Actualité Douai
La Voix du Nord lundi 13 septembre 2010
Claude Barzotti a partagé plaisir et émotion avec le carré-brasserie
Le samedi 11 septembre 2010 Le carré brasserie, plein à craquer, a accompagné Claude Barzotti dans son voyage musical.
PHOTO «LA VOIX»
Capitaine au long cours de la chanson populaire, Claude Barzotti a piloté samedi le vaisseau carré brasserie ...
dans un océan musical traversé comme une croisière entre amis. Le voyage, mélange de nostalgie, de rêves et de messages d'amour a duré près d'une heure et s'est prolongé par une escale réservée à ses fans avec signature d'autographes et photos souvenirs.
Avec comme seul équipage Morgane, talentueuse choriste, et le pianiste Franck Fiévet, ancien chef d'orchestre de Salvatore Adamo, l'éternel Rital a tenu fermement la barre. Il a offert ce qu'il avait de meilleur. D'un athlète on dirait : « Il n'a rien lâché ». Lui a tout donné.
Et beaucoup reçu en retour. De la part de spectateurs venus passer une soirée en famille et conquis par son charisme. De ses admiratrices de la première heure agglutinées devant la scène, le mitraillant par portable interposé ou lui glissant des petits papiers qu'il ramassait et posait délicatement sur un pupitre. « Je les lirai tous après », promit-il entre deux chansons. Professionnel jusqu'à la racine de ses cheveux noirs.
Rital, encore et toujours
Ses succès ont beau défier le temps qui passe, ils ne lassent pas un public sous le charme d'un showman en prise directe avec la salle.
Chemise blanche flottant sur un jean bleu, c'est un peu le copain baroudeur qui revient au pays. Non, il ne fait partie des Millions de solitairesqu'il interprète en torturant le micro. Il pointe la salle du doigt et lance de sa voix rauque, Souvent je pense à vous, Madame , son premier succès. Au bord de la scène, mains tendues vers ses fans, Claude Barzotti joue avec les sentiments, ferme les yeux pour mieux les exprimer. La réponse est immédiate. D'autres mains tentent de l'agripper.
La connexion est établie. Après avoir entonné le tube que tout le monde attend, Je suis rital et je le reste, il tourne le micro vers le public. L'écho lui renvoie « et par le verbe et par le geste ».
Moment magique avec toute une salle à l'unisson. Le temps de s'éponger le front, de se désaltérer, il s'esquive un instant puis revient, seul sur scène. Il empoigne une guitare puis s'installe au piano pour un dernier medley. Fin de soirée. Voyage terminé. • N. B. (CLP)