Il était une fois Joe Dassin, spectacle musical en hommage à la vie et à la carrière du chanteur disparu brutalement il y a 30 ans, est passé hier par le Palais NIKAIA de NICE.
J'ai participé à cet événement d'une grande beauté tant au niveau du respect de Joe Dassin de son image et de la qualité de la mise en scène qui fait monter en soi des émotions toutes particulières, surtout quand on a été bercé dans son enfance par tous ces refrains populaires ( comme aimait le dire JOE...).
Quand on ferme les yeux c'est comme ci Joe était là tout près de nous.
Avec des moments extrêments forts comme la chanson "à Mon fils" et le duo virtuel de Julien avec son papa sur la chanson "Salut".
lien vers les photos du site PURE PEOPLE
Ci-dessous une vidéo du site officiel du spectacle "IL ETAIT UNE FOIS JOE DASSIN"
et une vidéo du duo virtuel de Julien:
mises en ligne par MELINA131283
Article de presse La Provence lors du passage au DÔME de Marseille:
Joe Dassin, identification d'une flamme
30 ans après sa disparition brutale, dans un restaurant de Tahiti, Joe Dassin reste dans les coeurs d'un public inconsolable. Mais demeure aussi un mystère pour Julien, ce deuxième fils (le premier, Jonathan, était né en 1978) qui n'avait que six mois quand le chanteur est mort. Spectacle musical en hommage à sa vie et à sa carrière, Il était une fois Joe Dassin, passé hier par le Dôme, prend ainsi des allures de thérapie pour ce trentenaire lançant le récital en voix off... mais apparaissant à la fin sur le plateau pour un singulier duo post-mortem sur Salut, par écran interposé, avec ce père qu'il n'a jamais pu vraiment côtoyer.
Auparavant, dix chanteurs (et pour certains musiciens), cinq filles (dont Cécilia Cara, huit ans après Roméo et Juliette) et cinq garçons, auront fait revivre avec élégance et respect son répertoire, des tubes inoubliables comme Aux Champs-Elysées, Le dernier slow ou L'été indien à des airs moins présents dans les esprits, à l'image de ce Dans la brume du matin de ses débuts. Aidée par un orchestre jouant live derrière, cette troupe tonique et souriante, façon Les années bonheur, a multiplié les changements de costumes, mêlant solos, duos et chorus. Sans chercher l'imitation mais plutôt l'incarnation d'une flamme et d'une époque. Peu de décors, en revanche, dans ce spectacle conçu et mis en scène par Christophe Barratier, le réalisateur des Choristes. Mais des effets vidéo signés de références du Cirque du Soleil et de courts documents d'archives pour dérouler le fil d'une vie aussi intense que brève, aussi brillante que douloureuse et empreinte de mélancolie, Joe Dassin ayant disparu à 41 ans.
Avant d'entonner L'Amérique, ultime succès au générique, les 4 000 présents ont découvert À mon fils, chanson inédite écrite pour Jonathan nouveau-né, sorte de testament prémonitoire où Joe Dassin lançait : "Je ne te verrai pas grandir, ce n'est pas moi qui t'apprendrai à lire ou à écrire"... Le 20 août 1980, Joe Dassin était emporté par une crise cardiaque.
Patrick MERLE