Article du journal TV de DHbe du 8 janvier 2012
" J'ai très envie qu'on m'aime encore "
Grace au soutien de son public et à l'amour de ses proches, Claude Barzotti parvient, chaque jour un peu plus, avec une volonté de fer, à se sortir de l'enfer dans lequel la boisson l'avait plongé.
Alors qu'il vient de publier son nouvel album, Une autre vie, l'artiste nous reçoit chez lui à Court-Saint-Etienne, pour partager avec nous ce bonheur. Rencontre intime.
Comment allez- vous Claude ? Beaucoup de vos fans, qui vous attendaient le samedi 10 décembre dernier à Grivignée pour un concert auquel vous deviez participer, se sont inquiétés de votre absence...
« Je vais bien, je remercie toutes les personnes qui se sont inquiétées pour moi. Mon absence était uniquement liée à mon état de santé. J'ai eu un problème rénal à cause de calculs. Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été présent à ce concert, pour l'organisateur, mais aussi pour tous mes fans qui m'attendaient ce soir-là. J'ai eu un problème de santé. J'espère que le public comprendra. J'ai très envie de le retrouver »
Sur votre nouveau disque, vous évoquez vos problèmes avec la boisson, l'amour, l'amitié... A propos de votre combat contre l'alcool, vous me dites que "ce n'est pas facile tous les jours". Qu'est ce qui peut vous aider?
« Mes amis et mes enfants. Surtout mes amis. Mes deux filles, Vanessa et Sarah, habitent toutes les deux à 400 m de chez moi. Elles passent me dire bonjour. Je les aime profondément. »
Quand avez vous commencé à boire? Est-ce à la suite d'un événement dans votre vie ?
« Je ne sais pas exactement puisque l'alcool m'a fait oublier beaucoup de choses. Je ne sais pas… (Il s'arrête). Je pense que j'ai commencé à boire vers 1995. Mais maintenant je vais beaucoup mieux, j'espère... »
Sur le titre Une autre vie, vous chantez " j'ai pas trouvé ce que je cherchais", à propos des femmes. Finalement qu'est ce que vous recherchez chez une femme?
(Il respire)... « J'ai un problème… Je ne sais pas ce que je recherche. Je suis un grand solitaire. Et puis, le jour où cette fille viendra, je serai heureux. Mais actuellement, je suis un solitaire »
Sur la chanson, je te reconnaitrai, vous évoquez l'amour tel qu'il est dans vos rêves...
« C'est une histoire d'amour, une très grande histoire d'amour... »
Donc, ces dernières années , il y a eu une grande histoire d'amour dans votre vie ?
Il y a toujours des histoires d'amour… (Il sourit) Mais je n'ai eu qu'une grande histoire d'amour dans ma vie, elle s'appelait Liliane".
Vous me dites que la sortie de votre nouveau disque est " un cadeau du ciel" . Vous croyez en Dieu ?
« Bien sûr... mes parents étaient croyants. Moi je pense qu'il y a un bon Dieu pour tout le monde, il a été bon avec moi ! J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie. Je remercie le bon Dieu! »
Pour demain et après- demain, que peut on vous souhaiter, Claude ?
« D'avoir encore juste 20 ans de succès... (Il rit) J'espère encore donner du rêve. J'ai envie de faire découvrir mes nouvelles chansons. Et j'ai encore très envie qu'on m'aime encore. »
Nicolas Dewaelheyns
La DHbe lundi 12 décembre 2011 Magazine page 21
Le malaise de Claude Barzotti
Publié le
PEOPLE
Il n’a pas chanté, samedi soir : “Je jure que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool”
GRIVEGNEE Heureusement, l’organisateur de spectacles liégeois Philippe André avait eu l’idée d’encadrer le gala de Claude Barzotti, annoncé pour ce samedi à Grivegnée, d’une espèce d’Âge tendre et tête de bois à la liégeoise, avec Ivahn Cevic, avec un Mike Allison qui a mis une ambiance redoutable, un Claude Michel qui décidément n’a rien perdu de son talent extraordinaire et qui a fait un duo surprise avec Christian Delagrange.
Car, pendant ce temps-là, l’organisateur attendait sa star. Claude Barzotti n’est jamais venu et n’a surtout pas donné signe de vie. Si bien qu’il fallut annoncer à ce millier de spectateurs que l’artiste ne chanterait pas.
Les incidents que les organisateurs redoutaient n’ont pas eu lieu. Apparemment, le public était ravi de la soirée qu’il avait vécue. Philippe André : “J’avais promis à Claude Barzotti de lui remplir une belle salle pour ce qui devait être son retour, après plusieurs années, dans la région liégeoise. Le public était là. J’étais heureux. Je ne me suis jamais imaginé que ce serait ma vedette qui serait absente. Et quand il a fallu annoncer ça aux gens…”
Dimanche matin, Claude Barzotti se disait effondré. “Je suis triste à mourir. J’ai eu un malaise dans la journée de samedi. Je suis tombé à terre puis je suis resté dans les vapes pendant toute la journée. Quand je me suis réveillé ce matin, je ne savais rien de ce qui s’est passé hier. Mais je peux jurer que je n’ai pas touché à une goutte d’alcool. Je mentirais si je disais une phrase comme “l’alcool, pour moi, c’est fini”. Mais hier, je n’ai touché à rien.”
Eddy Przybylski
© La Dernière Heure 2011
Barzotti : “On profite de moi !”
Claude Barzotti : “Oui, j’ai raté un spectacle à Liège. Mais c’est le seul !”
COURT-SAINT-ÉTIENNE C’était le 10 décembre, à Grivegnée, à côté de Liège. 1.200 personnes étaient venues pour voir le spectacle de Claude Barzotti. Son pianiste était présent. Mais le chanteur n’est jamais venu.
L’organisateur, morfondu, fut bien obligé d’annoncer au public que sa star ne chanterait pas.
Le lendemain, le chanteur nous jurait que ce faux pas n’était pas lié à ses problèmes d’alcool. Ce qu’il affirme encore aujourd’hui : “J’ai eu, ce samedi-là, une crise incroyable. Depuis, j’ai consulté. Je fais des calculs rénaux. J’ai encore passé un scanner ce mardi et j’en attends les résultats pour ce mercredi ou ce jeudi. Il est question de me traiter au laser. J’espère pouvoir le faire avant mon départ au Québec, à la fin de ce mois, car je serai absent pour deux mois. Et deux mois avec ça…”
Lundi soir, à Liège, il a rencontré l’organisateur de Grivegnée pour tenter de voir comment résoudre le litige qui les oppose depuis un mois. Et une phrase de cet homme l’a stupéfié : “Mais enfin, Claude, tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas la première fois !”
“Mais si ! C’est la première fois que ça m’arrive !”
“Il suffit d’aller voir sur Internet.”
C’est ce que Claude Barzotti a fait. Et là, de fait, il a trouvé les traces de deux contrats qu’il n’aurait pas honorés. “Il y était question d’un gala à Nivelles et d’une croisière, en novembre, où on promettait ma présence. L’histoire de Nivelles, je la connais. Il s’agit d’un escroc qui a annoncé un tas de spectacles. Plusieurs chanteurs sont concernés. Il n’y avait jamais ni engagement ni contrat. Simplement, le gaillard empochait l’argent des gens. Et nous, bien sûr, nous n’étions pas au courant.”
La croisière ? “Là, je connais l’organisateur, un Liégeois. Il a effectivement annoncé ma participation à une croisière, mais moi, on ne m’en a jamais informé. Je mets au défi n’importe qui de montrer un contrat. Les gens ont fait cette croisière sans moi, mais ce n’est pas de ma faute. Je veux bien assumer ma part de responsabilité dans le concert manqué à Liège, mais il ne faut pas, en plus, me mettre sur le dos ce que des gens sans scrupule ont fait en exploitant mon nom !”
Eddy Przybylski