Claude étant le parrain de l'association de Patrice Hetman il sera présent pour une séance de dédicaces et photos au stand de l'association
Le syndrome de Peutz-Jeghers est une polypose hamartomateuse de l'ensemble du tube digestif, qui s'accompagne d'une lentiginose labile de la muqueuse buccale, de la sphère anale et des doigts. Il confère un risque de tumeurs de l'ovaire (cellules de la granulosa), du testicule (cellules de Sertoli), du col utérin et du pancréas, et un risque plus controversé de cancers du sein et de la thyroïde.
C'est une affection rare, et sa prévalence est probablement inférieure à 1 sur 50 000. Actuellement, au moins deux gènes distincts pourraient être alternativement impliqués. Le gène STK11 (19p13.3), récemment identifié, est responsable de la maladie dans 70% des familles. Il code pour une protéine de la famille des sérine-thréonine kinases et son inactivation biallélique dans les lésions hamartomateuses permet d'évoquer son rôle suppresseur de tumeur, un mécanisme nouveau pour un gène ayant un domaine kinase.
Le second gène n'est pas encore localisé. Les mutations siègent sur la totalité de la séquence codante, et la connaissance du spectre de mutations constitutionnelles ne permet pas de définir des corrélations entre leur nature ou leur position et leurs conséquences pathologiques. Il est néanmoins possible de proposer, sur la base d'un test génétique diagnostique, une surveillance spécifique aux personnes porteuses de la mutation familiale. Un protocole standardisé est à l'étude, qui permettra dans un proche avenir, d'homogénéiser les pratiques de dépistage.
Editeur(s) expert(s)
- Dr Sylviane OLSCHWANG