julien, respectivement âgés de 1 an et demi et 5 mois.
Le chanteur est mort au beau milieu du déjeuner, à 12 h 30 dans un restaurant où tablaient avec lui Jonathan et Julien. Après la disparition de leur père, les deux garçons seront élevés par leur mère, dans une maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines. Jonathan, 36 ans aujourd'hui, raconte au Nouvel Observateur sa difficulté à faire découvrir sa musique.
Joe Dassin vu par son fils, 35 ans après sa mort
Sophie Delassein
"L'Obs" a rencontré Jonathan, l'un des fils chéris de Joe Dassin, mort il y a 35 ans. Lui aussi s'est mis à la musique.
"Qu’est-ce qui m’arrive ?", se demande-t-il à voix haute. Il est 12h30, ce 20 août 1980, Joe Dassin déjeune au restaurant "Chez Michel et Eliane", rue Jeanne d’Arc à Papeete, où il a ses habitudes. Autour de lui, il y a ses deux fils, Jonathan (1an et demi) et Julien (5 mois), sa mère, la violoniste Béatrice Launer, son ami et parolier Claude Lemesle. Il semble bien, il semble heureux. La fleur aux dents, comme dans sa chanson.
Ce déjeuner à Tahiti, c’est un peu sa récompense, Dieu sait qu’il a tant et tant attendu ce moment. Il le vit comme un tournant dans sa vie, lui qui vient de passer des mois éprouvants émotionnellement et physiquement. Dassin contre Dassin : la guerre contre Christine, épousée en secondes noces le 14 janvier 1978, est déclarée.
Le divorce viendra en son temps, pense-t-il, l’enjeu, la priorité, est d’obtenir la garde de Jonathan et de Julien. Dans une vie antérieure, quand il était marié à Maryse Massiera, le couple avait perdu un bébé de 5 jours, Joshua. Traumatisé à jamais, il veut voir grandir ses fils. Absolument, passionnément. C’est son nouveau projet de vie, sa carrière d’étoile de la chanson passera désormais au second plan.
En août 1979. (Christian Pinson / Sipa)
Avant de s’envoler pour ce voyage charnière à Tahiti, et même si le cœur n’y était pas tout à fait, il est monté sur scène pour une tournée d’été. Tout de blanc vêtu, il s’est montré tel que son public l’aimait, lui le pilier des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, le bon client de Danielle Gilbert, de Michel Drucker.
Il est monté sur scène et il a enchainé ses tubes : "Et si tu m’existais pas", "Cécilia", "L’Amérique", "Les Champs-Elysées", "A toi", "Le petit pain au chocolat", "L’été indien". Il a souri, a attaqué ses chansons avec ce mélange de force et de tendresse qui fait son succès. Il s’est tenu droit, du moins il a essayé.
Ce long voyage jusqu’à Papeete n’est pas une bonne idée. Le trajet est long, déraisonnable, une folie, de l’inconscience brute. Il n’est pas en état de le faire et il ne peut l’ignorer. Les médecins et ses amis le lui ont répété mille fois. Il n’a rien voulu entendre. Déraisonnable et dangereux, quand on sait qu’un mois plus tôt... Un mois plus tôt, sa tournée d’été passait par Cannes. Ce soir-là, Joe Dassin n’a fait qu’essayer de chanter, jusqu’au moment où il a vacillé, et a dû quitter la scène au beau milieu d’une chanson. Il part, revient, repart. Définitivement. Le cœur commence à lâcher, le médecin pompier le contraint à l’hospitalisation. Il passe une semaine en soins intensifs à l’Hôpital Américain de Neuilly.
Il n’a toujours qu’un seul but : se mettre au vert pour s’occuper de ses enfants loin des feux de la rampe. Il songe à passer plus de temps dans son Amérique natale et à Tahiti, son île d’adoption. Nous sommes au mois de juillet. Et il part. Mais, déjà, lors de l’escale réglementaire à Los Angeles, il est victime d’un nouvel infarctus.
Il est 12h30, ce 20 août, Joe Dassin a 41 ans. Au beau milieu du déjeuner, il lâche "Qu’est-ce qui m’arrive ?" et il tombe. C’est fini la gloire et c’est fini la famille, tous les projets fichus, cette nouvelle vie qu’il appelait de ses vœux, et son ambition primordiale : s’occuper de ses deux fils et s’émerveiller de les voir dessiner leurs premiers accords de guitare. Ça ne se fera pas, il faut que les vivants l’intègrent, l’acceptent, survivent à cette injustice. Au chagrin.
Les enfants, surtout. Jonathan et Julien, les fils chéris de Joe Dassin. S’ils ont du mal à parler de leur père, c’est qu’ils ne l’ont pas connu, n’ont pas de souvenirs avec lui. Un père célèbre, hyper populaire, qu’ils sont les seuls à ne pas connaître. Jonathan Dassin a les mêmes initiales que son père, un air de famille flagrant, émouvant, et quand il chante, on entend parfois les intonations de cette voix familière qui a fait chanter la France des années 1960 et 1970.
Jonathan Dassin a sorti un premier album auto-produit il y a deux ans ; il est dans l’attente d’en faire paraître un deuxième prochainement. Il prend son temps, tente de nouer des contacts, de trouver des soutiens. A 36 ans, il n’a ni l’outrecuidance ni les réseaux des "fils de". Il raconte :
Jonathan Dassin en 2013. (PJB / Sipa)
A 36 ans, Jonathan Dassin mène une double carrière : développer ses projets musicaux personnels et gérer le catalogue de son défunt père au côté de Julien, son petit frère. A chaque commémoration du 20 août 1980, tous les cinq ans, les dix ans, les quinze ans, il leur faut imaginer un concept pour raviver la flamme et que vivent les chansons : une intégrale, un best of, un spectacle, un documentaire, pourquoi pas un biopic.
Mais qui est Joe pour Jonathan ? Il en parle à la fois avec émotion et distance, tant d’années ont passé depuis l’été meurtrier, depuis le déjeuner fatal de Papeete.
Jonathan a ainsi grandi, dans l’absence et le fantasme, mais pas tout à fait comme les autres orphelins, justement parce que beaucoup de gens le connaissent mieux que lui, comme il dit.
Après la disparition prématurée et tragique de Joe Dassin, c’est leur mère, Christine, qui a repris ses droits sur les deux petits garçons. Elle les a élevés, seule, dans la grande maison que Joe Dassin avait fait construire dans les Yvelines, à Feucherolles. Juifs par leur père qui les avait circoncis à la naissance, Christine les fait baptiser. Les liens avec la famille Dassin ne sont pas rompus pour autant. Au contraire. Depuis la Grèce où il vit avec Mélina Mercouri, Jules Dassin, le cinéaste de "Jamais le dimanche" et "Du rififi chez les hommes", veille sur ses petits-fils jusqu’au bout – il mourra à l’âge de 97 ans. Jonathan Dassin poursuit :
Une femme de tempérament, Christine en est une autre. Dans les livres et les documentaires, elle est souvent décrite comme celle qui, entre les disputes et toutes sortes d’excès, précipita la mort de Joe Dassin. Son fils est blessé :
Mais, assez vite, dans la maison de Feugerolles, un autre drame se trame : Jonathan n’a que 16 ans quand Christine disparaît à son tour – la maintenance de la maison est assurée par un couple de Yougoslaves. Il est le premier à quitter les lieux, Julien attendra que la bâtisse soit vendue.
Jonathan n’a pas tardé à arrêter ses études pour s’engager dans une carrière de musicien. Il a continué à prendre des cours de trompettes, de piano, de solfège. Il a monté des groupes, jusqu’au moment où il s’est lancé en solitaire, en novembre 2013. Non sans difficultés…
Sophie Delassein
Il se marie à Cotignac dans le VAR avec Christine
Par Olivier Rajchman
C'est le témoignage-choc de la semaine. Celui de l'ex-flic René-Georges Querry qui, dans un chapitre de son livre "De Mesrine à DSK" (Editions JC Gawsewitch), évoque une anecdote qu'on pouvait imaginer sans qu'elle ait été, jusqu'alors, racontée. Elle concerne un chanteur immensément populaire : Joe Dassin. Entre...
1977 et 1980, l'auteur-compositeur-interprète des "Champs-Elysées" et de "l'Eté indien" a plongé dans l'enfer des drogues dures. Une pratique qui a modifié son comportement -il devenait souvent difficile avec les autres et ingérable, en dépit de son grand professionnalisme- et a probablement précipité sa mort, d'une crise cardiaque, en août 1980.
Déjà, en 1977, Joe et son épouse, Christine Delvaux, avaient été interpellés par la police en possession de 20 grammes de cocaïne. La star avait alors déclaré à la presse : "Je ne me drogue pas". Sans vraiment convaincre... Querry, de son côté, rapporte dans son livre avoir arrêté le chanteur alors que ce dernier détenait une quantité impressionnante de 200 grammes de coke!
La scène a lieu alors que Dassin vient de se fournir chez son dealer. Il est accompagné d'une amie : "L'interpellation se passe dans le calme. Je me dis : "Ce n'est pas possible que ce type prenne de la came". Je le vois dans cet endroit presque minable (...) On l'emmène au 36 quai des Orfèvres. Il ne proteste pas. Sa copine se défend un peu. On l'emmène dans une pièce pour la fouiller. "Pas la peine !", elle sort de sa culotte 200 grammes de cocaïne. Lui : "Oui, je reconnais, c'est pour ma consommation personnelle".
Inculpé pour possession de drogue, Joe Dassin n'en voulut pas à Querry... au point de l'inviter à déjeuner.
Il faut dire que le flic avait su rester discret et que la presse de l'époque fermait volontiers les yeux sur ce genre d'affaires. Dassin, lui, malgré sa grande intelligence, ses nombreux dons, les exigences nouvelles de sa paternité (il eut deux fils en 1978 et 1980) et l'amour de son public ne s'en est pas remis. Un vrai gâchis...
Photo : France 3 (c)
ci dessous le lien vers les article sur Joe Dassin
Peter Mayhew alias Chebacca a rejoint les étoiles
Le 05/05/2019
Par LEXPRESS.fr avec AFP
Il était devenu un acteur mondialement célèbre sans jamais avoir montré son visage à l'écran. Peter Mayhew, qui a longtemps endossé le costume de Chewbacca, extraterrestre géant et poilu de la saga Star Wars, est mort mardi à l'âge de 74 ans, a annoncé sa famille jeudi.
Né à Londres en mai 1944, Peter Mayhew culminait à 2,21 mètres, ce qui lui avait permis de décrocher son premier rôle au cinéma en 1976 sur le tournage de Sinbad et l'oeil du tigre, dans lequel il incarnait un minotaure. Dès l'année suivante, il avait été choisi par George Lucas, impressionné dès le premier regard par sa stature, pour jouer Chewbacca dans le premier opus de Star Wars.
Il a rejoint les étoiles
Peter Mayhew n'avait quasiment eu qu'à se lever du sofa où il était assis pour convaincre George Lucas de l'engager, avait-il raconté en 2013. "Grosso modo, l'entretien s'est résumé à ça. Il s'est tourné vers (le producteur) Gary (Kurtz) et a dit 'Je pense qu'on l'a trouvé'".
"Peter était un homme formidable. Il était l'être humain le plus proche qui soit d'un Wookie : un grand coeur, une nature généreuse... et j'ai appris à toujours le laisser gagner", a réagi dans un communiqué le créateur de Star Wars, dans un clin d'oeil au caractère prétendument vindicatif de cette espèce extra-terrestre. "C'était un bon ami et je suis attristé de son décès", conclut George Lucas.
Peter Mayhew avait continué à camper le célèbre Wookie jusque dans Le Réveil de la Force en 2015, avant d'être remplacé en raison de problèmes de santé. Il était toutefois resté "consultant" pour conseiller son successeur dans le rôle de "Chewie", le basketteur finlandais Joonas Suotamo (2,09 m).
"C'était le plus gentil des géants. Un grand homme avec un coeur encore plus grand qui ne manquait jamais de me faire sourire, et un ami loyal que j'aimais profondément", lui a rendu hommage sur Twitter Mark Hamill, qui l'a côtoyé en tant que Luke Skywalker.
Les grognements inarticulés qui caractérisent le langage du fidèle compagnon et co-pilote de Han Solo dans Star Wars étaient certes fabriqués par les ingénieurs du son. Mais les fans de la saga estiment que l'expressivité et la gestuelle de Peter Mayhew sous l'imposant déguisement (réputé avoir été confectionné avec des poils de yak) ont beaucoup contribué au succès de son personnage.
"Nous avons été des partenaires au cinéma et des amis dans la vie pendant plus de 30 ans, et je l'aimais", a déclaré Harrison Ford, le contrebandier Han Solo dans la série, à l'annonce de sa mort. Peter Mayhew a "insufflé son âme dans le personnage" et "Chewbacca a joué un rôle important dans le succès des films que nous avons tournés ensemble", a poursuivi l'acteur. "Comme des millions d'autres, je n'oublierai jamais Peter et ce qu'il nous a tous donné", écrit Harrison Ford dans son communiqué.
Hommage à Baby Jane déjà 3 ans ce 2 avril 2019
Le 02/04/2019
Aujourd'hui c'est mon anniversaire et je remercie toutes celles et ceux qui me l'ont souhaité...
Mais cette date est pour moi un autre anniversaire beaucoup plus triste celui de la disparition de
Baby Jane
(autre article cliquez sur la première photo)
Pour ton premier anniversaire auprès des étoiles voici un montage vidéos photos sur des extraits de chansons...
Retrouvez ci-dessous la première vidéo publiée en avril 2016
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé . Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours. J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message: Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans". Gérard Darmon "T'en va pas" Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves" Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini" C Jérome "Si tu me laisses" Claude Michel "Je m'ennuie de toi" Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur" Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Le 01/04/2018
2 avril 2018
12 mois de plus se sont écoulés
c'est comme si c'était hier
que tu m'avais quitté
il faut bien un jour s'y faire
accepter ce grand vide
que tu as laissé
j'ai toujours l'oeil humide
quand je regarde tous ses moments partagés.
Tu as passé une vie heureuse
remplie d'amour de câlins
tu étais une fille merveilleuse
je sais que tu n'es pas loin...
sur cette photo le lien vers un ancien article hommage
ci-dessous la vidéo de 2017
ci-dessous la vidéo de 2016
1 an après la disparition de Carie Fisher
Le 28/12/2017
Paris Match|Amandine Bourgoin
Un an jour pour jour après le décès de son amie Carrie Fisher, Mark Hamill lui a rendu un bel hommage sur les réseaux sociaux.
Un an a passé depuis la mort de Carrie Fisher. Mark Hamill n'oublie pas celle avec qui il a fait ses débuts dans «Star Wars» en 1977. L'interprète de Luke Skywalker a publié deux clichés de lui en compagnie de l'actrice disparue à 60 ans, ainsi qu'un dessin la représentant en vierge Marie faisant un doigt d'honneur et tenant dans ses bras, non pas l'enfant Jésus, mais son chien Gary. Ces images sont accompagnées du message «Personne ne disparaît vraiment complètement».
Des mots prononcés par Luke face à sa soeur, la princesse Leia, dans «Star Wars VIII : Les Derniers Jedi», le dernier film de la saga tourné par Carrie Fisher avant sa mort.
Un an après la mort de Carrie Fisher, sa fille lui adresse un poignant message
Un an après la mort de sa mère Carrie Fisher, Billie Lourd lui a rendu hommage de manière très poétique.
Les fans de «Star Wars» ont perdu leur princesse Leia il y a un an. Depuis la mort de Carrie Fisher d'un arrêt cardiaque à 60 ans, sa fille, Billie Lourd, perpétue le souvenir de sa mère en partageant des clichés sur les réseaux sociaux. Pour honorer la mémoire de sa mère, la jeune femme de 25 ans est partie visiter la Norvège avec son père, Bryan Lourd et le mari de celui-ci, Bruce Bozzi. Billie Lourd voulait particulièrement voir des aurores boréales, qui fascinaient l'actrice disparue. «Ma mère avait une obsession surnaturelle pour les aurores boréales, mais je n'ai jamais pu les admirer avec elle. Nous nous sommes rendus au nord de la Norvège pour voir si nous pouvions "voir les cieux soulever ses jupes sombres et dévoiler ses étincelants secrets au-dessus de nos indignes yeux". Et elle l'a fait. Je t'aime infiniment», a écrit Billie Lourd en commentaire d'une photo où on la voit sous le magnifique ciel norvégien.
(passez la souris sur la photo il y a deux photos)
Le 06/12/2017
Johnny Hallyday, la plus grande rock-star que la France ait jamais connue,
est mort dans la nuit de mardi 5 décembre au mercredi 6 décembre 2017
à l'age de 74 ans, des suites d’un cancer du poumon,
a annoncé à l’AFP son épouse Laeticia.
lien ci-dessous
1. J’en parlerai au diable
2. Mon pays c’est l’amour
3. Made in rock’n’roll
4. Pardonne-moi
5. Interlude
6. 4m2
7. Back in LA
8. L’Amérique de William
9. Un enfant du siècle
10. Tomber encore
11. Je ne suis qu’un homme
Il était 2h44 dans la nuit de mardi à mercredi quand a été diffusé le communiqué que Laeticia a envoyé à l’AFP : « Johnny Hallyday est parti. J’écris ces mots sans y croire ».
Laeticia est visiblement sous le choc quand elle a rédigé ses mots : « Johnny Hallyday est parti. J’écris ces mots sans y croire. Et pourtant c’est bien cela. Mon homme n’est plus. Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité ».
La plus grande star française du XXe siècle avait rendu son dernier souffle. Le cancer du poumon contre lequel il luttait depuis plus d’un an l’a vaincu. Laeticia poursuit le communiqué avec émotion et presque lyrisme : « Jusqu’au dernier instant, il a tenu tête à cette maladie qui le rongeait depuis des mois, nous donnant à tous des leçons de vie extraordinaires. Le cœur battant si fort dans un corps de rocker qui aura vécu toute une vie sans concession pour son public, pour ceux qui l’adulent et ceux qui l’aiment ». On dira que ce n’est pas «Que je t’aime », c’est « Que je t’aimais »…
Robocop
Le cancer de poumons a été détecté en réalité en novembre 2016, mais il n’a été rendu public qu’en mars, provoquant une première grosse vague d’émotion parmi les fans. Des fans qui gardaient espoir, puisque Johnny assurait malgré la maladie les concerts des Vieilles Canailles prévus avec ses deux potes, Jacques Dutronc et Eddy Mitchell. Un Eddy Mitchell qui l’avait même surnommé « Robocop », histoire d’induire l’idée d’une résistance surhumaine à la maladie… Mais non, Johnny était un homme, et malheureusement rien qu’un homme !
C’était bien ce que tout le monde craignait. Si la clinique Bizet l’a autorisé à rentrer chez lui à Marnes-la-Coquette il y a quelques jours, c’est bien parce qu’il n’y avait plus d’espoir de le sauver. Depuis ce moment-là, Laeticia n’avait plus communiqué via les réseaux sociaux. Un mauvais signe. Elle s’employait régulièrement à donner des nouvelles rassurantes… Les autres signes : David Hallyday restait à ses côtés et Laura Smet avait renoncé à toutes ses obligations promotionnelles. Elle voulait l’accompagner jusqu’au bout.
Fidélité
La carrière de Johnny aura duré près de 58 ans. Son premier disque est sorti en mars 1960. Au total, 185 tournées ont eu lieu, 50 albums studio sont parus, 100 millions de disques se sont écoulés… Johnny a traversé toutes les époques, s’adaptant en permanence aux styles qui changeaient, sans perdre jamais son âme, ni l’affection d’un public indéfectiblement fidèle.
Il suffit de l’avoir vu chanter une seule fois sur scène pour comprendre cette fidélité. C’est là qu’il prenait toute sa dimension. Johnny avait un petit plus, un magnétisme extraordinaire sur scène. Les yeux d’un bleu comme on n’en voit pas souvent y était pour quelque chose. Mais il n’y avait pas que ça. Qu’on appelle ça la présence, le charme, le charisme ou autrement, peu importe. Johnny était une vraie bête de scène, un des 10 meilleurs showmen au monde, tout simplement.
Les fans attendent un 51e album studio, dont on a dit qu’il était presque fini. Cet album a toutes les chances de devenir un succès considérable, à la mesure de l’émotion suscitée par la disparition, comparable à celle d’un roi. Mais Johnny Hallyday en était un.
Il aura vécu toute sa vie pour son public, pour ceux qui l’adulent, ceux qui l’aiment
— 15 juin 1943 : naissance à Paris de Jean-Philippe Smet.
— 1960 : premier album chez Vogue avec la chanson «T’aimer follement».
— 21 juin 1963 : son concert devant 150.000 personnes place de la Nation à Paris l’impose comme «l’idole des jeunes».
— 12 avril 1965 : épouse Sylvie Vartan, dont il aura un fils David en 1966, avant leur divorce en 1980. Il épouse par la suite Elisabeth Etienne (1981-82), Adeline Blondieau (1990-92, puis 1994-95) et Laeticia Boudou (depuis 1995), avec qui il adopte deux petites filles au Vietnam, Jade et Joy. Il a également une fille, Laura, née de sa relation avec Nathalie Baye.
— 1985: joue dans «Détective» de Jean-Luc Godard. Publie «Rock’n’roll attitude», album entièrement écrit par Michel Berger, avec la chanson «Quelque chose de Tennessee».
— 1999: publie l’album «Sang pour sang», composé par son fils David. La plus grosse vente de sa carrière (2 millions exemplaires).
— 10 juin 2000: concert géant, au pied de la tour Eiffel, devant 600.000 personnes.
— Décembre 2009: frôle la mort à Los Angeles après des complications à la suite d’une opération d’une hernie discale.
— Novembre 2014: six concerts des Vieilles Canailles, trio réunissant Johnny Hallyday, Jacques Dutronc et Eddy Mitchell à Bercy.
— 2015: publie son 50e album studio, le dernier en date, «De l’amour».
— 8 mars 2017: annonce souffrir d’un cancer.
— Juin et Juillet 2017: tournée de 17 dates des Vieilles Canailles.
Archives INA
Le chanteur Johnny HALLYDAY , qui fait son service militaire, est en permission. Il en a profité pour fêter son 21ème anniversaire avec sa fiancée Sylvie Vartan, sa famille et ses amis dans sa maison de Montfort l'Amaury. Interview de Johnny HALLYDAY qui raconte sa vie à la caserne, et de Sylvie VARTAN qui dit son bonheur de revoir son fiancé, et lui prépare les bougies de son gateau.
« Le Saint » a rejoint son paradis
Le 26/05/2017
par SAM CHRISTOPHE le 24 mai 2017
On s’imagine mal aujourd’hui l’impact considérable qu’a eu la série « Le Saint » sur les années 60. À l’époque, celui qui dans le feuilleton s’appelait Simon Templar, n’était pas culte, c’était beaucoup plus que ça : personne ne ratait un épisode et dans beaucoup de salons trônait, réalisé en fer forgé, le personnage stylisé du générique avec l’auréole au-dessus de la tête !
Le Saint doit son surnom aux initiales de Simon Templar. La série britannique cartonne, elle donne à Roger Moore une notoriété sans précédent. On le connaissait déjà un peu puisqu’à la fin des années 50, il avait fait ses premières armes à l’épée en campant le sémillant Ivanhoé, un rôle à cheval. C’était, déjà, pour la télévision…
Moore n’est donc plus vraiment l’obscur comédien de théâtre qui n’a pas réussi à devenir le jeune premier dont il rêvait dans le Hollywood des fifties !
Avec « Le Saint », il savoure sa revanche. Il a pénétré l’ensemble des foyers dans plus de 80 pays avec ce rôle de gentleman élégant, charmeur et chevaleresque. Cent quatorze épisodes de 60 minutes seront tournés, (dont 71 en noir et blanc et 9 réalisés par Moore lui-même) de 1962 à 1969.
« Amicalement vôtre »
Pour les continentaux, Roger Moore était donc l’incarnation du parfait gentleman anglais : toujours classe, tiré à quatre épingles et en même temps un peu décalé, un peu excentrique, avec toujours un décalage que les Anglais eux-mêmes appellent le « tongue in cheek ».
Le succès mondial sera confirmé par une autre série : « Amicalement vôtre », ou « The Persuaders ! » en v.o.
Là, Moore devient Lord Brett Sinclair, un parodique « dandy/ playboy » confronté à un Danny Wilde, campé par Tony Curtis.
Deux mondes sont en collision, celui du jovial New-Yorkais qui a ironiquement rebaptisé « Sa Majesté », son comparse britannique, et celui, impassible, du riche héritier oisif…
L’humour irrévérencieux fonctionne, il fait de la série une formidable réussite. «Amicalement vôtre » s’ancre dans les mémoires de toute une génération. Pourtant, la série ne connaît qu’une seule saison et 24 épisodes en tout, pas tellement pour un truc dont on se souvient aussi longtemps après !
C’est que, en 1971-1972, le feuilleton n’a pas accroché les États-Unis. On lui a préféré « Mission impossible ». Et si partout ailleurs, elle est un carton, la série est donc abandonnée après une seule saison ! Peut-être la prétendue mésentente entre Curtis et Moore a-t-elle aussi joué un rôle dans un abandon aussi précoce ? Les observateurs s’accordent à dire que la complicité visible à l’écran cachait en fait une rivalité féroce. Mais que c’est peut-être grâce à elle aussi que le tandem a si bien roulé !
Une retraite en Suisse
Playboy à l’écran, Roger Moore cumulait également les conquêtes dans la vie. Il s’est marié quatre fois.
« Une bonne épouse est la meilleure recette pour rester en forme », avait-il expliqué un jour de 2004. L’Italienne Luisa Mattioli, sa troisième femme, lui a laissé trois enfants.
Roger Moore a longtemps habité en Suisse, à Gstaad, où vivent de nombreuses célébrités fortunées, avant de déménager dans le canton du Valais, à Crans Montana, une autre station de sports d’hiver réputée pour sa jet-set.
En 2003, l’acteur avait échappé de peu à la mort après s’être écroulé sur une scène new-yorkaise, victime d’un arrêt cardiaque.
« Il me semble que je me suis évanoui », avait-il confié en revenant à la vie, usant d’un euphémisme typiquement anglais. L’accident lui avait valu d’être appareillé d’un stimulateur cardiaque, un gadget que n’aurait pas renié 007.
Né le 14 octobre 1927 dans le sud de Londres d’un père policier et d’une mère au foyer, Moore estimait que son plus grand rôle, il l’avait tenu pour le compte de l’Unicef, le Fonds pour l’enfance des Nations unies. Nommé en 1991 ambassadeur itinérant du Fonds, il avait depuis parcouru le monde.
« Dresser le sourcil pour Bond était une chose, mais sensibiliser l’opinion pour la cause des enfants est beaucoup plus important », avait-il déclaré. C’est pour cette mission, et non pour sa carrière d’acteur, que Roger Moore a été anobli par la reine Elizabeth II en 2003.
Roger Moore est décédé mardi 23 mai 2017 en Suisse à l’âge de 89 ans, il était atteint d’un cancer.
Il est mort, ont fait savoir ses enfants Deborah, Geoffrey et Christian, après un court mais courageux combat.
«Amicalement vôtre» est aussi restée dans les mémoires mais la série n’a duré qu’un an
Hommage à Baby Jane déjà 1 an ce 2 avril 2017
Le 01/04/2017
Pour ton premier anniversaire auprès des étoiles voici un montage vidéos photos sur des extraits de chansons...
Retrouvez ci-dessous la première vidéo publiée en avril 2016
Je tenais à rendre un hommage en vidéo de mon adorable petite chienne Westie partie beaucoup trop tôt pour moi après 16 ans d'amour partagé . Ma petite Jane je te souhaite un long voyage dans ta nouvelle vie et tu resteras gravée au fond de mon coeur pour toujours. J'ai choisi quelques extraits de chansons pour t'envoyer mon message: Claude Barzotti "J'veux pas qu'tu partes","seize ans". Gérard Darmon "T'en va pas" Lynda Lemay "De tes rêves à mes rêves" Joe Dassin "Mais la mer est toujours bleue" "C'est fini" C Jérome "Si tu me laisses" Claude Michel "Je m'ennuie de toi" Didier Barbelivien "Les étangs de la Mayenne" "Les moulins de mon coeur" Fabice Zeva "Belle" Grégoire "Ta main" Frédéric Lerner "Plus la"
Carrie Fisher rejoint les étoiles ce 27 décembre 2016
Le 27/12/2016
Carrie Fisher, l'inoubliable princesse Leïa... par LEXPRESS
Elle avait été victime d’un arrêt cardiaque lors d’un vol Londres-Los Angeles, vendredi 23 décembre
Mme Fisher avait souffert d’une crise cardiaque vendredi, lors d’un vol entre Londres et Los Angeles. Elle avait alors été transportée d’urgence dans un hôpital de la ville de Californie dans un état grave.
Carrie Fisher est devenue célèbre à la sortie du premier épisode de La Guerre des étoiles, en 1977. Elle n’a alors que 21 ans et joue seulement dans son deuxième film.
Ses rôles dans The Blues Brothers, de John Landis, Hannah et ses sœurs, de Woody Allen, ou la comédie romantique Quand Harry rencontre Sally, de Rob Reiner, sont toujours restés dans l’ombre du personnage créé par George Lucas. Le dernier volume de ses mémoires, sorti cette année, s’intitule d’ailleurs The Princess Diarist, « la princesse mémorialiste ».
Carrie Fisher a repris son rôle dans Le Réveil de la force, le septième épisode de la saga, sorti en décembre 2015. Son visage a aussi été recréé par ordinateur pour une apparition dans Rogue One, film de Gareth Edwards dérivé de l’univers Star Wars, qui vient de connaître un démarrage record en France.
CINEMA L'actrice, qui avait repris son rôle dans les épisodes VII et VIII, avait été victime d'une crise cardiaque vendredi...
De gauche à droite: Mark Hamill (dans le rôle de Luke Skywalker), Carrie Fisher (Princesse Leia) et Harrison Ford (Han Solo), dans «Star Wars: Episode IV». - Lucasfilm /AP Photo/Sipa
« C’est avec une grande tristesse que Billie Lourd confirme que sa mère adorée Carrie Fisher est décédée ce [mardi] matin à 8 h 55 », a fait savoir Simon Halls, porte-parole de la famille, dans un communiqué.
« Elle était aimée par le monde entier et va terriblement nous manquer. Toute sa famille vous remercie pour vos pensées et vos prières », peut-on encore lire dans le communiqué.
L’actrice avait été victime d’une crise cardiaque ce vendredi. Elle était à bord d’un avion en provenance de Londres et à destination de l’aéroport de Los Angeles, selon des sources TMZ, lorsqu’elle a été victime d’un arrêt cardiaque une quinzaine de minutes avant l’atterrissage.
Dimanche, elle se trouvait dimanche dans un « état stable », selon sa mère, l’actrice Debbie Reynolds.
Carrie Fisher n’avait que 19 ans quand elle a incarné la princesse de la rébellion contre l’Empire aux côtés de Harrison Ford (Han Solo) et Mark Hamill (Luke Skywalker).
Elle était réapparue en décembre 2015 aux côtés de Han Solo et de Luc Skywalker dans le dernier volet de Star Wars : Le réveil de la Force.
Peu après l’annonce du décès de l’actrice, les témoignages de sympathie, venant notamment de ceux qui l’ont croisée sur les tournages, se sont multipliés.
Son acolyte Mark Hamill, le fameux Han Solo, a exprimé son désarroi sur Twitter.
« Je n’ai pas de mots #dévasté », a-t-il simplement tweeté, accompagnant son message son message d’une photo de lui en Luke Skywalker aux côtés de la princesse Leia.
JOE DASSIN 36 ans et toujours dans nos coeurs
Le 18/08/2016
La Sélection Best Of 3 CD
à paraître le 12 août 2016
Avec Les Champs-Élysées, L'été indien, Et si tu n'existais pas, À toi, Siffler sur la colline...
Éditeur : Sony
EAN commerce : 0888751008625
Date sortie / parution : Disponible le 12/08/2016
Et si ce selfi avait été pris par Joe Dassin LOL
sortie en presse dans closer Hors Série
et dans Destins Brisés France Dimanche (8 pages sur Joe)
discographie
- Jules Dassin est membre du Parti Communiste Américain jusqu’à la signature du pacte germano-soviétique (1939. 23 août).
- Jules Dassin est dénoncé par le réalisateur Edward Dmytryk, membre du Parti.
- 1950. Sous la pression des évènements entrainés par ses engagements politiques, Jules Dassindécide d’émigrer en Europe où il déménage de nombreuses fois avec sa famille..
- 1973. Le couple a un fils Joshua qui meurt 5 jours après sa naissance.
Le couple a deux fils Jonathan, et Julien.
Son monument funéraire se trouve à l‘Hollywood Forever Cemetery, cimetière juif d’Hollywood à Los Angeles(Californie).
1958 45 RPM - Versailles 90 S 252
Face A: thème du film de Jules Dassin "La loi" chanté par Gina Lollobrigida
Face B:Extraits de la Bande Originale de Jules Dassin Musique de Roman Vlad (interprétés par Joe Dassin)
CBS SP 1688
1966
CBS SP 2449 deux versions de pochettes (une cartonnée et l'autre en papier souple)
CBS SP 2192 BENELUX Hollande
CBS SP 2503 Belgique
CBS SP 2500 Allemagne
1967
CBS EP 6297 Espagne
CBS LP 63194 2ème album "Les deux mondes de Joe Dassin"
CBS SP 2782 Hollande
1968
CBS 3336 autre pochette sans Vol1
CBS 3844 CBS SP 3844 Allemagne
CBS 3871 CBS 3871 Allemagne
existe plusieures pochettes (dont une cartonnée et une en papier avec le dos vert)
1969
CBS LP S 63648 3ème album
CBS SP 4683 Allemagne
CBS 22126 Uruguay (45T fonctionnant en vitesse 33T)
CBS SP 4281 Allemagne
Le 22 octobre 1969 : sa première à l'Olympia
1970
CBS 4736 Même pochette ouverture en haut pour le Bénélux
CBS SP 7151 Allemagne 0 commentaire
Le 19/06/2016
Tu nous as quitté le 2 mai 2014 et tu nous manques...
Ci-dessous deux belles chansons de Claude Barzotti
Le 30/04/2016
Retrouvez les articles du 1er mai des années précédentes
Le 29/04/2016
Les jours passent et la douleur ne s'atténue pas, voici pour toi mon bébé...
Michel Célie, le dernier des Capenoules, est mort
Le 03/04/2016
PUBLIÉ LE 02/04/2016 La Voix du Nord
Michel Célie, 86 ans, chez lui, rue Lepic à Paris. Producteur de disques (Les Capenoules, la danse des canards, Barzotti, Bernard Dymey....),
ami de Jacques Brel et de tant d'autres. Photo Pierre LE MASSON
Nous avions rencontré Michel Célie l’an dernier, chez lui, rue Lepic à Paris. Une rue dans laquelle se trouvait la maison de prodution des Capenoules, le label « Déesse », justement. Pour raconter sa vie, il résumait ainsi : « J’ai toujours eu de la chance ».
Adolescent, Michel Célie vit à Mouscron, où sa famille a déménagé : « Ma famille paternelle travaillait le lin, elle avait une entreprise de rouissage dans la vallée de la Lys. Il a été tiré au sort qui s’installerait à Mouscron. C’est tombé sur mon grand-père. » Quand il découvre le théâtre et l’écriture, il sait vite qu’il ne veut pas travailler dans le textile par tradition familiale.
Il crée alors sa troupe, « Les comédiens réunis ». Avec Pierre, son frère, et Robert Lefebvre (un ancien journaliste à La Voix du Nord), ils créent l’émission de télévision « Les copains du samedi » : « À l’époque, il n’y avait que trois chaînes de télévision dans le Nord - Pas-de-Calais mais une seule, la 3, le samedi soir. Les artistes se disputaient pour venir. »
Ces soirées se terminent autour d’un verre, entre amis et en chansons 100 % chti. Les Capenoules sont nés et préparent, en 1966, leur premier 33 tours. Mais ils n’ont pas de maison de disques. Pierre et Michel créent alors le label Déesse. Déesse parce que, quand il a fallu lui trouver un nom, ils partageaient un verre sur la Grand-Place de Lille. « Et ça a marché. Ce premier 33 tours s’est bien vendu. Le premier 45 de Raoul de Godewarsvelde – Tu n’es qu’un employé – a été diffusé tout de suite à la radio. » Le label Déesse a connu d’autres succès, notammnet avec le « rital » Claude Barzotti, et avec la « Danse des canards ».
L’aventure des Capenoules se termine avec le décès de Raoul (Francis Delbarre), en 1977. De cette amitié, Michel Célie avait gardé l’habitude de déjeuner régulièrement avec son fils, Arnaud Delbarre, quand celui-ci était directeur de l’Olympia.
Plusieurs amitiés ont marqué sa vie, avec Jacques Brel qu’il avait connu à 19 ans, et surtout avec Bernard Dimey, l’auteur de « Mon truc en plumes ».
Ses obsèques auront lieu au Père-Lachaise vendredi 8 avril 2016 à 11h30.
autre article ici Michel CELIE article de presse la voix du Nord
retrouvez l'interview envoyée par Hélène aux adhérents de son fan club Canada à l'époque
Dans ces 3 numéros chacun comporte une partie de la rencontre avec Michel Celie
Volume2 N°1 février 1996 Volume2 N°3 juin 1996 Volume2 N°4 août 1996
Patrick CARRIER régisseur de la tournée age tendre nous a quitté
Le 22/02/2016
Le Drômois, régisseur d'äge tendre et tête de bois, a été inhumé hier matin en présence de nombreuses stars de la chanson, la tournée des idoles pleure Patrick carrier
La sono, d’où émanaient des mélodies ressuscitant les sixties, a choisi 11 heures pétantes pour grésiller et laisser la place à la cloche de l’église annonçant la messe funèbre. Hier, la musique s’est tue à Colombier-le-Vieux pour accompagner Patrick Carrier dans la dernière étape de sa tournée. Le fondateur d’Âge tendre et tête de bois, qui a permis à des dizaines d’artistes de retrouver le feu des projecteurs, était cette fois, ironie du sort, sur le devant de la scène........
...« Une certaine vision du spectacle meurt avec lui »
Tout le monde du spectacle, du moins « une certaine vision du spectacle, humaine et professionnelle qui aujourd’hui meurt avec lui », comme le confiait Francis Lalanne, était là. Claude Barzotti (“Le rital”), Alice Dona (“Je suis malade”, c’est elle), Christian Delagrange (“Petite fille”) notamment.
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Ci-dessous photo lors de la première croisière age tendre en décembre 2008 patrick Carrier, Michel Orso et Julien le responsable du merchandising et la petite Charlotte fille du producteur Michel Algay.
Charlotte est la mascotte des tournées age tendre ( on la voit sur toutes les couvertures des programmes age tendre ) ...
Ci-dessous Patrick Carrier est en compagnie de Raymond Panel (le pauvre vieux de la tournée 2010) et des fans de Claude Barzotti lors de la tournée age tendre le 22 octobre 2010 à Lyon...
Ci-dessous : Jean Jacques Lafont et Jean Pierre Savelli (alias Peter de Peter et Sloane) prennent la pose avec Patrick Carrier l'exceptionnel régisseur de la tournée age tendre (il pense toujours à tout et à tous ...)
Les yéyes ont le coeur gros aujourd'hui, ils viennent de perdre celui qui les a fait remonter sur scène dans les années 2000 : le Drômois Patrick Carrier fondateur des tournées "âge tendre et tête de bois" vient de s'éteindre. Il est décédé d'un arrêt cardiaque chez lui, dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'âge de 62 ans.
C'est un grand homme de spectacle qui disparaît car Patrick Carrier c'était l'ami des chanteurs yéyés : Richard Anthony ou Demis Roussos dont il a été le régisseur pendant de longues années, mais ce que l'on sait moins c'est que Patrick Carrier a commencé comme cuisinier. En 1978 il tenait "l'auberge du Pin" en Ardèche. Et c'est parce qu'il s'ennuyait l'hiver qu'il a eu l'idée de faire venir des chanteurs dans son restaurant. Il avait raconté ses débuts sur France Bleu Drôme Ardèche il y a 3 ans au micro de Nelly Sorbier :
Ce jeudi soir son ami, le chanteur Drômois Gianni Lorenti lui rend hommage. Pour lui Patrick Carrier c'était d'abord un homme de coeur, un homme fier de vivre dans la Drôme et surtout un garçon bouillonnant d'idées. Gianni Lorenti a ce soir une pensée pour la femme et les 3 filles de Patrick Carrier, Sonia, Angélique, Faustine et Emma :
Le Drômois Patrick Carrier, qui a notamment été le régisseur de Demis Roussos et dès l’origine en 2006 celui de la tournée « Âge Tendre et Tête de bois », inspirée du nom de l'émission télévisée Âge tendre et tête de bois d’Albert Raisner, elle-même inspirée par la chanson de Gilbert Bécaud, est décédé la nuit dernière à l’âge de 62 ans. C’était aussi une figure de la vie romanaise et tout spécialement de la Foire du Dauphiné, où il ne comptait que des amis.
feu d'artifice pour le nouvel an 2015 hommage à C.Jérome
Le 22/02/2016
Petit feu d'artifice pour commencer l'année 2015 avec en fond musical des extraits de C.Jérôme
pour lui faire un petit clin d’œil car c'est la quinzième année de sa disparition
(14 mars 2000 / 14 mars 2015).
Merci aux auteurs compositeurs qui ont contribué au succès de C.Jérôme en autre Vincent handrey qui réalise de magnifiques choses avec sa plume et ses notes...
Le 22/02/2016
Longtemps reconnu comme l’icône par excellence de la gastronomie à Terrebonne, le chef Jean Cayer est décédé ce 21 mars 2014.
Il avait 82 ans.
Propriétaire-fondateur en 1982 du restaurant français L’Étang des Moulins, dans le Vieux-Terrebonne, Jean Cayer a attiré chez lui nombre de vedettes à ses tables, dont le chanteur Claude Barzotti qui, devenu son ami, avait glissé un mot sur lui dans l’une de ses chansons. Inversement, un plat de pâtes portait le nom de Barzotti à L’Étang. Au coin de Saint-Louis et des Braves, la maison ancestrale Roussil accueillait cette adresse au cachet unique reconnue par Le Debeure, réputé guide gourmand québécois.
Épuisé par des années de travail, il avait cédé l’entreprise à sa fille Violaine. Finalement, le restaurant changera de main, l’adresse de nom, avant de fermer définitivement sous cette forme. C’est maintenant la Chocolaterie du Village qui occupe la célèbre adresse. Jean Cayer, sa fille Violaine et son conjoint avaient repris le collier en ouvrant le bistro L’Escale gourmande à la Place Versailles. Son menu et sa vinaigrette célèbre y font toujours la joie de ses convives.
En 2012, Richard Belleville a signé la biographie «Le Cayer de la restauration». On y apprend que ce chef hors du commun a pratiqué mille et un métiers avant de suivre une formation culinaire à l'École des arts et métiers. Il raconte qu’en 1965, Cayer devint propriétaire d’un petit restaurant de 30 places niché au haut d'un immeuble du centre-ville de Montréal, Le Pickwick. Ce lieu fut fréquenté par Michel Tremblay, Dominique Michel, André Montmorency, Gilles Pelletier, Francine Grimaldi, René Lévesque et bien d’autres. Plusieurs lui resteront fidèles, se déplaçant à Terrebonne pour déguster des plats signés Cayer.
Le comédien et producteur Jean-Bernard Hébert, qui l’a bien connu et qui avait gardé contact avec lui, a mentionné que M. Cayer «était un épicurien qui avait voyagé à travers le monde, et dont les voyages inspiraient sa cuisine. C’était un personnage haut en couleurs qui avait le plaisir de la découverte. Avec les comédiens des pièces d’été que nous jouions au Théâtre du Vieux-Terrebonne, nous nous rendions souvent sur place et il nous accueillait toujours chaleureusement. J’ai souvenir qu’inspiré d’un retour du Moyen Orient, Cayer nous avait servi un couscous monumental. Le Québec vient assurément de perdre l’un de ses plus grands chefs», de conclure M. Hébert.
La Revue offre ses condoléances à sa fille Violaine, sa famille et ses amis. Selon ses volontés, M. Cayer a été incinéré sans aucun service religieux.
C Jerome 14ème anniversaire de sa disparition
Le 22/02/2016
Rikounet 83 - Hommages - Cjerome 1 barzotti83... par barzotti83
Ci-dessus une vidéo de C.JEROME à 30 millions d'amis
Déjà 14ans que tu nous a quitté le 14 mars 2000Encore une année qui passe...
Mais on ne l'oublie pas
alors écoutez ce medley...
BIOGRAPHIE
De son vrai nom Claude DHOTEL, C.JEROME est né le 21 décembre 1946 à Paris dans le 12ème arrondissement.
Confié à ses grand-parents, il passe toute son enfance à Champenoux, petit village proche de Nancy. A 16 ans, il monte son premier groupe de rock and roll "Les Storms" avec lequel tous les week-ends, il écume les scènes de la région. La semaine, il travaille comme vendeur de chaussures. A 17 ans, il décide de monter tenter sa chance à Paris.
Il fréquente les endroits à la mode "Le Golf Drouot", "La locomotive"... et rencontre Jean Albertini qui devient son producteur. En 1967, il choisit comme pseudonyme C.JEROME et enregistre son premier 45 tours "Les fiancés" qui ne remporte pas le succès souhaité. Avec le deuxième, "Le petit chaperon rouge est mort", il devient le chouchou de la fameuse émission "S.L.C Salut les copains" sur Europe 1. En 1969, il enregistre "Quand la mer se retire" qui devient très vite un succès.
En 1972, son premier gros tube "Kiss me" se vend à plus d'un million d'exemplaires. Il est numéro 1 en France et dans de nombreux pays : Allemagne, Québec, Hollande, Luxembourg, Italie, Belgique, Suisse, Autriche... Il existe 22 versions de cette chanson dans le monde ! Il sort ensuite plusieurs disques d'or : "Himalaya", "Manhattan", "La petite fille 73", "C'est moi", etc.
En 1982, Il sort une adaptation de Shaking Stevens "Julie à la folie" et en 1985 il fête un étonnant retour avec "Et tu danses avec lui" : Plus d'un million de disques vendus et classé 6 mois dans les premières places du Top 50. L'année suivante, il récidive en restant classé 4 mois au Top avec "Derniers baisers". En février 1993, il triomphe à l'Olympia où il fête ses 25 ans de carrière.
En 1995, il devient animateur sur RMC où il présente tous les matins "Les années tubes". Durant l'été 1996, il présente tous les soirs "La Chanson trésor" sur TF1. Michel Drucker l'engage ensuite dans son émission "Vivement dimanche" où il anime une rubrique-souvenirs.
En 1997, il est opéré d'urgence d'une tumeur qui s'annonce cancéreuse. Il garde le moral et sitôt rétabli, il reprend la radio, la télé, les galas et enregistre un nouveau disque "Chanson pour Carole". Après plusieurs récidives, le mal réapparaît fin 1999. Une fois encore, il se bat contre cette terrible maladie qui cette fois, l'emporte le 14 mars 2000.
Il n'avait que 53 ans. En 30 ans de carrière, il a vendu plus de 26 millions de disques.
Le chanteur Giovanni pollizzi dit Gianni a rejoint les étoiles ce 5 janvier 2014
Le 22/02/2016
Triste nouvelle, je suis de tout coeur avec sa famille, merci à toi pour tout le bonheur que tu nous a apporté
avec ta musique et ta générosité...Je ne t'oublirai pas dans le ciel étoilé tu brilles encore et pour toujours ...
retrouvez ces bons moments ICI et également ICI Gianni
vous écoutez un extrait d'un titre de son CD iréelle
"On ne vieillira pas ensemble"
Voici une reprise de Richard Cocciante par Gianni
"Le coup de soleil"
et d'autres vidéos sur youtube...
Voici une autre reprise de Richard Cocciante par Gianni
"Marguerite"
Adieu Franck Alamo une nouvelle ETOILE BRILLE DANS LE CIEL DES STARS
Le 22/02/2016
Le chanteur des yéyés Frank Alamo est décédé jeudi à Paris à la veille de son 71e anniversaire, a annoncé à l'AFP Michel Algay, le producteur de la tournée "Age tendre et têtes de bois".
L'interprète du tube "Ma Biche", "Da Doo Ron Ron" et de "Allo Maillot 38-37", Jean-François Grandin de son vrai nom, est mort des suites d'une sclérose latérale amyotrophique dans un hôpital parisien, a précisé le producteur.
"Il était en soins palliatifs après un long combat contre sa maladie. Depuis quelques jours, il ne s'exprimait que par clignements d'yeux. Il voulait absolument atteindre son 71e anniversaire, que l'on devait fêter demain vendredi", a déclaré M. Algay.
"Frank Alamo était l'une des grandes idoles yéyé. C'est un grand artiste qui s'en va. Il appartenait à la mémoire collective. Il avait été très heureux de retrouver le public ces dernières années", a-t-il ajouté.
Frank Alamo avait participé dès sa création en 2006 à l'aventure "Age tendre et têtes de bois", une tournée rassemblant d'anciennes idoles des yéyés qui a rencontré un grand succès.
Sa dernière participation à la tournée remonte à 2010. Il avait enregistré un dernier disque inédit en début d'année, dont la sortie "imminente" est "maintenue", selon le producteur.
Les obsèques de Frank Alamo se sont déroulées en l'église de Saint Germain des Près, à Paris, ce jeudi 18 octobre. Photo : AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT
liens vers autres articles
Le 22/02/2016
Son état avait été jugé très critique par l’un de ses proches ces dernières semaines. Jean-Luc Delarue est décédé jeudi soir. L’animateur, qui a connu la notoriété avec l’émission «Ça se discute» dans les années 1990, souffrait d’un cancer de l’estomac. Il avait révélé publiquement qu’il était atteint de cette maladie en décembre 2011 au cours d’une conférence de presse. Un mois plus tôt, il avait été hospitalisé en raison d’une occlusion intestinale.
Avant ses problèmes de santé et plusieurs frasques, l’animateur a connu une belle carrière à la télévision. Jean-Luc Delarue a fait ses premiers pas sur TV6 en 1986 avec l’émission «Une page de pub». L’année suivante, il entre à Europe1 puis, quelques années plus tard, à Canal+. En 1991, il anime «La grande famille», une émission quotidienne qu’il dirige pendant trois ans. En 1994, il rejoint France 2 et crée simultanément sa société Réservoir Prod, qui produit «Ça se discute». L’émission sera un succès pendant quinze ans. «Ça se discute» est récompensée par un Sept d’or en 2000. En 1998, Jean-Luc Delarue produit et présente sa deuxième émission de société, «Jour après jour», toujours sur France 2. Elle reçoit également un Sept d’or, trois ans plus tard. La marque de fabrique de l’animateur? Son aisance avec les invités et sa diction rapide. «Reservoir Prod» lance ensuite de nombreux programmes sur plusieurs chaînes («C’est mon choix» et «Tous égaux» sur France 3, «Vis ma vie» sur TF1). En 2006, l’animateur lance «Toute une histoire», diffusée en début d’après-midi sur France 2.
L'auteur de JE VOUS AIME Christian JEAN nous a quitté
Le 22/02/2016
Habitué de la scène depuis plus de 30 ans, l'artiste cagnoiset mort brutalement à l'âge de 68 ans
Le 6 août prochain, il devait être à Roubion sur la scène des Estivales du conseil général. Et le 12 août à La Colle. Mais la vie en a décidé autrement. La nuit dernière, le chanteur cagnois Christian Jean, qui avait composé pour des grands de la chanson française et travaillé un moment pour un grand label à Paris (1), est décédé brutalement à l'âge de 68 ans.
« Il s'est endormi et ne s'est pas réveillé. Comme ça. Tout allait bien pourtant. Le 16 juillet dernier il était encore sur scène à Peille », raconte sa femme, Jeanine, très choquée.
Depuis plus de trente ans, Christian Jean écumait les petites scènes de France. Son truc à lui, c'était la chanson française. Celle avec un grand C. Celle qui parle aux gens. Celle qui raconte la vie. Et la mort aussi. La chanson qui fait sourire. Celle qui fait pleurer. Celle qui donne de l'émotion.
« C'était un amoureux de la chanson française et de la langue française, un poète,témoigne Sophie sa contrebassiste. Il a mis en mots et en musique un humanisme intemporel et sans frontières. »
Son modèle ? « C'était Léo Ferré,poursuit Serge Ferrara son ami depuis toujours, également musicien. Christian a même monté un spectacle consacré au grand Léo qu'il a donné à travers la France et à l'étranger. »
Un succès. Tout comme « Chansons inachevés », un spectacle et un album que Christian Jean avait créés en hommage à son arrangeur, Michel Barnoin, décédé lui aussi brutalement l'été dernier (2).
« C'est vrai qu'il composait pour Catherine Sauvage et Claude Barzotti,raconte Serge. Mais ce qu'il aimait avant tout c'était composer, écrire et chanter du Christian Jean (3). Il venait du théâtre et avait des textes très sensibles. Christian était en colère contre toutes les injustices, contre la misère. Il était toujours du côté des faibles. Il était comme ça sur scène et dans la vie de tous les jours. C'est vrai qu'il n'a jamais réussi à percer dans le show-bizz. Mais était-il prêt à accepter toutes les hypocrisies du système? Je n'en suis pas sûr. »
Ses obsèques seront célébrées samedi matin au crématorium de Nice.
À sa famille et à ses amis, Nice-Matin adresse toutes ses condoléances.
1- « J'aurais bien aimé être une star de la chanson », reconnaissait Christian Jean. Il avait failli avoir sa chance avec CBS... qui s'était finalement contenté de lui demander d'écrire des textes pour Richard Barzotti. « Il ne suffit pas de bien chanter, il faut savoir se vendre », expliquait-il. Christian Jean avait gardé une totale liberté. Il avouait d'ailleurs qu'il n'aurait pas accepté qu'on modifie ses textes.
2- Et à qui il avait rendu hommage l'automne dernier lors d'un concert au théâtre Francis Gag à Nice.
C.JEAN a écrit pour Claude Barzotti
plusieurs titres et en particulier "JE VOUS AIME" Paroles et musique.
"PASSION BLANCHE"
"SEIZE ANS"
"LA VILLE" pour les paroles. et musique de Claude Barzotti
titre dans l'album de 1996
"CHANSON POUR TE DIRE JE T'AIME" pour les paroles. et musique de Claude Barzotti
titre inédit en 1995 dans le best of
Hommage Peter Falk alias Columbo nous a quitté à l'age de 83 ans
Le 22/02/2016
PETER FALK (COLUMBO) CHEZ RUQUIER EN 2006 par richardanthony
Article extrait du magazine "Télé Loisirs" du 11 au 17 Août 2001 (N° 801)
Peter Falk "Je rêve de tourner avec Depardieu"
A 74 ans, Peter Falk ne tourne plus qu'un épisode de Columbo par an. C'est son choix. Et s'il prend du recul sur son métier d'acteur ce n'est que pour mieux se rapprocher de ses toiles.
Beverly Hills, 13 heures, Peter Falk nous reçoit dans sa superbe maison de Los Angeles. Chemise jaune, pantalon noir, le célèbre Columbo nous fait entrer dans son atelier de peinture. Un endroit qu'il aime beaucoup et où il passe le plus clair de son temps.
- Télé Loisirs : Vous vous faites de plus en plus rare dans la peau du lieutenant Colombo. Pour quelle raison?
- Peter Falk : Un épisode de "Columbo" par an me suffit. Je veux à présent profiter de la vie comme je l'entends.
- Ces dernières années, on a même eu l'impression que vous essayiez de vous éloigner d'Hollywood. Qu'en est il exactement ?
(Il se gratte la tête, prend un long temps de réflexion et éclate de rire)
- J'en ai marre ! Oui, vous avez bien compris, j'en ai marre ! Aujourd'hui, je prends plus de plaisir à dessiner et à peindre qu'à jouer Columbo ou à tourner dans un film. Je n'éprouve plus le même plaisir à faire le métier d'acteur comme par le passé. En revanche, lorsque je pénètre dans cet atelier, j'éprouve un bien être indescriptible. Quand je dessine, ,j'oublie tous mes soucis. J'ai l' impression d'être dans un autre monde. C'est un sentiment beaucoup plus agréable que celui de passer toute une journée devant une caméra.
- Seriez vous prêt aujourd'hui à mettre un terme à votre carrière ?
- Oui, j'y songe. Cela énerve d'ailleurs considérablement les studios et l'équipe de "Colombo" car ils préféreraient que je passe d'avantage de temps sur Ie plateau de la série plutôt que dans mon atelier de peinture. Vous les Français, ,je suis certain que vous me comprenez La France est sans aucun doute le premier pays à faire honneur à l'art et à la culture en général.
- Vous avez d'ailleurs vécu quelque temps en France...
- Oui, je n'avais que 20 ans et j'étais fou amoureux d'une fille qui faisait des études à Paris. Pour elle, ,j'ai quitté les Etats Unis et nous avons vécu plusieurs mois ensemble. Puis nous avons voyagé à travers toute l' Europe. Nous sommes également restés plusieurs mois à Belgrade. Mais ma ville préférée est sans aucun doute Paris.
- Comment expliquez vous que "Colombo" soit un tel succès dans le monde entier et, en parficulier, en France ?
- C'est un personnage qui ressemble à monsieur Tout le monde. Les télespectateurs peuvent s'identifier facilement à lui. Même moi, j'ai souvent du mal à faire la différence entre lui et moi. Et si je n'ai pas son intélligence, je suis aussi tête en l'air que lui. Mon étourderie agace d'ailleurs sérieusement ma femme!
- A propos, comment va t elle ? (Ndr : l'actrice Shera Danese)
- Actuellement, elle m'énerve ! (Peter se met à rire au point d'avoir les larmes aux yeux.) je ne sais pas pourquoi mais,depuis quelque temps, vous pouvez aborder n'importe quel sujet avec ma femme, elle ne vous dira jamais la vérité. Même sur l'âge de nos chiens ! Ils ont tous plus de 10 ans et pourtant elle dit à tout le monde qu'ils ont à peine deux ou trois ans Ça m'énerve vraiment !
- On a l'impression que vous avez tout réussi dans votre vie. Avez vous tout de même un rêve que vous n'avez pas encore pu réaliser ?
- Bien sûr ! Je rêve notamment de tourner avecGérerd Depardieu. Il est l'unde mes acteurs préféré. J'avais été très touché lorsque Gérard était venu me remettre lui même à Paris la Légion d'honneur. Je profite d'ailleurs de cette interview pour lui dire que, j'attends toujours son coup de téléphone afln que nous puissions tourner un jour ensemble
Propos recueillis par Hervé Tropéa
Crédit photo : Jadran Lazic/SIPA
Sa maison de Berverly Hills
Franck fernandel nous a quitté à l'age de 75 ans
Le 22/02/2016
L'AMOUR INTERDIT" ..chanté par Franck...
Le fils de Fernandel est mort dans la nuit du mardi au mercredi 8 juin 2011. Il avait donné la réplique à son père et à Jean Gabin dans l'Âge Ingrat.
Franck Gérard Ignace Contandin, plus connu sous le nom de Franck Fernandel, est décédé à l'âge de 75 ans, dans la nuit de mardi à mercredi. Il était chanteur et acteur, et s'était fait connaître grâce à ses rôles dans En avant la musique en 1962 et dans Cherchez l'idole en 1964. La même année, il interprétait Antoine dans le film de Gilles Grandier, L'Âge ingrat, dans lequel il donnait la réplique à son père, à Jean Gabin et à Marie Dubois.
Dans les années 1960, il s'était dirigé vers sa deuxième passion, la chanson, et avait connu un gros succès avec les tubes Les Yeux d'un ange, Un Américain dans les rues de Rio, Bonjour Marie ou encore L'Amour interdit, avant de devenir animateur de radio, sur Radio Monte-Carlo. En 1993,il était conteur pour des enregistrements audio des Lettres de mon moulin, d'Alphonse Daudet.
Frank Fernandel était père de deux enfants, âgés de 27 et 18 ans, et il était le seul gestionnaire des œuvres de son père.
Hommage à SUNNY parti trop tôt
Le 21/02/2016
Sunny à rejoint les étoiles où il veille sur nous maintenant depuis le dimanche 9 janvier 2011.
Voici pour toi Kitou un petit hommage pour qu'il reste dans nos mémoires avec sa gentillesse et sa tendresse...
Le 21/02/2016
Je sais que tu n'as pas encore regardé la vidéo en entier mais je tenais à penser à Nana qui t'a apporté tant de bonheur.
Gros Bisous et je pense très fort à toi et à Nana...
si tu as du courage clic sur le lien
Chanson de la comédie musicale
Little Italy où Joe Dassin Chante
Tony CURTIS nous a quitté à l'age de 85 ans
Le 21/02/2016
Ci dessus
le générique de Amicalement votre
29 septembre 2010 Tony Curtis est mort:
Publié par Christophe Martet dans Ciné,People
L'acteur Tony Curtis est mort hier, mercredi 29 septembre, à Las Vegas. Il avait 85 ans. Sa fille, Jamie Lee Curtis, a confirmé sa disparition (Il a succombé à une crise cardiaque)
Tony Curtis, au physique avantageux, était une légende à Hollywood. Il avait tourné dans 140 films et l'on se souvient surtout de son rôle de travesti
dans le drôlissime où il donnait la réplique à Marilyn Monroe. C'est d'ailleurs le tournage de ce film culte qui occupe une grande part de sa biographie, sortie en France l'année dernière .
On se souvient également de la scène homosexuelle du Spartacus (1960) de Stanley Kubrick, où Laurence Olivier essaie de convaincre son esclave, joué par Curtis, de « goûter aux huitres et aux escargots ».
Né Bernie Schwartz dans le Bronx à New York ce fils de tailleur juif hongrois a connu le succès à la fin des années 50, petit voyou de Brooklyn, fou de cinéma il décide de devenir lui-même une star à l'image de son idole, Cary Grant, après un passage remarqué dans les marines. Il formera avec l'actrice Janet Leigh, le "couple idéal" des années 50, et se succéderont des rôles de beaux gosses (image dont il souffrira...), mais tirera son épingle du jeu avec panache, notamment dans des films comme Spartacus, Houdini, Opération jupons ou encore Les vikings.
Il déclarait au Monde en 2005 avoir souffert de l'antisémitisme: « Toute ma vie, je me suis fait traiter de sale juif, incrédule, dans les rues de New York et sur des plateaux de cinéma. Par des techniciens, mes partenaires ou les figurants... Encore aujourd'hui, j'ai du mal à comprendre ».
Ses dernières apparitions sur le petit écran remontent à 2005, dans le double épisode des Experts, réalisé par Quentin Tarrantino.et pour la dernière fois en 2008 dans David et Fatima
Ces dernières années, Tony Curtis s'est surtout consacré à la peinture. Il avait reçu la Caméra d'Or à Berlin pour l'ensemble de son oeuvre.
Selon certains rumeurs il devait aussi jouer dans l'adaptation d'une nouvelle d'Allan Edgar Poe l'année prochaine.
Marié six fois, Tony Curtis était un charmeur et surtout un séducteur. Il admet avoir eu plus d'un milliers de conquêtes féminines. Sa fille l'actrice Jamie Lee Curtis est issue de son premier mariage avec Janet Leigh.
Toutefois, il se mettra plusieurs fois professionnellement en danger en choisissant des rôles très sombres, antipathiques, comme celui du condamné à mort raciste de La chaîne (pour lequel il est nommé aux Oscar), et surtout ce qui fut son interprétation préférée, le serial killer de L'étrangleur de Boston (pour lequel il est nommé aux Golden Globes).
Mais pour les français, c'est son rôle du milliardaire américain, Danny Wilde, de la série culte Amicalement Vôtre, qui reste dans toutes les mémoires
Le 21/02/2016
Le 14 septembre 2009, Patrick Swayze décédait des suites d'un cancer du pancréas. Un an après sa mort, TMC a décidé d'organiser une soirée hommage à l'acteur le lundi 27 septembre. Au programme : Dirty Dancing et Patrick Swayze.
Et un document exclusif:
Patrick Swayze : les dernières confessions,
le danseur au talent exceptionnel qui a connu ses premiers succès grâce à Dirty Dancing expliquait le calvaire de sa maladie. Le documentaire reviendra également sur sa vie, sa passion, ses démons. Homme torturé par l'acool, sa femme l'encourageait pour qu'il garde espoir jusqu'à la fin. Un entretien émouvant.
Du dimanche 4 juillet au dimanche 1er août 2010 à 22h30, Paris première a diffuseé la série inédite The Beast, dernière oeuvre tournée par Patrick Swayze, mort en septembre 2009. Dans ce feuilleton policier de 13 épisodes, le héros de Ghost incarne un agent du FBI torturé et corrompu.
FANCLUB INTERNATIONAL DE PATRICK SWAYZE
Joe DASSIN déjà 30 ans c'est comme si c'était hier...
Le 21/02/2016
Il y a 30 ans jour pour jour, Joe Dassin s’éteignait à Tahiti terrassé par une crise cardiaque. La disparition du chanteur a laissé un grand vide dans le cœur des Français qui avaient propulsé bon nombres de ses titres au rang d'inoubliables.
Joe Dassin a quitté les Champs-Elysées il y a 30 ans aujourd'hui. Le vendredi 20 août 1980, à 41 ans, il est foudroyé par une crise cardiaque alors qu'il déjeune paisiblement avec sa famille à Papeete (Tahiti). Le chanteur franco-américain, né en 1938 à New-York, fut l'un des artistes les plus célèbres des années 60-70. Son répertoire musical est d'ailleurs l'uns des plus riches à ce jour. Depuis le succès de son titre Guatanamera, en 1965, Joe Dassin enchaîna les tubes, et devint "Le" chanteur populaire de l'époque.
30 ans après sa mort, l'interprète de L'été Indien continue de vendre des disques. Selon le site d'Europe 1, son dernier best of, sorti il y a deux mois, s'est déjà vendu à plus de 100 000 exemplaires. Toujours selon Europe 1, Joe Dassin se positionne 14e dans le classement des chanteurs ayant vendu le plus de disques en France. D'après Thierry Said, représentant des intérêts de Joe Dassin auprès de ses enfants, ses albums se sont écoulés à plus de 35 millions d'exemplaires dans le monde. Ce dernier rappelle notamment que Joe Dassin se retrouve encore dans beaucoup de pubs ou de bandes originales de films.
Bientôt la comédie musicale
Julien, le dernier fils de Joe Dassin, a décidé de monter une comédie musicale, sur les planches du Grand Rex à Paris, en l'honneur de son père. Le spectacle débutera le 1er octobre. En préparant le show, Julien a expliqué au Parisien avoir découvert "beaucoup de choses" sur son père grâce aux soeurs de Joe et à son parolier, Claude Lemesle. Le spectacle s'intitulé Joe Dassin, il était une fois raconte la vie du chanteur depuis son enfance aux Etats-Unis, à l'Europe, où il a connu le succès (voir un extrait). Parmi les comédiens présents sur la scène, Julien Dassin jouera le guide durant toute la représentation. Le fiston interprètera notamment un duo avec son père, de manière virtuel.
Article Le point
C'était le 20 août 1980. Joe Dassin était foudroyé par une crise cardiaque à Tahiti. Chanteur vedette des années 1960 et 1970, Joe Dassin a interprété, au cours de ses quinze ans de carrière, de nombreux tubes qui ont occupé les premières places des classements de meilleures ventes de disques.
Si ses premiers titres comme "Je change un peu de vent" (1964) ne se vendent guère, il commence à rencontrer le succès dès l'année suivante avec le single "Guantanamera". Fait notamment d'adaptations de chansons anglo-saxonnes, son répertoire, marqué par la country et le folk de son pays d'origine - il est né à New York - va progressivement basculer vers la variété française. Mais c'est surtout "Bip Bip" (1966) qui le propulse sur le devant de la scène. A partir de cette année-là, il va enchaîner les albums, au rythme d'un par an en moyenne, jusqu'à son décès en 1980. Dès lors, les tubes se succèdent avec "Les Dalton" (1967) ou "Siffler sur la colline" (1968), ce qui lui vaut d'assurer la première partie de la tournée de Salvatore Adamo.
35 millions d'albums vendus
La consécration, il l'obtient en 1969 avec son premier Olympia. La même année, vêtu de son célèbre costume blanc, il interprète "Les Champs-Elysées", qui lui vaut le grand prix du disque de l'académie Charles-Cros et une place parmi les meilleures ventes en Allemagne. Parallèlement à sa carrière de chanteur, il écrit ou compose pour plusieurs de ses proches, dont Carlos ("Big Bisou"), Gigliola Cinquetti ("Le bateau-mouche"), France Gall ("Bébé requin") ou Melina Mercouri ("Je suis grecque"). En dehors des tubes "L'Amérique" et "Cécilia" (1970), la première moitié des années 1970 s'apparente à "un passage à vide", explique Gilles Verlant dans "L'Odyssée de la chanson française" (éditions Hors-Collection).
La carrière de Joe Dassin connaît un nouvel essor en 1975 avec ce qui reste son plus grand succès, "L'été indien", écrit par les paroliers Pierre Delanoë et Claude Lemesle qui ont signé l'essentiel de ses tubes, mais aussi "Et si tu n'existais pas" et "Ca va pas changer le monde". Le dernier album publié de son vivant, "Blue Country" (1979), enregistré avec Tony Joe White et Eric Clapton notamment, le voit s'orienter vers un registre teinté de blues, ce qui "contraste avec son image de chanteur populaire", souligne M. Verlant. Selon Thierry Said, représentant des intérêts de Joe Dassin auprès de ses enfants, ses albums se sont écoulés à plus de 35 millions d'exemplaires dans le monde.
Culture FR2
30 ans après, Joe Dassin va revivre
Joe Dassin en quelques dates et chansons... Joe Dassin, né le 5 novembre 1938 à New York, était le fils du réalisateur américain Jules Dassin (1911-2008) et de la violoniste hongroise Béatrice Launer (1916-2005). Sa carrière fut courte -environ 15 ans- puisque brutalement interrompue par une crise cardiaque le 20 août 1980 à Tahiti... Avec ses yeux clairs, son sourire lumineux, son costume blanc, son élégance folle et son charisme, Joe Dassin a marqué durablement le public français -et pas seulement, tant par sa personnalité que par sa voix chaleureuse et un grand nombre de succès intemporels. Selon Thierry Said, représentant des intérêts de Joe Dassin auprès de ses enfants, ses albums se sont écoulés à plus de 35 millions d'exemplaires dans le monde. Si ses premiers titres, tels que "Je change un peu de vent" (1964) ne connaissent pas le succès, tout change dès l'année suivante avec "Guantanamera", adaptation d'une chanson cubaine. Si Joe Dassin reprendra également des titres anglo-saxons, il se concentrera de plus en plus sur la variété française. En 1966, la chanson "Bip Bip" le propulse sur le devant de la scène. Dès lors, il enchaîne les albums, au rythme d'un par an en moyenne, jusqu'à sa mort. Les tubes se succèdent: "Les Dalton" (1967), "Siffler sur la colline" (1968). Joe Dassin assure bientôt la première partie de la tournée de Salvatore Adamo. En 1969, le chanteur franco-américain se produit pour la première fois à l'Olympia, symbole de consécration pour un artiste. La même année, il interprète "Les Champs-Elysées" et reçoit le Grand Prix du disque de l'académie Charles-Cros, ainsi qu'un grand succès public en Allemagne. Dans le même temps, il écrit ou compose des chansons pour ses amis, parmi lesquels Carlos ("Big Bisou", "Señor Météo"...), Gigliola Cinquetti ("Le bateau-mouche"), France Gall ("Bébé requin") ou Melina Mercouri, sa belle-mère ("Je suis grecque"). En dehors des succès "L'Amérique", "La fleur aux dents" (1971) ou la reprise de "Cécilia" (1970), tube de Simon and Garfunkel, la première moitié des années 1970 s'apparente à "un passage à vide", relate Gilles Verlant dans "L'Odyssée de la chanson française" (Editions Hors-Collection). En 1975, la carrière de Joe Dassin rebondit avec ce qui demeurera son plus grand succès, "L'été indien", co-signé par l'Italien Toto Cutugno ainsi que les paroliers Pierre Delanoë et Claude Lemesle (ces derniers ont signé l'essentiel des textes de ses chansons), ainsi que la ballade mélancolique "Et si tu n'existais pas" et "Ca va pas changer le monde". Le dernier album publié de son vivant, "Blue Country" (1979), enregistré avec Tony Joe White et Eric Clapton notamment, le voit s'orienter vers un registre teinté de blues, ce qui "contraste avec son image de chanteur populaire", rappelle Gilles Verlant. Joe Dassin savait que son coeur était malade. Il avait déjà été victime d'un infarctus en 1969. Malgré les avertissements de ses médecins, il n'a pas ralenti le rythme de ses activités artistiques. Le 20 août 1980, à midi 30, il est terrassé par un infarctus du myocarde alors qu'il déjeunait au restaurant avec sa famille et ses amis, en vacances à Papeete. Il sera inhumé à Hollywood. Joe Dassin, marié à deux reprises, a laissé deux fils, Jonathan, né en septembre 1978, et Julien, né en mars 1980. Un premier enfant, Joshua, né en 1969, ne survécut que cinq jours. Christine Delvaux, seconde épouse de Joe Dassin et mère de Jonathan et Julien, est morte en décembre 1995. |
Interview de Julien Dassin et Christophe Barratier lors de l'émission Village Etape du 08/07/2010 sur France 3 + la troupe "Il était une fois Joe Dassin" qui interprète il était une fois nous deux et les Champs Elysées
Il était une fois Joe dassin l'album officiel
Livre en rayon depuis hier
Les débordement de la mélancolie
sorti en rayon depuis le 7 juillet 2010
Revue NOUS DEUX
N° 3294 du 17 au 23 août 2010
France Dimanche N°3338
du 20 au 26 août 2010
Le 21/02/2016
Bisous ma petite Manon et je viens te soutenir dans cette très difficile épreuve pour toi .
Je sais que Willy était et restera ton petit compagnon de chambre adorable.
Pense à tout le bonheur qu'il t'a apporté et maintenant il brille là-haut au dessus de toi ...
Je suis avec toi de tout coeur...
Le 21/02/2016
Chanson "je suis grècque" 1970
(Pierre Delanoé - Richelle Dassin / Joe Dassin)
interprétée par Mélina Mercouri
Le 21/02/2016
Je remercie Monsieur Pascal Sevran (Jean-Claude Jouhaud) pour tout le bonheur qu'il nous a apporté avec ses émissions de variété cent pour cent variétés françaises...
Il a souvent invité notre cher Claude Barzotti pour promouvoir ses chansons alors que les médias l'oubliait. Merci et encore merci...
Je remercie Xavier pour la vidéo de Arras avec Sarah Flamant.
Je remercie également Keoss117 pour le montage photo sur Daylimotion en hommage à Pascal...
chanson
"sa pleure aussi un homme" ( S.Abaldonato / M.Jourdan /G.Tempesti )
"Le rital" ( A.M.Gaspard - C.Barzotti/ Claude Barzotti )
"Je ne t'écrirai plus" ( A.M.Gaspard - C.Barzotti/ Claude Barzotti )
"Quand l'accordéon" ( A.M.Gaspard - C.Barzotti/ Claude Barzotti )
"Avant que tu reviennes" ( C.Barzotti - V.Handrey / Claude Barzotti )
"J'veux pas qu'tu partes" ( A.M.Gaspard sur une idée de C.Barzotti/ Claude Barzotti )
"La chance aux chansons" ( Charles Trénet )
Le 21/02/2016
Hommage à Gregory Lemarchal deja 4 ans
Vidéo diffusée par TV8 Montblanc
Rikounet 83 - Hommages gregory 4 ans- par barzotti83
Déjà 4 ans ...
Grégory Lemarchal a marqué les esprits par son charisme, son courage, sa voix d'or, et sa joie de vivre... Atteint de la mucoviscidose, il nous quittait le 30 avril 2007, à l'aube de ses 24 ans. Pour ne pas l'oublier et continuer, à travers Grégory, de soutenir ceux qui se battent au quotidien contre la mucoviscidose, revivons le destin hors du commun de ce petit ange déchu.
Pour le grand public, tout commence le 3 septembre 2004, la France fait la connaissance de dix-huit jeunes chanteurs... Parmi eux, un certain Grégory. Tous se présentent face à Nikos Aliagas, motivés par un seul rêve, celui de remporter la Star Academy saison 4, le million d'euros ainsi que le contrat chez Universal Music qui allaient de pair.
Toujours très discret quand il s'agissait de sa maladie, il n'a jamais cherché à tirer quelconque profit de cette situation qui aurait pu émouvoir le public. Grégory, véritable battant, voulait être considéré comme n'importe quel autre garçon de son âge... quitte à fournir, dans le plus grand secret, le double d'efforts.
Après trois mois et demi d'une bataille acharnée, Grégory Lemarchal est sacré grand vainqueur par le public, recueillant 80% des suffrages (contre 20% pour la finaliste Lucie Bernardoni, qui sortait récemment son album Mélancosmiaque). Un vrai plébiscite comme jamais plus la Star Academy n'en connaîtra en finale !
Quelques mois plus tard, il sort Je deviens moi, son premier opus. Le succès est immédiat ! Le single Ecris l'histoire atteint la première place des meilleures ventes de singles en France, tandis que l'album est aujourd'hui écoulé à plus de 500 000 exemplaires. Fort de ce succès, il sort son second single Je suis en vie, et écume les routes de France avec ses camarades de la quatrième promotion de la Star Academy pour la fameuse tournée.
Un peu plus d'un an après sa victoire, il est consacré lors de la cérémonie des NRJ Music Awards 2006 : le public l'élit Révélation francophone de l'année. C'est donc gonflé à bloc qu'il entame, quelques mois plus tard, sa première tournée en solo. Affaibli par le rythme effréné de cette tournée estivale, il envisage de procéder à une transplantation pulmonaire afin de se débarrasser définitivement de sa maladie. Malheureusement, faute de donneur compatible trouvé dans les temps, il sera hospitalisé début avril 2007, à Paris. Son état de santé se dégrade peu à peu. Il est placé dans un coma artificiel, mais décédera à l'hôpital Foch (Paris), des suites de sa maladie. Il laisse derrière lui une famille dévastée (Pierre et Laurence, ses parents, et sa soeur Leslie, 21 ans), et une petite amie de longue date Karine Ferri, traumatisée par cette injuste disparition.
La France entière est en deuil... D'incroyables élans de générosités s'engagent : les dons affluent pour aider la recherche à progresser autour de la mucoviscidose, des marches silencieuses sont organisées en hommage à Grégory Lemarchal, porte-parole de toute une génération d'enfants et d'adultes victime de la maladie. En 2009, le don d'organes et de plaquettes est déclarée Grande Cause Nationale, et des campagnes de sensibilisation sont lancées à travers tous les grands médias.
Deux albums posthumes paraitront : La Voix d'un Ange, en 2007 (écoulé à plus de 800 000 exemplaires), et Rêves, en 2009, regroupant des duos ainsi que quelques inédits sortis du placard.
Pour continuer le combat, sa famille créait l'Association Grégory Lemarchal - dans laquelle Karine Ferri est très engagée - en juin 2007, quelques semaines après la disparition de Grégory. Aujourd'hui, l'association intervient dans l'aide et l'assistance aux patients touchés par la mucoviscidose et à leurs familles, et dans diverses campagnes de sensibilisation.
article de Joachim Ohnona
Grégory Lemarchal : Destin brisé par supersoso35
Le 13 mai 2007, Grégory aurait eu 24 ans...
mais il nous a quitté le 30 avril 2007...
Déjà 2 ans Grégory Lemarchal nous a quitté
merci à harlem pour cette belle vidéo
En Hommage à Grégory pour ne pas l'oublier et pour continuer le combat contre la mucoviscidose...
http://www.association-gregorylemarchal.com/
Pour ne pas oublier et pour garder espoir je vous fais partager cette émission:
TMC a rendu hommage à Grégory Lemarchal
Clic sur le lien ci dessous pour voir ou revoir l'émission sur TMC Replay
Grégory Lemarchal : le combat d'une vie
Le 30 Avril 2007, la France entière s'émeut de la disparition d'un jeune chanteur français : Grégory Lemarchal. La mucoviscidose l'a emporté à l'aube de ses 24 ans.La Star Academy l'avait découvert en 2004. Après Jenifer, Nolwenn Leroy, et Elodie Frégé, Grégory Lemarchal était le premier garçon à remporter la Star Academy... La presse titre à l'époque son talent mais aussi la terrible maladie contre laquelle il se bat depuis sa naissance : la mucoviscidose. Comme une ombre à son image, Grégory va se battre pour prouver à ceux qu'il n'aurait pas encore convaincu, qu'il est un véritable artiste, et non un malade.
Il sort un premier album en Avril 2005, réalisé par Yvan Cassar, qui a entre autres travaillé aux cotés de Johnny Hallyday, Florent Pagny, Zazie... La même année, cet opus est sacré double disque d'or. Une tournée à travers la France, la Suisse et la Belgique confirme son talent, sa force et sa popularité, et l'inscrit définitivement dans le coeur des Français.Des artistes tels Lara Fabian, Hélène Ségara ou Patrick Fiori, devenus des amis, ne tarissent pas d'éloges sur son talent. Ils se confient en exclusivité devant notre caméra...
Celui que l'on surnomme « l'ange » restera une énigme pour le corps médical. Les médecins à ses côtés tout au long de sa carrière, s'étonnent de la puissance de sa voix, et des capacités respiratoires extraordinaires dont il fait preuve quand il chante, alors même que ses poumons sont malades.
C'est pendant la préparation de son second album, que Grégory est rattrapé par la mucoviscidose. Alors même qu'il avait si bien su faire oublier sa maladie, il entre à l'hôpital pour une simple visite en Avril 2007, et n'en sortira jamais. La greffe qu'il attendait n'est pas arrivée à temps pour le sauver.
Son talent, et son destin tragique ont fait de lui une icône.
Trois ans après son décès, et selon sa volonté, son combat contre la maladie continue. Ses parents et sa soeur se battent pour lui, sous le couvert d'une association qui porte son nom.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette association, voici ci aprés le lien vers le site :
http://www.associationgregorylemarchal.com/2009/
Une famille unie plus que jamais, qui tente chaque jour, entre autre, de sensibiliser les gens aux dons d'organes, pour faire en sorte que « plus jamais un enfant ne soit arraché à ceux qui l'aiment à cause de cette putain de maladie ».
Après une brillante et trop courte carrière brisée par un destin et la maladie, après des livres en hommage à Grégory réalisés par :
Alain Perceval
Le song book
Vanessa Pontet & Brigitte Hemmerlin
et son nouveau cd bestof "Rêves" avec 2 inédits
IDEES CADEAUX POUR NOËL & POUR UNE BONNE CAUSE
Hommage à Pierre Bachelet "les corons" & "elle avait tout peint en bleu"
Le 21/02/2016
En hommage à Pierre Bachelet parti le 15 février 2005 je vous présente cette video où il nous chante "les corons" (pour mes amis du Nord)
et "Elle avait tout peint en bleu" car toutes les jolies fées sont bleues...
Il est parti trop vite comme beaucoup d'autres mais il reste dans nos mémoires grâce à ses chansons.
Une étoile de plus dans ce ciel bleu nuit brille pour l'éternité.
LES CORONS
Paroles: Jean Pierre Lang. Musique: Pierre Bachelet 1982
Elle avait tout peint en bleu
Le 21/02/2016
Rikounet 83 - Hommages _ cjerome barzotti83... par barzotti83
C. Jérôme
DERNIER BAISER
Paroles et musique: G. Geld - P.D. Ude - P. Saka, 1986
Claude Dhotel nous a quitté le 14 mars 2000 et il nous manque énormément.
Il était un grand artiste et il nous manque énormémént, c'est pour ça que je reviens lui rendre hommage pour la deuxième fois sur mon blog, déjà 8 ans en ce 14 mars 2008.
Je remercie tous les photographes pour les pochettes des albums,
Vincent Handrey, R.Albertini pour les bleus lendemains
R.Albertini, Didier Barbelivien pour Pleure pas pour moi
Didier Barbelivien pour là où je t'aime
Michaelle, L & P Sébastien pour j't'aime
Déjà 10 ans que Claude D'Hotel brille dans le ciel ( C Jérome )
C JEROME
Déjà 10 ans et aucun hommage sur les médias
Comme tous les ans je viens lui faire mon petit hommage en vous présentant cette belle vidéo qui a été mise en ligne par "upbybernard"
merci pour ce beau montage
Chanson "A PLEINS TUBES"
(Vincent Handrey - R.Albertini / Vincent Handrey)
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Déjà 9 ans que Claude D'Hotel brille dans le ciel ( C Jérome )
On ne peut pas oublier C.Jérome qui nous a quitté voilà déjà 9 ans.
Ecoutons une de ses chansons qui est moins connue que toutes celles que vous avez l'habitude d'écouter.
"Les larmes aux yeux"
( Didier Barbelivien / J.Albertini ) 1995 Pomme Music
C'est quand elle m'a dit "à demain"
Que ça m'a fait mal
C'est quand elle m'a dit "je t'aime bien"
Qu'j'ai vu des étoiles
C'est quand elle m'a lâché la main
Juste au milieu du bal
Que j'me suis dit "t'es pas malin
D'être sentimental"
Faudrait jamais regarder une fille
Avec les larmes aux yeux
Faudrait jamais dire à une fille
Que t'en es amoureux
Faudrait jamais parler d'amour
En pensant être deux
Faudrait jamais lui dire toujours
Quand on n'peut pas faire mieux
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh
C'est quand elle m'a fait son ciné
Qu'j'ai oublié mon rôle
C'est quand elle a tout emporté
Que ça m'a fait drôle
C'est quand elle m'a dit "la bonne part
J'te répondrai jamais"
Que j'me suis dit encore une fois
C'est la femme que j'aimais
Faudrait jamais regarder une fille
Avec les larmes aux yeux
Faudrait jamais dire à une fille
Que t'en es amoureux
Faudrait jamais parler d'amour
En pensant être deux
Faudrait jamais lui dire toujours
Quand on n'peut pas faire mieux
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh
Faudrait jamais regarder une fille
Avec les larmes aux yeux
Faudrait jamais dire à une fille
Que t'en es amoureux
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh
Carlos un grand ami et complice de Joe Dassin
Le 21/02/2016
Rikounet 83 - Carlos un grand ami et complice... par barzotti83
L'équipe à Jojo
Paroles et musique de
Claude Lesmesle
BIG BISOU
Joe Dassin,Bernard Estardy / Claude Lemesle, Jacques Plait
J'ai appris cet après midi la disparation du chanteur Carlos à l'age de 64 ans d'un cancer foudroyant.
Je suis vraiment bouleversé et très touché par sa disparition. il va vraiment me manquer...
Carlos était simple et il a fait les 400 cents coups avec Joe Dassin. Toujours le sourire sur les lèvres il dégageait la joie de vivre.
En hommage à ce grand chanteur je vous laisse regarder une petite vidéo où il chante avec Joe Dassin lors d'une émission "NUMERO 1" présentée par Maritie et Gilbert Carpentier.
Et une émission de michel Drucker "vivement dimanche" où il nous chante "L'EQUIPE A JOJO" lors de cet hommage à Joe Dassin en janvier 2007, il y a un an.
Une nouvelle étoile c'est allumée dans le ciel à tout jamais
J'VEUX PAS QUE TU PARTES "hommage à ma maman"
Le 21/02/2016
Rikounet 83 - hommage à ma maman_ _ barzotti83... par barzotti83
Claude
BARZOTTI
est invité
chez
Pascal Sevran
pour chanter
un extrait de
son album "EMOTIONS"
Hommage à Moony parti le 6 avril 2009
Le 19/02/2016
&
KITOU
Je tenais à rendre un petit hommage à Moony un des 4 chats de Kitou qui a été retrouvé étendu le 6 avril 2009 de toute sa longueur dans la verte campagne. Le pauvre petit chat il n'avait que deux ans.
Je suis de tout coeur avec toi en ce moment très difficile et je t'apporte toute ma sympathie.
Merci à toi pour toutes ces belles photos.
J'ai pensé qu'une petite chanson pas très connue de Joe Dassin serait bien sur ce montage .
"JOLI MINOU" chantée par Joe DASSIN.
(Joe.Dassin - JM.Rivat - G.Liferman) 1966
Le 18/02/2016
Grands moments de joies partagées
Je vous présente JANE c'est ma petite chienne d'amour qui a 7 ans.
C'est une WHESTIE (WHEST HIGLAND WHIT TERRIER).
Elle a du caractère mais elle donne enormément d'amour et de tendresse. Que de la joie.
BISOUS à toi JANE si tu viens surfer sur le net...
Jane au restaurant
Elle adore se mettre dans le panier et poser ses deux petites pattes sur le guidon
c'est choux à voir .Dès que je prends le vélo elle est folle de joie .
Là c'était à Port Grimaud dans le var.
Petites photos sympas
Jane dans tous ses états
et une Jolie PUB avec un joli petit toutou
Votre blog - Editer un article_11 par barzotti83
Rikounet 83 - Petit retour sur la pub CESAR... par barzotti83
Bisous à toutes et à tous, merci pour votre fidélité,
Jane et moi venons vous souhaiter un bon mois d'août ...
Ci dessous des photos de Baby Jane
née le 20 décembre 1999...
Le 27/01/2016
Hommage à JULIEN (qui nous a quitté le 17 juillet 2001)
Tu accompagnais notre italien
toujours dans l'ombre des projecteurs
tu jouais au magicien
pendant que Claude chantait du bonheur
tu sélectionnais les musiques
même si parfois le chanteur
laissait le choix au public
c'était le spectacle du coeur
Lors de mon premier gala de Barzotti
je ne connaissais que ton prénom
mais avec les spectacles qui ont suivi
j'ai pu te connaître pour de bon
Toujours fidèle à notre italien
comme un rayon de soleil
tu étais son ange gardien
aux mille et un conseils
Pendant de longues années
tu lui a été loyal
loin de ta bien aimée
tu suivais le rital
Si mes pensées
flottent sur l'océan infini
des musiques de Barzotti
mon coeur s'est brisé
sur les rochers
de la dure réalité
Comment ne pas évoquer
toutes ces soirées d'été
que tu as si bien orchestrées
Comment ne pas penser
à tes enfants et à Nathalie
que tu as tant aimés
Même si c'est ainsi la vie
JULIEN jamais je ne t'oublierai
Si tu savais comme c'est bizarre
j'ai l'impression de rêver...
J'aimerais tellement te revoir...
Texte écrit le 3 août 2001 par Eric F.
A toi Claude son compagnon d'enfance
plusqu'un frère sans doute
qui te laisse seul sur la route
avec un vide immense
Je pense à toi....
Un texte que j'ai écrit en hommage à ma maman
Le 26/01/2016
Maman Le 1er novembre 2004
(Paroles de Eric F. tout droit réservé)
J’aurais tant aimé faire encore
Un bout de chemin
En te tenant la main
J’aurais tant voulu une fois encore
Te serrer tout contre moi
Mais ce n’est pas toujours
Comme on voudrait que ce soit
Je suis là et tu n’es plus avec moi
Comme le château de sable sur la plage
Que la mer détruit à chaque passage
Vous disparaissez tous autour de moi
Paolo, Julien, Christine et toi papa
Comment faire pour résister
Mon cœur est rempli de souvenirs
Mais il est meurtri à jamais
Que vais-je devenir
Toi que j’ai tant aimée
Toi la femme qui m’a donné la vie
Toi qui a toujours tout donné
Pour combler nos envies
Je veux que tu saches
Que tu va me manquer
Je veux que tu saches
Que tu est celle que j’ai tant aimée
Oui tant aimée
Alex s’est bien occupé de moi
Je sais que je suis bien entouré
Mais personne ne te remplacera
Je veille sur Sarah et Vanessa
Et pour toi je continue à chanter
Je reprends la route des galas
J’aurais tant voulu que tu me vois
A Paris aux spectacles de l’Olympia
Toi la femme qui m’a donné la vie
Toi qui a toujours tout donné
Pour combler nos envies
Je veux que tu saches
Que tu va me manquer
Je veux que tu saches
Que tu est celle que j’ai tant aimée
Oui tant aimée
Depuis que tu nous a quitté
Le café n’a plus de goût
La cuisine ne sent plus l’Italie
Tout est sans dessus dessous
Mon cœur n’a plus d’envie
Les yeux tournés vers le ciel
Je te vois parmi les étoiles
Tu est toujours celle
Que je peindrai sur ma toile
Toi que j’ai tant aimée
Toi la femme qui m’a donné la vie
Toi qui a toujours tout donné
Pour combler nos envies
Je veux que tu saches
Que tu va me manquer
Je veux que tu saches
Que tu est celle que j’ai tant aimée
Oui tant aimée
Je sais que même la haut dans le ciel
Tu seras toujours près de moi
Comme le soleil sur l’arc-en-ciel
Tu glisses vers moi
Et tu me murmures
Des je t’aime tout bas
Dans ma blessure
Tu resteras la Mamma
Ce texte je l'ai écrit en hommage à ma maman qui nous a quitté brutalement en 1985 sans connaître mon premier garçon Mickaël qui n'avait encore que quelques mois (il est né le même jour que Claude un 23 Juillet ).
Evidemment je me suis inspiré de la vie de Claude pour le contenu afin de rendre hommage à sa tendre Maman qui nous regarde Là haut là haut....
C'est pour cela que je ne peux m'empécher de pleurer quand claude chante "Je ne veux pas que tu partes".
BISOUS à ma ma MAMAN adorée....